Il y a deux ans, Marc Bergevin réalisait une importante transaction

Vous vous souvenez probablement de cette magnifique photo regroupant le propriétaire du Tricolore, le directeur général de l’organisation et l’ancien capitaine, Max Pacioretty. Vous remarquerez sans doute le sourire forcé des trois individus.

Petite mise en contexte, cette photo a été prise lors du traditionnel tournoi de golf peu de temps avant que Max Pacioretty soit transigé. À ce moment, la relation entre le #67 et la direction souffrait énormément. Ils étaient à couteaux tirés, c’est le cas de le dire. Malgré tout, Pacio s’était entêté à dire que tout allait bien.

Quelques semaines plus tard, la saga Pacioretty prenait fin.

« À 100 pour cent, oui. Je suis prêt à dire ça. À plusieurs reprises la saison dernière, Max a demandé une transaction. Ce n’est pas quelque chose qui était sur la table. On a décidé qu’il était mieux pour les deux parties que Max prenne une nouvelle direction. Aujourd’hui, on lui souhaite la meilleure des chances. » – Marc Bergevin, peu de temps après l’annonce de la transaction.

Faisant affaire avec les Golden Knights de Las Vegas, Marc Bergevin a fait l’acquisition de Tomas Tatar, Nick Suzuki ainsi qu’un choix au repêchage qui est devenu un jeune espoir prometteur en Mattias Norlinder.



Maintenant, jetons un coup d’oeil à cette transaction qui a modifié le visage de l’équipe depuis.

Tout d’abord, concentrons-nous sur le jeune Nick Suzuki. Depuis son arrivée à Montréal, il a démontré qu’il possédait beaucoup de potentiel. Par contre, à l’époque, nous ne savions pas qu’il aurait un tel upside aussi tôt dans sa carrière. Au final, il a donné raison à Bergevin d’avoir fait son acquisition.

Dans le hockey junior, Suzuki était considéré comme un joueur très intelligent et créatif. Avec ses performances dans la LNH jusqu’à maintenant, je crois que l’on peut dire sans se tromper qu’il a réussi à transposer cela dans la ligue des grands également.

À sa première saison dans la LNH, Suzuki a inscrit 41 points en 71 matchs avant l’arrêt des activités. Lors des séries éliminatoires, sa récolte s’élève à 4 buts et 3 mentions d’aide en 10 joutes.

Le deuxième joueur s’amenant à Montréal est Tomas Tatar. Malgré la déception lors du tournoi estival, il a livré la marchandise à ses deux saisons régulières à Montréal en récoltant 58, puis 61 points. Je suis certain que l’on peut aisément affirmer qu’il a remplacé Pacio dans l’offensive du club. Voici quelques-uns de ses beaux moments à sa première saison dans la métropole.



La troisième pièce dont Marc Bergevin a fait l’acquisition dans cette transaction est un choix au repêchage de 2019. Le DG a décidé de jeter son dévolu sur le jeune Mattias Norlinder après avoir réalisé un échange avec les Kings pour se reculer. Jeune évoluant dans la division 1 de la ligue d’élite suédoise, le défenseur gaucher a inscrit 18 points en 34 rencontres au cours de la plus récente saison tout en maintenant un différentiel de 13.

Selon plusieurs, le jeune espoir a beaucoup de potentiel. Pour les intéressés, voici une vidéo qui explique les différentes forces et faiblesses du prospect. 

Pendant ce temps, l’ancien capitaine du Tricolore a disputé 137 rencontres avec sa nouvelle récolte. Lors de ses 137 matchs, il a inscrit 54 buts en plus de cumuler 52 mentions d’assistance.

Bref, je crois que l’on peut dire qu’il s’agit encore d’une bonne transaction réalisée par Marc Bergevin pour améliorer son équipe. D’une certaine manière, il s’agit d’un vol. Max Pacioretty est peut-être un bon joueur, mais avec Suzuki et Tatar, le CH a fait l’acquisition de deux bons attaquants top-6 en plus d’obtenir un troisième élément.

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Crédit image entête, Martin Alarie



Félix Gosselin
 

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