Est-ce le temps d’aller chercher Puljujarvi ?

Les fans le réclament depuis un certain temps déjà : ce gros ailier capable de marquer des buts. De préférence, quelqu’un d’un peu plus jeune et endurant que le bon vieux Ilya Kovalchuk… Quelqu’un d’un peu plus constant, offensivement parlant, que Joel Armia.

On se doute aussi de l’intérêt que peut porter Marc Bergevin pour l’un d’entre eux; un certain Jesse Puljujarvi. Mais Ken Holland a choisi de tenir la ligne dure. Advienne que pourra, il a affirmé haut et fort, dès son arrivée à la tête des Oilers l’été dernier, qu’il n’allait pas donner son espoir. Mais voilà, avec ses débuts en dents de scie dans la grande ligue, Puljujarvi ne valait pas grand chose. On se retrouvait donc dans une sorte d’impasse, et toute une… Impossible de sacrifier le futur pour un joueur à l’avenir aussi douteux. Notons que l’attaquant n’exclut plus l’idée de retourner jouer à Edmonton :

“You can never say no. I have grown and I see things a little differently. There’s now a different GM and head coach out there. Build a winning team in Edmonton. It may be possible that I will still be playing there.” – OilersNation.com



On ignorait l’étendu des dommages de son passage houleux à Edmonton… Pour ainsi dire, Puljujarvi était dorénavant le seul maître de son destin. Un destin qu’il a su prendre en main avec brio avec le Karpat dans la Liiga, où il s’est exilé et avec qui il a produit 24 buts et 53 points en seulement 56 matchs. En plus d’être le meilleur pointeur son équipe, le jeune ailier droit est aussi parmi les meneurs chez les siens au niveau du différentiel avec un beau cumulatif de +30.

Et malgré la longue pause causée par la situation actuelle, le jeune ailier droit de 22 ans semble n’avoir rien perdu de ses moyens :

À mon avis, il en a suffisamment montré pour valoir le risque. Que ce soit le Tricolore ou une autre équipe, un club, quel qu’il soit, doit lui donner sa chance… sa place est dans la LNH. Évidement, pas à n’importe quel prix. Bien sûr, on sait que Puljujarvi a signé une nouvelle entente d’un an avec le Karpat, mais ce n’est pas comme si le Canadien devait à tout prix gagner maintenant. Tant mieux si le jeune prend une autre année pour bien se développer.

En tout cas, avec Puljujarvi, Gallagher et Armia, voire Drouin/Domi, on peut dire que l’aile droite ne sera pas en reste. Bien entendu, il faudra toutefois donner pour recevoir !


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Tirage !
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Crédit image entête, OilersNation.com



Tom L.D. MacAingeal
 

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