Tricolore | Les pénalités feront mal à la longue…

Il n’y a que deux matchs de disputés à la saison régulière de cette nouvelle campagne et, déjà, le Tricolore renoue avec son défaut de l’an passé : l’équipe passe beaucoup trop de temps au banc des pénalités. Pour le moment, on s’en sort plutôt bien, mais tôt ou tard, la formation de Martin St-Louis finira par payer le gros prix si elle ne fait pas plus attention que cela.

J’ai regardé un peu les chiffres et, je ne dirais pas que c’est acatstrophique, mais assurément que la situation pourrait être mieux. Le CH est l’équipe la plus punie de la LNH jusqu’à maintenant (sans grande surprise). Elle a accumulé…

*Roulement de tambours*



45 longues minutes de pénalité.

Les plus proches poursuivants à ce chapitre, les Golden Knights de Vegas, n’en n’ont que 37. 37, c’est beaucoup, mais c’est 8 de moins que l’organisation montréalaise. Xhekaj, évidemment, est l’homme le plus puni, lui qui est responsable de près de la moitié de ces minutes. Lors du 1er match face aux Leafs, il a écopé de 17 minutes au total et, à cela, on peut ajouter sa pénalité mineure face aux Hawks. D’ailleurs, lors du premier match de la saison, l’équipe affiche une récolte de 25 minutes de pénalité. Par contre, comme  mentionné, Xhekaj était le principal joueur à les avoir accumulé et, c’était sans grand impact au final, malgré que si. Peut-être. Hier, cependant, ce sont plusieurs pénalités mineures qui auraient bien pu jouer un vilain tour à l’équipe et c’est là que ça se complexifie.

Parmi les joueurs de l’équipe les plus punis, on y trouve bien évidemment Arber Xhekaj au sommet suivi de très loin par Monahan, Suzuki et Anderson qui, eux, comptent 4 minutes au cachot.



Bref, la saison dernière, l’indiscipline a assurément coûté quelques matchs à l’équipe et, si elle veut faire mieux, il faudra rétablir la situation. C’est un objectif collectif qui ne pourra être accompli qu’avec l’apport de chacun, mais c’est important qu’il le soit. Même si cette année, on ne s’attends pas à faire partie intégrante des séries éliminatoires. Même si cette année si.

Il faut le faire pour le futur. Il ne faut pas que cette facette devienne une facheuse habitude parce que lorsqu’on sera prêt à gagner, ça pourrait coûter cher. Assez cher. Un match, deux match, quelques points, une place dans les séries éliminatoires, qui sait ?

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Crédit image entête, JOHN MAHONEY /Montreal Gazette




Félix Gosselin
 

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