Kyle Turris en arrache…

Kyle Turris a eu un parcours singulier. On se rappelle souvent de lui d’abord à cause de sa charmante petite grève de son temps avec les Yotes, qui en avaient fait leur première sélection, 3e au total, à l’encan 2007, derrière James Van Riemsdyk et un certain Patrick Kane… Mais quand il a finalement obtenu gain de cause et plier ses bagages en direction d’Ottawa, le joueur de centre est rapidement passé au niveau supérieur, cumulant trois campagnes d’environ 25 buts et 55 à 60 points avec les Sénateurs, en plus de se démarquer par son jeu défensif.



De sorte que, lorsque les Sens ont procédé à l’acquisition de Matt Duchene, Turris, devenu par le fait même disponible, est passé aux Preds. Pour obtenir ses services, David Poile a dû se résoudre à laisser partir, entre autres, le jeune Samuel Girard, croyant sans doute que Turris viendrait compléter une solide ligne de centre avec Ryan Johansen pour pivoter le premier trio et Nick Bonino au centre de la troisième unité.

Malheureusement pour tout ce beau monde, les choses ne sont pas exactement déroulées comme prévu… Les Prédateurs ont rapidement désenchanté, non pas pour sa production offensive (42 points en 65 matchs, on a déjà vu pire !), mais pour son jeu d’ensemble. Les deux saisons suivantes, en plus des blessures, Turris ne s’est jamais montré en mesure de retrouver sa touche. De sorte qu’on a procédé à son rachat « l’été » dernier. B’en oui, les Preds étaient à ce point convaincu qu’ils formeraient une meilleure formation sans Turris qu’ils ont préféré amputer leur masse salariale de 2M par saison pour les huit prochaines années, en comptant la saison en cours.

Ce qui nous amène au 9 octobre, lorsque Ken Holland et ses Oilers, avec un groupe d’avants manquant cruellement de profondeur, de lui faire signe. Le Canadien de 31 n’a eu d’autres choix que d’accepter une maigre entente de 2 ans qui allait lui rapporter 1.65M par saison. Une méchante débarque, quand on considère qu’il était le premier centre d’une équipe qui s’était rendue en Finale de l’Est quelques saisons auparavant…

Et maintenant, à Edmonton ? On espérait sans doute qu’il pourrait faire le travail sur le troisième trio, mais même ça, il n’y parvient pas, de sorte qu’on préfère confier cette tâche à Gaetan eHaas. Du moins, quand ce dernier est en santé.

Et comment leur en vouloir ? Avec un maigre but et seulement trois points en 12 matchs jusqu’à présent, force est d’admettre que Turris ne fait pas le travail. Pire encore, en plus d’être incapable de feeder ses ailiers, le droitier vient bon dernier au chapitre du différentiel cumulatif avec un désastreux -9. Quand ça va mal… 


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Crédit image entête, Saltwire.com



 

Tom L.D. MacAingeal
 

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