Tour d’horizon | Une longueur d’avance pour le CH dans la division canadienne

Il y a quelques jours, la LNH a officialisé les détails concernant sa saison 2020-21. Ainsi, les nouvelles divisions ainsi que le nouveau format des séries éliminatoires sont connus. Bref, les quatre premières positions de chacune des divisions s’affronteront au cours des deux premières rondes. Soit la première position contre la quatrième et la deuxième versus la troisième. La logique, quoi.

Aujourd’hui, je vous propose une petite série qui consiste à survoler les différentes divisions nouvellement créées dans le but d’offrir une saison aux partisans et aux organisations.

(Source : NHL.com)

Pour débuter, jetons un coup d’oeil à la fameuse division canadienne qui regroupe les différentes formations du Canada. Autre que le CH, on y retrouve les Flames, les Oilers, les Sénateurs, les Canucks, les Jets ainsi que les Maple Leafs. Des quatre divisions, elle est la plus petite également avec 7 formations, alors que les divisions Ouest, Centrale et Est en compte 8. Un avantage ? D’une certaine manière, oui. Selon l’annonce de la LNH, chacune des équipes affrontera 8 fois chaque membre de leur division, ce qui donne un calendrier de 56 matchs.



Les Flames de Calgary

Au sein de la division canadienne, les Flames pourraient peut-être se révéler autant comme une belle surprise que comme une déception. L’ajout de Markstrom devant le filet et de Domingue pour le seconder pourrait bien aider, mais serait-ce assez ? J’en doute. Pour compétitionner, les meilleurs devront être les meilleurs. C’est donc dire que des joueurs comme Gaudreau, Monahan et Tkachuk devront se présenter soir après soir. Sans quoi, la courte saison pourrait être très longue à Calgary.

Les Oilers d’Edmonton

Poursuivons avec la deuxième formation de l’Alberta, les Oilers d’Edmonton. Oui, ces fameux Oilers. Depuis bien longtemps que j’ai arrêté de me prononcer sur les possibles performances de cette équipe. Les Oilers nous ont tellement déçus à plusieurs reprises qu’il est difficile de prédire leur saison. Malgré les miracles de McDavid et Draisaitl, je m’attends à une déception encore. L’organisation n’a pas apporté de changements réellement au cours de la saison morte, je ne vois donc pas pourquoi les résultats seraient différents.

Les Canadiens de Montréal

Ce n’est pas un secret, le CH est probablement l’équipe qui s’est le plus améliorée au cours des derniers mois. En termes de talent brut et en termes de profondeur, le Tricolore n’est plus du tout dans la même mentalité que les dernières années. En effet, les acquisitions réalisées par Marc Bergevin abondent dans ce sens. Il est clair que le Bleu-blanc-rouge vise la Coupe Stanley. Puis, avec les multiples vétérans d’expérience qui s’amène à Montréal en Jake Allen, Corey Perry, Tyler Toffoli et Joel Edmundson, le noyau de leaders est plus solide que jamais. Plus talentueux et plus robuste que les dernières années, Claude Julien a tous les outils pour mener son équipe à de belles performances, et pourquoi pas, une Coupe Stanley.

De plus, le Tricolore possède dorénavant une formation imposante et fatigante. La petite équipe facile à jouer contre fait maintenant place à des joueurs robustes qui rendront la vie difficile aux adversaires. Et ça, c’est sans compter l’expérience de la coupe Stanley qui est présente à Montréal maintenant.



Les Sénateurs d’Ottawa

Tout comme son homologue de Montréal, le DG des Sens a profité de la saison morte pour bouger énormément. Ainsi, il a réussi à améliorer sa formation à un point tel que je ne serais pas surpris de voir les Sénateurs faire partie du portrait des séries. L’ajout d’un gars comme Galchenyuk, peu importe les critiques qui s’attaquent à lui, ne peut pas faire de tort. Galchy reste un attaquant capable d’inscrire une cinquantaine de points dans une saison de 82 matchs. De plus, l’ajout de Dadonov aidera certainement l’attaque des Sénateurs. Avec une jeune équipe dans l’ensemble, les pions se mettent en place à Ottawa. Peut-être pas cette année, mais bientôt, les Sénateurs représenteront une menace dans la ligue.



Les Maple Leafs de Toronto

Les Leafs possèdent une formation remplie de talent. Tout le monde le sait. Par contre, au niveau du leadership, ça semble faire défaut. C’est pour cela que j’ai beaucoup de mal à voir cette formation comme une réelle formation aspirante. Oui, Mitch Marner, Auston Matthews, John Tavares et compagnie permettront à l’équipe de connaître une excellente saison. Au moins, Joe Thornton et Wayne Simmonds seront là pour limiter les dégâts, mais il manquera des ingrédients lors des séries à mon avis. Heureusement, Kyle Dubas a encore du temps pour régler cela.

Les Canucks de Vancouver

Incapable de faire de grands coups, les Canucks amorceront la prochaine saison avec sensiblement la même formation. Malgré tout, ils risquent d’être menaçants. À l’attaque, la perte de Tyler Toffoli pourrait faire mal. Ça ne devrait toutefois pas être catastrophique si les attaquants qui doivent se lever prennent leurs responsabilités. Devant le filet, le duo Holtby-Demko en sera un très bon dans les circonstances que l’on connaît. Un beau mélange de jeunesse et de vétérans forme cette formation. Au final, ils devraient se battre pour une place en série. Une formation de milieu de peloton, je dirais. L’environnement extérieur risque fortement d’influencer leurs performances.

Les Jets de Winnipeg

Dans l’ensemble, les Jets présenteront un alignement assez semblable à la saison dernière. J’ai bien peur que l’acquisition d’un joueur de soutien en Paul Stastny ne soit pas assez pour permettre aux Jets de se démarquer. Personnellement, j’ai beaucoup de points d’interrogation envers cette formation. Soit elle me surprendra, soit elle me décevra. Tout dépendra des performances collectives de l’équipe.



Mes prédictions

Conclusion

Bien qu’il sera intéressant de voir les équipes canadiennes en actions à plusieurs reprises, cela impliquera beaucoup de temps dans les airs pour les différentes formations. Je m’attends à ce que les équipes ayant le plus de profondeur tirent avantage de la situation. En ce sens, on peut dire que Marc Bergevin a bien réussi son travail lors de la saison morte.

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Crédit image entête, NHL.com





Félix Gosselin
 

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