Le Tricolore, une équipe qui s’est affaiblie dans les dernières semaines…

Sortir une équipe de la médiocrité n’est pas une tâche facile. Regardez les Buffalo Sabres, par exemple. Ils n’arrivent tout simplement pas à sortir de la cave de la LNH. En dépit de quelques améliorations récentes, les Oilers d’Edmonton, même avec Connor McDavid, ont du mal à devenir une équipe prise au sérieux. Les Maple Leafs de Toronto, malgré quelques bonnes saisons régulières, n’ont pas gagné une seule série du tournoi printanier en 17 ans ! Ainsi, lorsque les Canadiens de Montréal ont annoncé Marc Bergevin comme nouveau directeur général de l’équipe en mai 2012, tout le monde savait qu’il aurait du pain sur la planche… y compris lui-même.



Depuis son arrivée, personne ne s’entend sur la réussite de Bergevin. Vous avez un groupe qui ne sera jamais satisfait de lui, des sentiments créés en juin 2016 quand il a osé échanger le favori des fans P.K. Subban. Ces gens ne changeront jamais d’avis et ne seront pas heureux tant qu’il ne partira pas de son propre chef ou mieux (pour eux), lorsqu’il sera congédié. Mais dans la LNH, Bergevin est connu comme l’un des meilleurs DG de la ligue, terminant trois fois dans le top 3 du vote pour le directeur général de l’année au cours de ses neuf années de mandat.

Il y a quelques semaines, les Canadiens ont surpris le monde du hockey en éliminant Toronto, Winnipeg et Vegas pour se rendre jusqu’en finale de la Coupe Stanley. Cela a insufflé un peu d’espoir à une base de fans qui vivait des montagnes russes depuis déjà trop d’années. On peut sentir le vent de positivité qui souffle sur toute l’organisation, voyant que l’avenir est brillant à Montréal. Mais cela ne veut pas dire qu’il n’y aura pas de revers ou que ce sera facile…

Une saison morte mouvementée

Nous en avons parlé récemment, alors n’entrons pas dans les détails, mais l’intersaison a été très chargée et mouvementée jusqu’à présent chez les Canadiens. Bien que le repêchage ait suscité l’ire et l’encre des médias, la nouvelle la plus dévastatrice pour le hockey a été l’annonce par Bergevin que le capitaine Shea Weber sera absent pour la saison et que sa carrière pourrait être terminée. Le trou que cela a créé chez les Canadiens est énorme, plus grand que ce que certains fans veulent croire, et cela change tout.

L’été n’est pas encore terminé et Bergevin a, dans le passé, effectué des transactions en septembre. Nous nous souvenons tous qu’il a envoyé Max Pacioretty à Vegas, obtenant Tomas Tatar et Nick Suzuki (et un choix de deuxième tour) dans le processus. Ainsi, alors que les directeurs généraux prennent un repos bien mérité en août, l’intersaison est loin d’être terminée.



Des départs et des arrivées

Au moment où nous écrivons ces lignes, voici un aperçu des changements apportés à l’équipe jusqu’à présent :

Départs :

  • Shea Weber
  • Tomas Tatar
  • Phillip Danault
  • Corey Perry
  • Eric Staal
  • Erik Gustafsson
  • Jon Merrill

Arrivées :

  • Mike Hoffman
  • Cédric Paquette
  • Mathieu Perreault
  • David Savard
  • Chris Wideman

Formation potentielle :

Drouin – Suzuki – Caufield
Hoffman – Kotkaniemi – Anderson
Toffoli – Poehling – Gallagher
Lehkonen – Evans – Armia
Paquette – Perreault – Byron (LTIR)

Edmundson – Petry
Chiarot – Savard
Romanov – Wideman
Kulak- Weber (LTIR)

Price – Allen

En regardant cette formation, on constate qu’elle est plus faible que celle que nous avons vue en séries éliminatoires. C’est particulièrement évident en défense, car il est évident que le duo de gardiens Price et Allen va beaucoup manquer de Shea Weber. Alors que les fans clameront haut et fort qu’il avait ralenti, il était la colonne vertébrale de cette défense, jouant les minutes les plus difficiles contre les lignes supérieures de l’adversaire. Et non, David Savard ne pourra pas prendre ces minutes à long terme.



Ce n’est pas une équipe de séries éliminatoires !

Sont-ils meilleurs que Tampa Bay, Toronto, Boston et la Floride (très améliorée) ? Ce sont les équipes qu’ils devront dépasser pour se qualifier pour les séries éliminatoires. Et s’ils le font, ce sont les équipes qu’ils devront battre pour avancer.

Si les Canadiens veulent participer aux séries éliminatoires la saison prochaine, Bergevin doit trouver un défenseur droitier de première paire. Si ce n’est pas le cas, les Canadiens se retrouveront à l’écart et les appels à son licenciement seront plus forts que jamais. C’est dur d’être un directeur général de la LNH, n’est-ce pas ? Go Habs Go !

Par JD Lagrange

Pour vous abonner au Herald, suivez ces liens : Facebook , Instagram et Twitter. Si vous avez aimé cet article, n’hésitez pas à le partager !




En Prolongation

Une comparaison qui pourrait en surprendre plus d’un, ça vaut le coup de lire ce billet :

Suzuki ou Vilardi ?




Tirage !
Pour avoir une chance de remporter un superbe chandail autographié de Ryan Poehling, consultez le lien ci-dessous :


Crédit image entête, JDLagrange.com



Invité Spécial
 

%d blogueurs aiment cette page :