Habstérix | Aimer les joueurs adverses: Blasphème!

Alors que la LNH poursuit avec son  idée absurde de vouloir jouer au hockey cet été en dépit du fait que des joueurs soient infectés par le COVID-19 et que les États-Unis soient loin de maîtriser la pandémie, les fans se rongent les ongles depuis un certain temps maintenant. Regardons la réalité en face: l’un des meilleurs moments de l’année pour les transactions, le repêchage de la LNH, qui devait se tenir à Montréal, a été reporté. Cette période de l’année est généralement excitante pour les fans car les agents libres devraient normalement être en train de parler aux équipes en vue de signer de nouveaux contrats avant le 1er juillet, ce qui ne sera pas le cas cette fois-ci. Comme il y a plus de questions que de réponses, les fans ont faim de nouvelles et de rumeurs de la LNH et leur frustration grandit. Nous ne pouvons même pas nous moquer  des Maple Leafs de Toronto pour ne pas avoir répondu aux attentes une fois de plus.




Donc, avec ce blogue, j’ai décidé de faire ce que j’aime faire de temps en temps et d’y aller avec un sujet plus léger, un sujet quelque peu interactif pour vous faire, fans des Canadiens et des autres équipes, penser à différents scénarios. Nous avons tous notre/nos équipe(s) favorite(s) et la plupart de ceux qui me suivent sont des fans des Canadiens, mais il y aussi quelques fans d’autres équipes de la LNH. Comme Doug Gilmour, un ancien des Canadiens, a récemment eu 57 ans, cela m’a fait réfléchir… Je n’ai jamais pu l’apprécier parce que, dans mon livre, il sera toujours un représentant des Leafs. C’est triste, je sais, mais ainsi va la vie.

Mais y en a-t-il d’autres? Eh bien, je dois dire que oui. Bien que j’admire son talent brut, je n’ai jamais été un fan de Alexei Kovalev. Pour comprendre cela, il faut me connaître, moi, et ce que je défends. J’aime l’effort, l’effort constant, un effort à la Brendan Gallagher. Je suis un gars d’équipe et je crois fermement au travail d’équipe, en faisant ce qu’il faut pour que l’équipe gagne. Bien qu’il soit important de marquer des buts et de présenter un spectacle, si pour y parvenir le joueur coûte des buts à son équipe, je considère que c’est contre-productif. Donc Kovalev, tout en étant un grand joueur, n’était pas mon type de joueur… et P.K. Subban non plus. Il est important de bien comprendre que je n’essaie pas de diminuer ces gars-là en tant qu’individus ou joueurs de hockey. Les deux ont été géniaux pour Montréal, et leur coeur était définitivement à la bonne place avec le travail caritatif qu’ils faisaient. Mais au niveau hockey… ce n’est pas MA tasse de thé.

Vous voyez, en grandissant dans les années 70 et en observant les grands joueurs des Canadiens de Montréal accumuler les coupes Stanley comme s’ils jouaient dans une ligue à part, j’ai été gâté. J’ai pu voir des joueurs évoluer sous la férule du grand Scotty Bowman, un entraîneur très exigeant et même détester par ses joueurs, un entraîneur qui n’acceptait pas le manque d’effort aux deux extrémités de la patinoire. C’est lui qui a dit dans son livre que sauver un but contre pouvait être encore plus important qu’en marquer un, car si vous laissez un but entrer, vous devez en marquer deux pour gagner. Alors oui, même s’il n’est jamais passé près d’être mentionné dans les conversations pour les candidats du trophée Selke, même la vedette offensive de la LNH, Guy Lafleur, ne pouvait pas se pogner le cul, en raison de la poigne de fer de Bowman.

Ce n’est pas un secret pour ceux qui me connaissent que mes joueurs préférés du Tricolore à l’époque étaient Ken DrydenLarry Robinson et… Chris Nilan. L’une de mes lignes préférées en tant que trio était Doug Risebrough au centre de Yvon Lambert et Mario Tremblay, la “kids’ line”, qui créait toujours quelque chose lorsqu’elle était sur la glace. Bob GaineyGuy Carbonneau et Nilan ont été l’épiphanie du travail acharné, du travail efficace et de ce qu’il faut faire pour aider son équipe à l’emporter.


Les adversaires favoris… QUOI?

Il est facile de choisir les joueurs qu’on aime dans l’équipe qu’on suit, n’est-ce pas? Il est tout aussi facile de trouver des joueurs qu’on n’aime pas dans les équipes qu’on n’aime pas non plus. À moins d’être un fan des Bruins, qui aime Brad Marchand, surtout chez les fans des Habs ou des Canucks? Mais est-il possible d’aimer des joueurs des autres équipes? Bien que ce soit plus rare, vous pouvez parier que c’est le cas. Qu’en est-il des équipes qu’on méprise sincèrement? C’est difficile… beaucoup plus difficile. Mais c’est définitivement possible. Vous voyez, avant que le directeur général des Canadiens, Marc Bergevin l’acquière dans le fameux échangeShea Weber était mon joueur favori dans la LNH. Imaginez comment je me sentais lorsque le Tricolore l’a acquis!

Avant lui (bien que leurs carrières se chevauchaient), Jarome Iginla était mon joueur favori. Je ne peux pas me soucier moins des Flames, et encore moins de l’Avalanche, mais Iggy était un joueur spécial. Il pouvait marquer, préparer un but, bloquer un tir, frapper le long des bandes ou laisser tomber les gants pour défendre un coéquipier. Comme Weber, il était un leader ultime et, tout aussi important, il représentait tout ce que le Canada représente: de la grande classe et une éthique de travail exemplaire.

Wendel Clark

Et si je vous disais que l’un de mes joueurs préférés de tous les temps a été, pendant longtemps, le visage des Maple Leafs de Toronto? QUOI? EST-CE DE LA FOLIE? Peut-être… Wendel Clark représentait tout ce que j’admirais chez un joueur de hockey. À ce jour, il est l’un des joueurs de hockey que j’ai le plus aimé. Blasphème, diront certains! Mais j’aurais pris Clark dans mon équipe sans même avoir à y penser… largement devant Kovalev. Il était l’exemple vivant d’un gars qui ne reculait devant rien pour aider son équipe… comme Iginla.




Pourrais-je un jour aimer un joueur des Bruins de Boston? Oui, j’aimais Bobby Orr. Mais ce n’est pas mon joueur préféré de tous les temps chez les Bruins. J’ai toujours admiré un de Montréal, un « gars local ». Raymond Bourque était l’un de mes joueurs favoris dans la LNH. Qu’est-ce que j’aurais donné pour le voir porter le numéro 77 en Bleu, blanc, rouge…

Je suis curieux. Avez-vous un ou des joueurs préférés d’autres équipes que vous aimez encore plus que les joueurs de votre équipe préférée?Ou votre fidélité à votre équipe vous empêche-t-elle d’aimer un autre joueur? Vous pouvez partager vos commentaires sur ma page Facebook ou, si vous le préférez, sur mon fil TwitterGo Habs Go!

Par Habsterix, The Instigator


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Crédit image entête, Habsterix.com

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