Entrevue exclusive avec Anthony Verret !

Vous avez joué trois saisons dans la LHJMQ qui vous ont permis d’avoir comme coéquipier des joueurs comme Sven Andrighetto, Anthony Duclair, Mikhail Grigorenko et une vedette de la LNH maintenant, Nikita Kucherov, durant seulement 6 matchs. Quel joueur vous a le plus impressionné durant votre séjour en LHJMQ ?
Andrighetto était tout simplement phénoménal à Rouyn. Tu pouvais lui donner la rondelle et il s’occupait du reste. J’ai rarement vu un joueur vouloir faire la différence autant que lui. Il fallait absolument que tu lui donnes la rondelle, mais plus souvent qu’autrement, de bonnes choses se passaient. Je n’ai malheureusement pas joué avec Kucherov mais je me rappelle que lui et Andrighetto nous avaient pratiquement éliminés à eux seul en séries lorsque j’étais à Québec. Le match 5, ils avaient fait chacun 5 ou 6 points, si ma mémoire est bonne.

Vous avez joint les rangs de l’université de Québec à Trois-Rivières (UQTR) pour 3 saisons. Quel a été votre champ d’études ?
Finances.

Travaillez-vous dans ce domaine aujourd’hui ?
Oui, je suis présentement à l’emploi de Desjardins à Québec en tant que conseiller financier.

Comment était le niveau de hockey universitaire ?

Comme un peu tout le monde, j’ai été un peu surpris du niveau à mon arrivée. Du hockey rapide et intense qui ressemble beaucoup plus au hockey américain, selon moi. On avait seulement une vingtaine de matchs. Donc, tu ne peux pas te permettre de prendre congé un soir.

Croyez-vous que le Québec et le Canada auraient avantage à développer ce réseau ?
Certainement ! De plus en plus de joueurs de 20 ans dominants sortant des rangs juniors se joignent à ce réseau. Le calibre est relevé. Le problème majeur est sans aucun doute au niveau de la visibilité de la ligue. Il est difficile pour des Universités de sortir des fonds à l’infini et de vouloir concurrencer avec les autres ligues au Québec. C’est un super beau tremplin pour faire l’entre-deux entre la carrière junior et le milieu du travail ou le pro.

Ensuite, vous avez fait une petite escapade en Suisse pour une saison. Comment avez-vous aimé votre expérience ?
J’ai adoré l’expérience. Le hockey suisse est relevé et la qualité de vie comme athlète n’est pas comparable à celle qu’on est habitué au Québec. Tu dois certainement performer, mais j’ai l’impression qu’on vit beaucoup moins de stress à ce niveau qu’ici. L’ambiance lors des matchs est incroyable.

Pourquoi une seule saison ?
J’étais sur un contrat d’une saison. J’ai fait face à une période d’adaptation lorsque je suis arrivé là-bas. Ça m’a pris quelque mois pour trouver mes repères. En général, ma saison s’est bien déroulée, mais je sais que j’aurai pu en faire plus. Pour la suite, c’est une question de business et de contrat. Quand tu viens d’ailleurs, il faut certainement que tu performes pas mal plus que les joueurs locaux. J’étais en pourparlers avec d’autres équipes la saison suivante, mais malheureusement ça n’a pas abouti.


À votre retour au Québec, vous êtes allé jouer dans la LNAH. Quel a été le processus pour vous retrouver dans cette ligue ?
Ça m’a pris un peu de temps avant d’avoir un poste régulier dans la LNAH. J’appartenais à Rivière-du-Loup après une signature en tant qu’agent libre, mais pour une raison qui m’échappe, ils ne m’ont pas fait jouer. C’est finalement à la fin de la saison, que le directeur général du Cap-de-la-Madeleine dans le Sénior AAA Fabien Dubé, m’a permis d’avoir ma chance avec les défunts Draveurs de Trois-Rivières. J’ai bien performé avec eux et j’ai pu jouer avec Martin Larrivière. Ce dernier a fait pousser les choses pour que Le Cool FM de St-Georges de Beauce me recrute l’année suivante, lorsque l’équipe a déménagé à Berlin au New Hampshire. Je n’ai pas joué dans cette ville.

Comment décririez-vous cette ligue à un amateur qui ne connaît pas cette ligue ?
C’est une ligue qui donne un très bon spectacle. La « game » a énormément changé et c’est pareil pour la LNAH. Le niveau est très relevé et chaque équipe peut remporter chaque match. C’est une ligue axée sur l’offensive et la robustesse.

Pensez-vous jouer encore plusieurs années dans la LNAH ?
Je n’ai pas de temps prévu. Pour ma part, c’est année après année. Tant que j’ai du plaisir d’aller à l’aréna et de jouer, je vais continuer. Pour l’instant, j’adore jouer à St-Georges et j’espère terminer ma carrière avec eux. Je vais continuer tant que ma situation professionnelle et familiale me le permettra.

Qui vous a le plus impressionné jusqu’à présent dans la LNAH ?
Certainement Alexandre Tremblay ! Je ne pensais pas qu’à 40 ans on pouvait encore être aussi bon. (Blague) Des joueurs comme Kevin Cloutier, Alexandre Tremblay, Marco Charpentier, Yannick Tifu (une des prochaines entrevues), etc. Ils vont toujours trouver un moyen de faire payer l’autre équipe.

Merci monsieur Verret ! Bon succès dans la LNAH et dans votre carrière de conseiller financier.


En Prolongation
Si vous voulez découvrir d’autres joueurs, vous pouvez consulter ces excellentes entrevues :

Exclusif | 15 minutes avec Félix Bibeau

Entrevue exclusive avec Éric Gélinas

Entrevue exclusive avec Frédéric St-Denis !


Tirage !

Pour avoir une chance de remporter un superbe chandail autographié de Ryan Poehling, consultez le lien ci-dessous :

Aide le Herald, le Herald t’aidera !

Pour vous abonner au Herald, suivez ces liens : Facebook et Twitter… Si vous avez aimé cet article, n’hésitez pas à le partager !


Crédit image entête, Courtoisie (Anthony Verret) 



 

Marc-André Breault
 

%d blogueurs aiment cette page :