Shea Weber, un peu de positif…

Ce n’est pas un secret, Shea Weber ne connaît pas sa meilleure saison sur la glace, alors que le Tricolore a grandement besoin de lui. Avec son énorme salaire et la contrainte du plafond salarial qui menotte Marc Bergevin à ce moment de la saison où les bonnes équipes ajoutent des munitions en vue des séries éliminatoires, le capitaine est loin de faire l’unanimité chez les partisans. Alors que le Tricolore souhaite se rendre loin cette saison, il n’a vraiment pas choisi le bon moment pour connaître des performances plus difficiles.

Donc, ce soir, je me baigne dans l’eau chaude, car les prochaines lignes seront positives. Et oui, ça suffit le négativisme à Montréal.

Malgré tous les déboires défensifs de Shea Weber cette saison, il faut avouer que le vétéran n’a rien perdu de son puissant tir. Sans excuser ses performances plus difficiles en défensive, il ne faut pas oublier que le Man Mountain ne rajeunit pas non plus. Qu’on le veuille ou non, à 35 ans, c’est belles années sont derrière lui.



Cependant, l’âge ne semble pas avoir affecté la précision de ses tirs. En effet, malgré une croyance populaire assez forte depuis quelques mois, les chiffres prouvent que Weber cadre ses tirs de manière assez constante encore. C’est presque la moitié des lancers qui nécessitent l’intervention du gardien adverse. Pas si mal pour un gars qui vise constamment à côté du but. Si Shea ne sait pas cadrer ses tirs, et bien, il n’y en a pas beaucoup qui savent le faire non plus.



Bref, vous aurez un argument de plus lorsqu’un hater de Weber tentera de prouver que Shea n’est plus capable de se servir de son puissant tir pour participer à l’offensive de son équipe ou, du moins, essayer. Pour le reste, j’espère bien que Weber sera en mesure de retrouver ses repères en défensive très bientôt, car le Tricolore en a grandement besoin avec la compétition relevée et la course serrée de la division Nord.

De plus, le contrat de Weber peut faire peur à certains. Il faut toutefois savoir que ce contrat ne met pas le CH dans le pétrin, si ce n’est que de rendre la tâche un peu plus ardue afin de respecter le plafond salarial. Le contrat de Shea Weber est bâti afin que la majeure partie du salaire soit déjà dépensée au début du contrat. Donc, oui, il conserve un impact important au niveau de la masse salariale, mais l’équipe pour laquelle il s’aligne n’a pas besoin de dépenser plusieurs millions de dollars. Malgré la vieillesse, cela peut être un aspect qui rend le joueur intéressant pour les équipes ayant un plus petit budget comme les Coyotes de l’Arizona ou les Sénateurs d’Ottawa. Puis, advenant une retraite prématurée, ce sont plutôt les Preds qui en seraient les grands perdants.

(Source : Capfriendly.com)

Cette saison, le défenseur de 35 ans a atteint le plateau des 1000 matchs dans la LNH. Au cours de ses 31 matchs de la présente campagne, il a accumulé 5 buts et 9 mentions d’aide ainsi que 22 minutes de pénalité. Il affiche actuellement un différentiel de 1 pour la saison. En carrière, soit en 1021 matchs au moment d’écrire ces lignes, ce sont 584 points qu’il a inscrits sans compter ses expériences de championnat du monde et des Jeux olympiques au sein d’Équipe Canada.

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En Prolongation

Il faut avouer que Weber est laissé à lui-même :

Des mesures désespérées en ces temps désespérés


Tirage !
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Crédit image entête, NHL.com



Félix Gosselin
 

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