Je suis Ti-Paul

Vous savez ce que je préfère de mon poste au Hockey Herald ? Je jouis d’une totale liberté… Tant que mon sujet est lié d’une façon ou d’une autre au monde du hockey, et ça n’a même pas besoin d’être celui de la Ligue nationale ! Et comme toute ma vie (ou presque) révolutionne autour du hockey, disons que les sujets collatéraux sont nombreux!

Il n’y a pas si longtemps, sur mon fil d’actualité Facebook, j’ai vu un bel exemplum, c’est-à-dire un texte avec une morale qui s’impose d’elle-même, un peu à l’image d’une fable. Ce texte, à l’eau de rose pour certains, faisait allusion aux bouteilles d’eau, mais, comme je veux rester dans le monde du hockey, je vais changer cette bouteille pour une autre de Gatorade.

Si je faisais allusion aux frères Kostitsyn, cette bouteille contiendrait…



Non, gardons de notre bouteille de couleur phosphorescente bourrée d’électrolytes. Si vous l’achetez au Dollarama ou un autre magasin du genre, comme le C’est-Dollar-en barre! Cette bouteille vous coûtera un dollar… Minimum ! Car même certains sacs, dans ces magasins, coûtent plus d’un dollar.

Si toutefois vous décidez de l’acheter dans un dépanneur, comme chez Péperrette, le dépanneur de Pépé Roni. Cette bouteille vous coûtera près de trois dollars ou deux pour quatre dollars, si vous avez la carte de points JeN’aiPasDeCartePizzaMeFaitDeLaPeine. Vous voyez, on est déjà près du double du prix, pour la même bouteille qui est votre amie, lorsque votre estomac cabriole.

Maintenant, disons que vous décidez de vous déshydrater à l’aréna. Cette même bouteille qui me donne l’impression d’être un athlète vous coûtera un bon quatre à cinq dollars… Et si vous avez soif, au Centre Bell, ils offrent maintenant le financement AccorD, si vous êtes d’AccorD…

Maintenant, imaginez si vous voulez avoir l’air en forme et dans le vent, à l’aéroport ou dans un quartier huppé… C’est rare que je fasse ça, mais je vous conseillerais de boire de l’eau.

Pourtant, à toutes ces différentes places où le prix fluctue autant que la température pendant la ménopause de Mère Mature, il s’agit exactement de la même boisson sportive aux couleurs vives et avec laquelle nous avons tous des souvenirs, que ce soit lors d’un tournoi de soccer ou suite à notre première brosse. Personnellement, j’aime bien celle qui est vendue à mon salon de coiffure. J’ai appelé mon cheveu Kotkaniemi, il me coûte cher… Oh, je rigole, allez !

Si rien ne change, dans la bouteille arborant le gros G, c’est quoi le point de changer son prix à un tel point? Contient-elle de l’essence? Je vous rassure tout de suite: la réponse est non. La principale différence entre tous ces points de vente est la valeur qui est accordée, pour une raison x ou y, à cette même bouteille. Ces raisons peuvent aller : de l’endroit où elle est achetée, de la rareté du produit, de l’étendue de votre soif… Par exemple, pouvez-vous attendre de vous rendre chez Dollar en barre? Pour faire histoire courte, une vente se veut une entente entre le vendeur qui fixe le prix et l’acheteur qui décide d’accepter ou de refuser ledit prix.



Comme nous l’avons vu récemment, les Hurricanes avaient une soif intarissable de vengeance. Je leur souhaite que leur soif soit finalement repue, car un Gatorade à 6 100 000$, tu as besoin d’avoir très soif! D’après moi, ils venaient de manger un popcorn de cinéma. Moi, après une telle collation, je boirais presque de l’eau. Presque.

Jusqu’à un certain point, la bouteille qui a su traverser le temps mieux que les recouvre-sièges de voitures en billes de bois ne sert qu’à cristalliser une morale, comme le ferait une fable. La leçon à en tirer est: la valeur d’un joueur, comme celle de n’importe qui ou n’importe quoi, n’est pas immuable. Parfois, un joueur peut se faire échanger contre une poignée de bâtons par une équipe qui n’en a que faire…

Par exemple, les Golden Knights qui ont littéralement donné le récipiendaire du dernier trophée Vézina, Marc-André Fleury…

Et arriver dans une nouvelle équipe qui a perdu son gardien numéro un, son pilier, son vainqueur de trois Coupes, un autre cerbère québécois qui passera forcément à la postérité, Corey Crawford. Dans le désert, il n’était plus le bienvenu, en dépit de tout ce qu’il avait accompli pour cette jeune concession. Maintenant, à Chicago, je suis persuadé que l’organisation prendra soin de lui comme d’un ourson… Comme avec un Cub… Excusez-la !



Des histoires de doubles standards comme celle-ci, il y en a une kyrielle, chaque année. Plus près de nous, dans le titre de mon article, j’ai fait allusion à Paul Byron qui a été réclamé au ballottage où il avait été largué par les Flames. Puis, mine de rien, il est devenu, malgré son petit gabarit, un joueur sur qui l’entraîneur pouvait se fier et qui a même su obtenir un A sur son chandail, et ce n’est pas un A pour son effort, car on ne peut souvent lui remettre sur le nez, son manque d’effort. On a peut-être tendance à l’oublier, mais en 2016 et en 2018 il a remporté le trophée Jacques-Beauchamp qui est remis au joueur du Canadien ayant contribué de façon déterminante au succès de son équipe sans toutefois en récolter d’honneurs individuels.

Bon, ne nous leurrons pas: probablement qu’il n’aurait pas connu une telle carrière, si le CH avait pu miser sur plus de profondeur en attaque, car oui il a le cœur à la bonne place et il est très gentil, mais il n’est pas Steven Stamkos non plus… Mais, bon an mal an, à l’intérieur d’un club à l’attaque souvent anémique ou du type code 404… Not found ! Il a réussi à amasser plus de 150 points, depuis qu’il a été réclamé.

Si c’est bon pour une bouteille de Gatorade, si c’est bon pour Flower, si c’est bon pour Ti-Paul, ça l’est pour vous et moi. Tenez-vous avec des gens qui voient en vous une bouteille du Centre Bell, et vous serez investi de cette valeur. Fricotez avec des gens qui voient en vous une bouteille du Dollar en barre et vous en viendrez à croire que vous avez quelque part, sur vous, un collant avec un beau gros 1$ dessus. Parfois, comme dans la LNH, ça ne dépend pas uniquement du joueur, mais, dans la vie de tous les jours, vous… Nous avons souvent le pouvoir de décider de notre valeur sur l’étiquette. Comme j’ai déjà entendu quelque part : tenez-nous avec des gagnants et vous allez gagner.

Alors, mes chers amis affublés d’un beau nom comme « Blitz Arctique » ou « Orage au Sommet », vous, d’où venez-vous ?

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En Prolongation

L’incident Evans et le fameux code…




Tirage !
Pour avoir une chance de remporter un superbe chandail autographié de Ryan Poehling, consultez le lien ci-dessous :


Crédit image entête, reddit.com



Sources :

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Paul_Byron

David Leboeuf
 

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