Que nous prépare la nouvelle direction ?

Le congédiement de Dominique Ducharme était devenu inévitable. Avec une saison aussi affreuse, je ne peux pas vous nommer un entraîneur qui s’en serait sorti indemne. Lors de leur arrivée, le duo Gorton-Hughes avait affirmé que Ducharme resterait jusqu’à la fin de saison, mais les insuccès des derniers matchs ont forcé la main des dirigeants à réfléchir. Sur le coup de midi, on apprenait le départ de Dom. Un gros merci à lui pour ses 5 saisons avec le Tricolore et la belle surprise lors des séries éliminatoires la saison dernière.



Suite à ce congédiement, il a été annoncé que le nouvel entraîneur du CH serait connu au début de la soirée. Il n’en fallait pas plus pour démarrer la machine à rumeurs pour quelques heures. Bob Hartley, Patrick Roy, Guy Boucher, Guy Carbonneau, Alain Vigneault, Marc-André Breault… Tous les noms possibles sont sortis. Après quelques recherches, certains ont trouvé un ami de Kent Hughes, Jim Montgomery. Vous serez sûrement surpris, mais sur les réseaux sociaux, des gens se plaignaient déjà qu’on engageait encore un anglophone. Qu’il soit né à Montréal et qu’il parle bien le français n’est pas important. On l’a vu avec Kent. D’autres nous rappelaient ses problèmes d’alcoolisme. Bref, je me demande bien pourquoi les joueurs et dirigeants ne veulent pas venir à Montréal. C’est une énigme pour Sherlock Holmes. Peu avant l’annonce officielle, le nom de Martin St-Louis a commencé à circuler. Bien connu des Québécois pour ses exploits avec le Lightning, les gens ont tout de suite critiqué son peu d’expérience dans le monde du coaching. Sur son C.V. : entraîneur dans le U13 AAA (ou Pee-Wee AAA pour ceux qui ne sont pas encore habitués aux nouveaux termes). Donc, pour ces gens, ce n’était pas le bon candidat puisqu’il n’a pas d’expérience. Et en début de soirée, l’annonce officielle est faite et Martin St-Louis est nommé entraîneur-chef des Canadiens de Montréal.

Comme l’a dit lui-même l’heureux élu, il s’est préparé à ce moment depuis plusieurs années. Même si son expérience est limitée, entraîneur avec les « très junior » comme dirait Marc-André Perreault de TVA Sports, St-Louis s’est dit prêt à relever le défi comme il l’a toujours fait dans sa carrière. Il va prendre la chance qui lui a été donnée pour faire sa place. Parlant de place, j’ai pu lire sur Twitter le message d’Anthony Marcotte, descripteur du Rocket de Laval au 91,9, qui écrivait ceci : « Un homme de hockey bien branché dans le monde du hockey me fait part de sa théorie : St-Louis arrive pour assurer l’intérim et évaluer les joueurs en place dans les derniers mois de la saison et accède ensuite au poste d’AGM. Et Patrick Roy arriverait comme entraîneur l’an prochain. »



J’aime bien cette idée. Si St-Louis nous a fait part de son désir de faire sa place, mais que derrière tout ça c’était une place dans la haute direction, ça pourrait être bien de connaître le pouls des joueurs dans la chambre et sur la glace. Comme on dit, laissons la chance au coureur. Pour ce qui est de ce que St-Louis et Hughes nous ont dit hier, le « fit » semble parfait dans la philosophie que nos nouveaux dirigeants veulent amener à Montréal. Peut-être qu’il pourra ramener la fierté d’enfiler l’uniforme tricolore. Il pourrait même convaincre son ami, Vincent Lecavalier, de se joindre à l’organisation un jour.

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En Prolongation

Flashback de 1995 : un DG et un entraîneur-chef sans expérience


Crédit image entête, NHL.com



Marc-André Breault
 

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