On y va à trois… À trois contre trois!

Ce n’est pas un secret pour personne, mais je suis un passionné quasi-maladif de hockey. J’espère sincèrement ne jamais avoir un jour besoin d’une transfusion, car mon groupe sanguin est le Jofa positif au facteur Sherwood. Ouin, je suis un vieux modèle… Mais je fonctionne encore!

Même si pour les non-amateurs, il y a suffisamment de hockey, et le hockey n’est pas un sport d’été, moi, dès le lendemain du jour où la Coupe Stanley est remise, j’en prendrais encore. « Allez, gang, l’autre équipe n’était pas prête. On recommence la série! Oh, allez, juste une fois! Oh, mais cette fois, ce sera une série 50 de 99, rien d’extraordinaire, d’accord? » Mais c’est généralement lors de cette journée, celle suivant la fin officielle des activités de la Ligue jusqu’à l’automne, qu’on apprend que la moitié des joueurs encore en vie jouaient avec un membre cassé ou des os fêlés qui tentaient avec du ruban adhésif. Disons qu’on va les laisser se reposer. Ce n’est pas le soccer ici. Ils sont blessés pour vrai.



… Oh, d’accord, je sais qu’il y a encore des joueurs de soccer intègres, mais c’est rarement eux qu’on voit au bulletin de nouvelles! Bon, si vous n’aimez pas ma blague, je vais assumer mes dires et accepter mon carton rouge. Je vais même m’en servir pour faire un beau bricolage!

Toujours est-il que je trouve cette période sans hockey relativement longue, surtout le soir, quand les enfants sont couchés… Juste avant qu’ils ne descendent au salon pour me poser une question qui ne pouvait absolument pas attendre une minute de plus…

Papa, est-ce que les pingouins ont des genoux? Et si on insère une tranche de simili-poulet dans le lecteur DVD, est-ce que ça va jouer les images de la vie du simili-poulet?

Chaque fois, je réponds la même chose : « Tant qu’à me déranger pour des questions inutiles, au moins, poses-en des bonnes. Par exemple : est-ce que les Pokémon ne savent dire que leur nom ou bien leur nom leur a été attribué en fonction de la seule chose qu’ils pouvaient dire, hein, hein, hein? »

Quelle ne fut donc pas ma joie au cours de cette période sans hockey ne datant pas de 1993, de découvrir la ligue de hockey 3Ice, un championnat de hockey où les équipes n’envoient en tout temps que trois joueurs sur la glace, comme en période de prolongation dans la Ligue nationale finalement. Nous avons donc droit à du jeu fluide et rapide

C’est effectivement le 20 août dernier, soit il n’y a pas si longtemps, que s’est soldée la saison régulière et les matchs éliminatoires qui l’ont suivie, au sein de la 3Ice, la toute nouvelle Ligue de hockey constituée de six équipes évoluant à trois contre trois. Chaque équipe compte huit joueurs et le calendrier s’étale à travers neuf villes nord-américaines. Il sont d’ailleurs venus divertir les amateurs de la capitale du Québec… Québec.



Vous me connaissez, je suis un amoureux nostalgique et invétéré du hockey. Peut-être est-ce en raison de mon âge, mais ma période préférée dans l’histoire du hockey est celle circonscrite entre 1970 et 2000. En même temps, comment ne pas s’extasier devant des images des prouesses des joueurs des années 50 et 60, mais les décennies 70, 80 et 90 ont ce petit quelque chose qui fait vibrer ma fibre sentimentale. Peut-être est-ce parce que j’ai vécu mon enfance au cours de cette période de toutes les innovations. S’il y a un autre beau côté de cette période marquante, soit de 70 à 2000, est que c’est lors de cette période que le public a pu voir à l’œuvre les différents entraîneurs en chef des équipes de la 3Ice.

Le premier entraîneur parmi les six en charge d’une équipe est celui qui a su mener son équipe au sommet…

Oh, j’ai une idée : avec des indices, essayez de deviner de quel joueur il s’agit. Je pourrais vous dire de ne pas tricher, mais si vous le faites, c’est vous que vous pénaliserez car vous bouderez votre plaisir.

Le premier entraîneur est né le 17 juillet 1956 en Saskatchewan…

Tu m’as pris ma feeeeeeeemmeee! Elle m’a cri…. Là, pour un gars de Regina!

Désolé.

Toujours est-il qu’il s’est fait d’abord connaître comme joueur de centre au sein de la Trio Grande des Islanders de New-York des années 80 avec lesquels il remporta quatre coupes Stanley consécutives. Il en gagna notamment deux de plus avec les Penguins de Pittsburgh des années 91 et 92.

De qui je parle? Les réponses se trouveront à la fin du texte, telle une Coupe Stanley à la fin d’une éreintante saison et d’une éprouvante après-saison.

Le deuxième entraîneur est celui qui a su mener son équipe au sommet du classement général au terme de la saison régulière, mais nous l’avons vu souvent : ce qui compte, c’est le gros trophée. C’est de celui-ci dont on parlera…

À moins qu’il s’agisse d’une équipe qui se rende en finale de la Coupe Stanley et l’année suivante elle finisse au 32e et dernier rang.

Bref.



L’entraîneur en question peut se targuer d’être le premier joueur de nationalité américaine à avoir compté plus de 500 buts et à avoir amassé plus de 1000 points en carrière. L’ailier droit qui, comme Martin St-Louis, n’a jamais été repêché, a soulevé la Coupe avec Calgary en 1989… Et avec le premier entraîneur de qui je vous ai parlé, en 1991 et 1992, avec les Penguins de Pittsburgh. De qui est-ce que je parle?

Le troisième entraîneur est lui aussi un joueur né aux États-Unis. Quant à lui, son principal fait d’arme, hormis d’avoir joué pour les Canadiens de Montréal et d’avoir remporté la Coupe Stanley avec eux, est d’avoir été le premier Américain à connaître trois saisons consécutives de de 50 buts, alors qu’il était membre de la Legion of Doom….De qui est-ce que je parle?

(Bruit de suspense…)

Le quatrième entraîneur mystère…

Dit comme ça, on dirait qu’il va arriver déguisé et qu’il va se mettre à chanter …

Est le seul joueur à avoir remporté quatre Coupes au cours des années 90…

Non, ce n’est pas Corey Perry. Bon ok, je m’excuse. Elle était facile.

Peut-être est-ce parce que les Penguins du début des années 90 étaient une équipe légendaire, mais le joueur dont il est question, comme les deux premiers entraîneurs vedettes, a remporté la Coupe Stanley, en 1991 et 1992. La différence est que le joueur en question a aussi réussi à soulever le précieux trophée en 1997 et 1998 avec les Red Wings de Détroit, soit pour son deuxième bloc de deux triomphes consécutifs au cours d’une même décennie. De qui s’agit-il?

Tout comme le troisième entraîneur mystère, le cinquième à diriger une équipe a soulevé la Coupe Stanley avec les Canadiens de Montréal, en 1993. Dans le cas présent, le joueur évoluant à l’attaque mais étant reconnu pour ses aptitudes défensives, ce qui lui a valu de remporter trois trophées Selke, a joué son hockey junior à Chicoutimi où il attira l’attention des Canadiens. Étant un Glorieux dans l’âme, il revint diriger le Canadien de Montréal, mais il ne put jamais goûter à nouveau l’ivresse de soulever le Graal du hockey professionnel à Montréal. Néanmoins, il essaya de remettre la main sur le précieux trophée en arborant une sucrée de belle cravate…

Et on dira même qu’elle portait chance…

De qui est-ce qu’on parle ici?

Le sixième entraîneur dont on tente de découvrir l’identité, contrairement à ses prédécesseurs, il n’est pas un attaquant….ni même un joueur. Il s’agit effectivement d’un gardien de but. Ce dernier fut celui qui défendit la cage des Oilers d’Edmonton avec lesquels il remporta cinq Coupes Stanley, alors qu’un certain Wayne Gretzky réécrivait le livre des records et marquait l’imaginaire de par le monde. Il fut notamment nommé comme un des 100 plus grands joueurs de l’histoire de la Ligue, à l’occasion du centenaire de la Ligue nationale de hockey. De qui est-ce que je parle?

C’est donc en étant, bien évidemment, un public conquis d’avance, que je me suis délecté de cette nouvelle formule. Honnêtement, bien que je sois légèrement vieux-jeu, j’ai bien apprécié. Rien ne battra jamais, pour moi, le hockey tel que la majorité le connaît, mais ce ne fut pas comme lorsqu’une chanson devenue classique est reprise et, tout au long de l’écoute, je me demande: poooourquuuoiiiiii? Ou lorsque, avides de recettes…

Mais pas celles de boulettes de tofu au chou kale …



Des compagnies de production de films adaptent des films légendaires d’hier au goût du jour. Non, mais si ça a fonctionné une fois, pourquoi ça ne fonctionnerait pas une seconde fois? À l’image de quand j’écoute une reprise d’une chanson légendaire, je me demande…

Finalement, est-ce que ça a des genoux, un pingouin?

Bref.

En terminant, je tiens à lever mon chapeau à ceux qui osent, qui tentent et que, si ça ne fonctionne pas, ils réessaient d’une autre façon. À force de frapper à une porte, elle va finir par ouvrir, ne serait-ce que pour que quelqu’un réponde : « Désolé, on est fermé. Ça n’existe plus, le « Distribution au Consommateur. Bon, bien je retourne dans les années 90. Bye. »

Après tout, comme l’a justement dit le grand Wayne Gretzky : « Tu manques 100% des lancers que tu ne tentes pas. » Dans le cas présent, ils ont essayé et, en ce qui me concerne, ils ont marqué.

Pour vous abonner au Herald, suivez ces liens : Facebook , Instagram et Twitter. Si vous avez aimé cet article, n’hésitez pas à le partager !

Réponses au quiz:

1. Bryan Trottier

2. Joe Mullen

3. John LeClair

4. Larry Murphy

5. Guy Carbonneau

6. Grant Fuhr


En Prolongation

Lettre à ma petite fille…


Crédit image entête, CBSSports.com



Sources:

https://www.rds.ca/hockey/hockey-guy-carbonneau-et-7-autres-anciens-joueurs-dirigeront-dans-la-ligue-3ice-a-l-ete-2021-1.7483930

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Bryan_Trottier

https://www.3ice.com/teams

https://www.facebook.com/3ICEhockey/

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Joseph_Mullen

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Larry_Murphy

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/John_LeClair

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Guy_Carbonneau

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Grant_Fuhr

David Leboeuf
 

%d blogueurs aiment cette page :