On vise Connor Bédard ! Vraiment ?

Tout comme moi, vous avez sûrement entendu 2-3 millions de fois la saison dernière des phrases et des jeux de mots à n’en plus finir pour dire la même chose; on veut Shane Wright. Eh bien, ils ont eu raison finalement, mais ils n’avaient pas le bon nom. Ce fut Juraj Slafkovsky. Que vous le croyiez ou non, certains partisans parlaient et parlent encore de Connor Bédard. Heureusement pour lui, il est un exceptionnel et à moins qu’un autre joueur se développe de manière inattendue d’ici là, il sera assurément le choix #1.

J’en ai déjà parlé et je vais en reparler: je comprends les gens de vouloir un tel joueur dans leur équipe. Pour cette fois, il ne devrait pas y avoir de débat sur le premier choix, malgré qu’il y en aura pareil parce que certaines personnes ne sont pas capables de voir de l’unanimité. Mais, qu’on le veuille ou non, viser le dernier rang est pratiquement impossible. Pourtant, j’entends dire souvent que c’est facile. Tu as juste à échanger tous tes vétérans et aller chercher de jeunes joueurs. Et si tes jeunes joueurs se créaient une chimie ensemble et se mettaient à gagner des matchs ? Parce que, selon moi, c’est la seule façon d’espérer de finir dernier, mais rien ne garantit que les joueurs ne performeront pas et rien ne garantit que nous allons gagner la loterie deux années de suite. Donc, j’ai beaucoup de misère à dire qu’on doit y aller pour un joueur en particulier quand on sait très bien qu’il n’y a rien de garanti.




La saison dernière fut une saison hors norme. Avec Shea Weber et Carey Price qui n’ont pas joué de la saison ou presque, l’équipe perdait deux gros morceaux de son puzzle. Ce fut un record de la l’histoire de la LNH pour une équipe, d’avoir eu autant de blessés dans une même saison. Mais, sur papier, cette équipe-là était classée près des séries quand même. Personne en début de saison ne voyait cette équipe-là 32e au classement général. Un paquet de choses ont fait en sorte qu’elle a terminé 32e, et c’est tant mieux. On a pu avoir un excellent choix de repêchage. Mais, personne de logique ne les voyait là. Et encore une fois, c’est la même chose pour cette année. Quoique, après une saison aussi décevante, je vois déjà des gens les classer au dernier rang. Cependant, la saison est encore loin d’être commencée. Modérons nos attentes et voyons ce que Kent Hughes et Jeff Gorton nous mettront comme équipe sur la glace au mois d’octobre avant de dire quoique ce soit. Et même là, une saison dure 82 matchs et il y a des possibilités d’échanges durant les trois quarts de la saison. On ne peut pas du tout deviner ce qui va se passer.

Vous pouvez croire qu’ils termineront derniers, dans les 5 derniers ou dans les 10 derniers, personne n’aura raison avant la fin de la saison. On l’a vu la saison dernière, on ne sait jamais ce qui peut arriver. C’est la beauté de la chose. Doit-on viser Bédard ? Je ne crois pas, mais espérons que nous pourrons repêcher un autre joueur qui pourra avoir un impact sur l’avenir de l’équipe. J’ai entendu dire, au moins une fois, que le repêchage 2023 allait être une grosse année. On va souhaiter que ce soit vrai et que nous puissions travailler avec quelques jeunes talentueux pour grossir encore notre banque d’espoirs.

Profitez bien de la fin de votre été. Le hockey reviendra bien assez tôt.

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En Prolongation

Est-ce que le jeu en vaut la chandelle ?


Crédit image entête, NHL.com

Marc-André Breault
 

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