Un duel de futures légendes!

Deux grands gardiens se sont affrontés durant les séries éliminatoires de 1994. D’un côté, un jeune loup de 21 ans et de l’autre, un européen tout près de la trentaine. Ce qu’ils avaient en commun à l’époque? Leur style, loin d’être conventionnel!

Martin Brodeur, recrue à l’époque, avait tellement impressionné la LNH, qu’il s’est mérité le trophée Calder. Au mois de septembre 1993, plusieurs médias québécois croyaient qu’Alexandre Daigle serait la recrue de l’année. Cette saison-là, la première équipe d’étoiles des recrues, mis à part le cerbère, avait comme attaquant Mikael Renberg, Jason Arnott et Oleg Petrov (ah ouin?). Au niveau défensif, on pouvait y retrouver le prolifique Boris Mironov et un certain Chris Pronger. Une légende débutait dans une équipe montée par le bon vieux Lou. Brodeur a aussi façonné son style avec un certain Vladislav Tretiak. Toutefois, excluant son habilité monstrueuse avec sa mitaine, c’est son jeu autour du filet qui deviendra sa marque de commerce. Il était officiellement un troisième défenseur. Vous connaissez la suite!


Dominik Hasek, quant à lui,  s’est développé sur le tard. On pourrait même dire, un développement par explosion! Imaginez-vous, à l’époque où Gretzky faisait encore 130 points, Federov 120 et Bure 60 buts, Hasek avait des chiffres hors de l’ordinaire. En 1993-94, le Dominator termine la saison avec une efficacité de 0,930. Vanbiesbrouck suivait avec 0,924 et Patrick Roy fermait ce podium avec 0,918. Je tiens à préciser que sa saison 95-96 ternit quelque peu une séquence de 6 saisons incroyables. Cette année-là, il cumule un pourcentage d’arrêts de 0,920, et il termine premier quand même. Les cinq autres saisons? Minimum 0,930 à chaque fois. Il s’est même permis un 0,937 en 1998-99!  Régulièrement en 93-94, il recevait des lancers de Dave Andreychuk, d’Adam Graves ou de Cam Neely. Tous des marqueurs de 50 buts (dont deux se retrouvaient dans sa propre division.) C’est tout simplement incroyable comment cet athlète a été dominant! Il a vu partir les Lafontaine, Mogilny et Hawerchuk avant de se rendre en finale de la coupe Stanley de 1999.

Comme je consomme énormément d’archives de toutes sortes, il n’est pas rare que je prenne un 17 minutes 23 secondes de ma vie pour regarder un vidéo de la LNH sur YouTube. Voici ce que je considère comme étant l’une des plus grandes confrontations de l’histoire. Prenez-vous un bon breuvage, savourez ce duel!

 


Tirage !
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Crédit image entête, TheAthletic.com



 

Anthony Pomerleau
 

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