Le parcours du Tricolore en séries, un bonbon à savourer

Plusieurs ont critiqué le fait que le Canadien de Montréal ne méritait pas sa place dans le portrait des séries éliminatoires. En quelque sorte, ils ont raison. Avant l’arrêt des activités, le CH était loin -très loin- d’une place dans le tableau. C’est le cas de le dire, les joueurs avaient déjà un pied sur les terrains de golf.

Mais bon, les circonstances sont ce qu’elles sont. Nous n’avons aucun contrôle sur cela. La formation montréalaise a donc eu droit à une seconde chance, deuxième chance dont elle s’est empressée de profiter en remportant leur série de qualification face aux Penguins de Pittsburgh. Cette victoire a causé la surprise dans l’univers de la LNH. Cependant, en est-elle vraiment une ?

Depuis quelques années, le CH nous a habitués à d’excellents débuts de saison de manière générale. C’est plutôt après une vingtaine de matchs que les choses se corsent pour nos glorieux. Prenons en compte qu’il y a eu plus de quatre mois entre le dernier match de la saison régulière et le début de la ronde de qualification en août. On peut alors considérer la reprise des activités comme une nouvelle saison.

Dans la présente série face aux Flyers, le Tricolore tire son épingle du jeu. Après s’être inclinés lors du premier match, les joueurs de la Sainte-Flanelle sont revenus en force pour humilier ses adversaires au cours du second match.



Par rapport à la sortie de Vigneault, j’ai vu beaucoup de gens dire qu’il s’agissait de ce qu’on appelle du stock de junior. Mon collègue et fondateur du site en a même écrit un excellent article que je vous invite à consulter :

La sortie de Vigneault, ce que j’en pense…

C’est aussi simple que cela.

Dans mon livre à moi, il tentait simplement de jouer dans la tête des Habs et de détourner l’attention afin de préparer ses joueurs au prochain match. Puis, il n’était pas le seul à être frustré de la performance des Flyers. La mascotte Gritty avait également beaucoup de colère à évacuer et il ne s’est pas gêné pour le faire.



À cause du boulot, je n’ai pas eu la chance de regarder beaucoup de hockey depuis le retour de la LNH. Toutefois, j’ai bien aimé ce que j’ai vu. Il est certain que l’absence de spectateurs dans les gradins rend l’ambiance quelque peu bizarre, mais bon il y a des choses pires que cela dans la vie.

Il y a beaucoup de négativisme qui gravite autour de l’organisation du bleu, blanc, rouge depuis un long moment. Même si beaucoup sont déçus d’avoir perdu le 12,5 % de chance d’obtenir Lafrenière à l’encan, je préfère voir le positif. Les jeunes ont la chance d’avoir davantage de situations pour se développer.

Maintenant, quoi ? Encourageons notre équipe favorite de ce tournoi estival, peu importe quelle est votre équipe. Dans mon cas, je me range derrière l’équipe qui a marqué mon enfance. Les matchs disputés par les joueurs sont tout simplement savoureux. Les Canadiens pourraient-ils être l’équipe cendrillon de 2020 ? Probablement pas, mais laissez-moi rêver.

Pour vous abonner au Herald, suivez ces liens : Facebook et Twitter… Si vous avez aimé cet article, n’hésitez pas à le partager !




En Prolongation

Peu importe ce que les haters peuvent dire, Jacques Lemaire serait fier…

Jacques Lemaire serait fier!


Tirage !
Pour avoir une chance de remporter un superbe chandail autographié de Ryan Poehling, consultez le lien ci-dessous :


Crédit image entête, AFP



Félix Gosselin
 

%d blogueurs aiment cette page :