2021, mon année « hockey » !

Mon Dieu… Je me sens comme mon père quand je dis ça (ou quand je texte avec un seul doigt), mais… Il me semble que c’était hier qu’on ouvrait la boîte de l’année 2021.

… À l’image de quand on ouvre une boîte métallique à l’origine destinée à y entreposer des biscuits fins, mais dans laquelle on n’y trouve jamais aucun biscuit ni même quelque chose de comestible… Avouez que vous savez exactement de quelle boîte je parle!

Bref, à l’image de quand on ouvre cette boîte bleue dans l’espoir de rassasier son envie de sucre, ou comme quand on se penche sur cette année 2021… La déception est vive pour plusieurs.

Les seuls enthousiastes sont ceux qui ont ouvert cette boîte de métal dans le but d’y vider ses poches.

Au tout début de cette année qui s’achève, je ne savais même pas moi-même que j’allais avoir l’opportunité inouïe de jumeler deux de mes plus grandes passions, soit le hockey et l’écriture. Honnêtement, il s’en est fallu de peu pour que je lève le nez sur cette chance inespérée, non pas par dédain, mais pas peur de ne pas être à la hauteur. C’est mon bon ami, Philippe, qui m’a dit avec plein de tendresse : » Si tu ne réponds pas à l’annonce du Hockey Herald comme quoi ils cherchent de nouveaux rédacteurs, j’te kick dans la gorge! » Bon, possiblement que ce n’était pas très diplomate, mais le résultat y est… Je suis le résultat!



Ça me rappelle la publication où on y voit Erik Karlsson, le défenseur des Sharks de San Jose, qui raconte que, quand il était enfant, il voulait devenir gardien de but, mais son père n’était pas convaincu du projet. Le patriarche a alors envoyé un lancer frappé en pleine poitrine de son fils qui a eu mal à en perdre le souffle. Le fils a alors compris que, entre les deux poteaux, ce n’était pas sa place. Encore ici, ce n’est pas trop diplomate, ou disons que la maman de Caillou n’utiliserait pas ce stratagème, mais force est d’admettre que les résultats sont probants: son fils est par la suite devenu un défenseur mondialement réputé.

C’est donc le 23 janvier 2021, jour où je me suis dit : « Ah et puis de la luzerne. Dans le pire des cas, la personne en charge me dira « non », ce jour où je suis apparu pour la première fois, sur vos tablettes, cellulaires et ordinateurs, ou peu importe avec quelle interface vous me lisez…

Maintenant, on peut avoir un réfrigérateur intelligent, mais j’ai du mal à concevoir que vous me lisez debout devant votre porte de frigo, la pinte de lait à la main.

Dans cet article, j’y parlais d’un joueur qui m’avait toujours fasciné, soit le fougueux Jordin Tootoo. C’est drôle, car aujourd’hui, un bon ami à moi, Marc-André que je salue, m’a tagué sur un article relatant l’anniversaire de la 11e année de sobriété de l’athlète innu. Au cas où il serait un lecteur du Hockey Herald (ce qui n’est probablement pas le cas, malheureusement), je tiens à lui adresser mes plus sincères félicitations. Toute dépendance, aussi risible peut-elle paraître aux yeux d’autrui constitue un énorme défi en soi. Tu as beau être un redoutable pugiliste ou le plus massif des hommes, quand l’ennemi vient de l’intérieur, il est extrêmement ardu de le terrasser ou même de placer un piège à souris avec une bonne cuillérée de beurre d’arachides pour le coincer.

Notez bien qu’en aucun cas, je n’incite qui que ce soit à disposer un piège à souris dans son intérieur, ce d’aucune façon imaginable ou inimaginable. Merci.

Cet article, qui venait de mon fond où je relatais de doux souvenirs d’enfance, fut la porte d’entrée que j’ai utilisée pour accéder à : vos cellulaires, vos tablettes, vos ordinateurs et vos frigos… Au cas… Puis, avec l’ambiance chaleureuse qui règne au sein de notre équipe, avec la liberté totale de laquelle je jouissais… Et jouis toujours… Je me suis mis à produire autant que Ovechkin, mais pas cette année… Je ne suis pas si efficace que le Tsar… Mais pas loin !

D’ailleurs, le voici :

Mon hockey, t’es beau



Dans chaque article où je vous racontais tous mes souvenirs en lien avec le hockey… Et Dieu sait qu’il y en a beaucoup, car ma vie en entier a toujours tourné de près autour du plus beau sport au monde… Jusqu’à un triste jour du mois de mars, celui où j’ai perdu mon père. Encore une fois, je vous ai ouvert mon cœur comme on ouvre une poche de hockey, et vous avez répondu avec beaucoup de classe. Je vous en suis d’ailleurs toujours reconnaissant.

Évidemment, après ce jour funeste, encore plus que la finale de la coupe du monde de hockey junior de 2011 où le Canada a laissé filer une avance de trois buts, avant de s’incliner, les textes se sont fait aussi rares que les victoires du Canadien, cette année, mais j’ai redémarré la locomotive de la création en vous parlant d’une autre idole de toujours, soit le cerbère Félix « Le Chat » Potvin. De mon propre aveu, ce texte ne fut pas le meilleur que j’ai écrit, mais il est celui qui m’a permis de recommencer à écrire… Encore un moment magique signé Potvin.

Félix le Chat



En parallèle à ce que j’ai pu écrire ici, que ce soit à propos des collectionneurs d’articles autographiés, de la Classe KR 2021, des artistes derrière les masques de gardiens de but ou lorsque je vous parlais de plusieurs causes corrélatives au hockey, je m’en voudrais de passer sous le silence le parcours éliminatoire inespéré et inexplicable des Canadiens au printemps et même à l’été dernier. Ces joueurs qui furent les derniers à mériter leur place pour la valse du printemps ont, contre (absolument) toute attente, réussi à éliminer les puissants Leafs, à balayer les Jets et ont même poussé l’audace jusqu’à éliminer les Golden Knights qui, à leur tour, partaient largement favoris. Malheureusement, le CH a manqué de magie au cours de la dernière ronde. La réalité les a rattrapés, en terrassant du même coup les espoirs des partisans extatiques. Force est d’admettre que le réveil fut aussi brutal qu’un « Ice Bucket Challenge ». Le Canadien qui parvenait, depuis qu’il avait été mené trois victoires à une, par les rivaux ontariens, à toujours trouver une façon de gagner est tombé à plat en grande finale. Comme s’il avait roulé de Québec en direction de Montréal et qu’il avait manqué d’essence à Brossard. En même temps, l’équipe championne n’est pas la dernière venue non plus. Qu’on ramène ou non sur la table cette histoire de dépassement du plafond salarial, cette histoire où Vasilevskiy semblait emmener des collations en douce au cinéma sous son chandail de hockey tellement son équipement en dessous semblait imposant ou la grande classe de Kucherov ne changera jamais rien au résultat et au fait que le Lightning présentait… Et présente encore… Une prodigieuse machine de hockey.

Sur une note tout aussi surprenante, je retiens de cette année 2021 cette sortie publique de Jonathan Drouin qui a explicitement nommé sa détresse psychologique. Ça prend un cran sans commune mesure pour poser ce geste, à Montréal de surcroît. Ça prend encore plus de courage pour maintenir sa position, même quand ton équipe joue en grande finale de la Coupe Stanley. Ce que j’ai apprécié encore plus de cet appel à l’aide fut son retour lorsqu’il a marqué son premier but depuis son départ pour prendre soin de lui. Honnêtement, malgré la tragique débandade du Canadien, je trouve qu’il joue très bien. À mon sens, il prouve qu’il est possible de revenir au sommet, même après avoir pris une pause. On ne le sait pas, mais c’est peut-être ce qui a convaincu Price de suivre ces traces rendant du même coup la prise de position encore plus éloquente.



Alors que, suite à une finale quasi-normale, n’eût été du faible achalandage au Centre Bell, puis suite à un début de saison très près de ce à quoi j’étais habitué, tant pour: le Canadien, le Phoenix (l’équipe junior « dans mon coin ») que pour les Sharks de East Angus (l’équipe de hockey senior A pour laquelle je travaille), le monde du hockey semblait se porter, non pas parfaitement, mais au moins, il y en avait du hockey, du vrai, du nouveau, pas en direct de « NHL21″, comme au cours de la première vague à l’époque où je ne savais pas que vague deviendrait houle. Cependant, à l’image du Canadien, tout le monde du hockey vient de partir en vrille. C’est ainsi que s’achève cette année 2021. Dans la déception, le désarroi et l’incertitude.

Peu importe ce que 2022 nous réserve, je vous souhaite d’atteindre vos objectifs, aussi fous qu’ils puissent paraître. L’idée est de poursuivre des rêves assez gros pour ne pas les perdre de vue pendant qu’on les pourchasse.

Si quelqu’un vous dit que vos rêves n’ont pas d’allure, parlez-leur de si une personne arrivant de 2018 voyait le monde actuel, comment elle réagirait. D’après moi, elle rembarquerait dans sa DeLorean.

De plus, j’en parle souvent, mais n’oublions pas cette folle épopée des Blues de St-Louis de 2019 qui ont amorcé l’année au 31e échelon du classement général. À l’époque, il s’agissait du tout dernier rang. Après une poussée irrésistible, ils sont parvenus à se qualifier pour les séries éliminatoires. Le reste appartient à l’histoire.

En 2022, je vous souhaite, bien évidemment : la santé, mais surtout de la magie, de la folie, du succès et de l’amour à ne plus savoir quoi en faire. En tout cas, une chose est sûre : si vous avez trop d’amour, vous pouvez toujours en donner. Comme dirait l’autre : » Mets-en, ce n’est pas de l’onguent! »

Allez, joyeuses fêtes. Prenez soin de vous.

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En Prolongation

Voici quelques-uns de mes textes depuis mon entrée en poste :




Tirage !
Pour avoir une chance de remporter un superbe chandail autographié de Ryan Poehling, consultez le lien ci-dessous :


Crédit image entête, NHL.com



Sources :

https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=6630229760385613&id=866709163404397

https://www.hockeycanada.ca/fr-ca/news/2011-nr-008-fr

https://www.tvasports.ca/2021/07/26/a-voir–le-parcours-exceptionnel-du-ch-en-series

https://www.journaldemontreal.com/2021/07/08/brendan-gallagher-et-phillip-danault-fortement-ebranles-1

https://www.lequotidien.com/2021/09/20/drouin-revele-avoir-souffert-de-troubles-danxiete-et-dinsomnie-8a5ee1b9f9e9914da1b0dea3646c2f8f

https://ici.radio-canada.ca/info/videos/media-8511883/carey-price-prend-une-pause-et-demande-aide

https://www.lapresse.ca/sports/hockey/2019-06-12/les-blues-champions-de-la-coupe-stanley

https://www.journaldemontreal.com/2021/12/20/la-lnh-met-sa-saison-sur-pause-1



David Leboeuf
 

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