Mesures inhabituelles pour une saison inhabituelle

Lorsque la LNH a annoncé qu’elle allait de l’avant avec une saison condensée de 56 matchs, les joueurs, les entraîneurs et les directeurs généraux savaient que ce serait difficile. Les DG doivent composer avec un plafond salarial qui stagne, peut-être pour encore quelques années, et ont des joueurs à signer. Les entraîneurs et les joueurs n’ont pas pu profiter d’un vrai camp d’entraînement approprié, avec des matchs préparatoires, pour mettre en œuvre les systèmes et se mettre en forme. Un réalignement de division, fait pour créer ou entretenir des rivalités géographiques étroites face aux mêmes équipes, huit à dix fois dans la même saison, garantit du mauvais sang. Comme chaque match en est un à quatre points, l’intensité grimpe en flèche. Ensuite, mettez tout cela dans une saison plus courte, jouez presque tous les deux jours et vous pouvez voir comment la fatigue, physique et mentale, s’est installée et va continuer de s’installer.



Jouer autant de matchs en si peu de temps et avec un haut niveau de rivalité et d’intensité est une chose au niveau junior. Mais au junior, on parle d’adolescents et de quelques jeunes de 20 ans avec toute l’énergie du monde. Le niveau de jeu ou la qualité de l’opposition est loin d’être ce qu’il est dans la LNH. Et l’âge des joueurs est également différent. Lorsque vous arrivez à un certain moment de votre vie, en particulier après des années de hockey de haut niveau, vous commencez à le ressentir. Ce qui prenait quelques heures pour récupérer prend dorénavant quelques jours. Plus vous vieillissez, plus ça empire.

Le repos est la clé

C’est là que le coaching proactif portera ses fruits. Les équipes plus jeunes récupéreront plus rapidement. Les jeunes joueurs le font. Mais les vétérans, souvent utilisés un peu plus, commenceront à ressentir de la fatigue plus rapidement et plus souvent. Leur permettre de se reposer correctement, peut-être gérer leurs minutes avec plus d’attention que jamais auparavant pourrait faire la différence.

Shea Weber

À l’époque, je me souviens quand le personnel d’entraîneurs des Canadiens donnait des jours de congé à des vétérans comme Guy Carbonneau et Larry Robinson, entre autres. Je me souviens que l’organisation les avait envoyés en Floride pour se reposer sur la plage pendant quelques jours, tandis que leurs coéquipiers continuaient à s’entraîner.

Le Tricolore n’est pas obligé d’aller jusque-là, mais il devrait certainement donner des jours de congé à des gars comme Shea Weber, Jeff Petry, Carey Price, Brendan Gallagher, Corey Perry et compagnie. Je dirais au moins un jour ou deux de plus par semaine que pour leurs homologues plus jeunes. Il serait également avantageux de permettre aux jeunes de s’entraîner ici et là. De plus, si le plafond le permet, exploitez un peu plus le Taxi Squad. Michael Frolik n’a pas encore vu la glace. En ne l’utilisant pas, il sera complètement rouillé si ou quand l’équipe aura besoin de lui.


Bergevin discute avec Nashville?

Nous avons récemment discuté du besoin des Canadiens d’un défenseur comme Mattias Ekholm dans le top duo. Il semble que Marc Bergevin pense de la même manière et que son intérêt pour le défenseur des Predators remonte bien avant la blessure de Ben Chiarot, selon The Fourth Period. Selon la même source, Montréal s’est également renseignée sur la disponibilité de Fillip Forsberg. On sait que David Poile et Bergevin n’ont pas peur d’appuyer sur la gâchette pour les grosses transactions et ils en ont effectué une, il y a quelques années, qui a suscité beaucoup d’émotions à Montréal.

Bien sûr, il y a plusieurs autres défenseurs disponibles qu’Ekholm et il est très possible que Bergevin en retire un du champ gauche, comme il l’a fait à plusieurs reprises. Quoi qu’il en soit, un défenseur gaucher Top-4, un joueur doué avec la rondelle, est le plus grand besoin de l’équipe. Suivi de près par un vétéran joueur de centre pour les mises au jeu. Avec Carey Price de retour sur la bonne voie (4-1-1, 0,950 Sv% et 1,50 GAA en mars – avant le match d’hier -), cela contribuerait à aider le Tricolore à se qualifier pour les séries éliminatoires et qui sait? Peut-être même, y connaître un certain succès. Observez Bergevin, pour voir combien, historiquement, il aime appuyer sur la gâchette avant la date limite des transactions. La date d’échéance de cette année est le 12 avril. Go Habs Go!

Par JD Lagrange


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Crédit image entête, JDLagrange.com



 

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