Cole Caufield est trop petit pour connaître du succès… Vraiment ?

J’ai pensé à simplement écrire « Cole Caufield est trop petit pour connaître du succès ». Cela m’aurait permis de voir tous ces gens qui critiquent sans lire le texte. Ça aurait été amusant, j’en suis certain, mais j’ai quand même préféré jouer un peu plus safe. Voyez cela comme un avertissement, par contre, car la prochaine fois, je pourrais bien vous jouer un tour. Ah, non, c’est vrai. Si vous lisez ceci, c’est que vous vous apprêtez à lire le texte. Vous auriez donc vous que ce n’était pas des critiques envers ti-Cole Caufield.



Bon, je reviens à mes moutons. Je n’ai pas toute la soirée et probablement que vous non plus. Je me trompe ?

Cole Caufield est trop petit pour connaître du succès dans la LNH. C’est ce que disait les haters. Ceux qui ne savent pas faire autre chose que de critiquer. Marc Bergevin pourrait signer Connor McDavid comme agent libre, ces gens trouveraient un moyen de détester le CH. Dans le cas de Caufield, aujourd’hui, ces gens ont disparu par contre. Pour combien de temps, ça, c’est la question.

Petit conseil, conservez ce texte dans vos favoris et vous pourrez le partager à tous ces haters lorsqu’ils sortiront de leur cachette.

Il y a deux ans, aujourd’hui, les Canadiens de Montréal sélectionnaient Caufield au repêchage d’entrée de la LNH. Il me semble que c’était hier. Bon, il est vrai que ça ne fait pas une éternité non plus. Deux ans. Deux ans, depuis que les partisans du CH, les vrais, étaient fous de joie et avaient hâte de voir le jeune homme performer au sein du grand club. Merci la vie, cela s’est produit un peu plus rapidement que prévu. Deux ans, depuis que les partisans des Flyers étaient déçus de la sélection de Cam York, alors que Caufield était encore disponible.



Cole Caufield est un gagnant. Un joueur déterminé. Un joueur qui aime apprendre. C’est ce que nous avait dit son entraîneur à l’université du Wisconsin, Tony Granato. Et, c’est ce que Caufield est vraiment. On ne peut dire le contraire.

Dans le même ordre d’idées, Nick Suzuki a tenu les mêmes propos il n’y a pas si longtemps. Caufield est le genre de joueur que ça prend au sein d’une équipe. Espérons qu’il continue d’aimer Montréal.



Lorsqu’il a signé son contrat d’entrée il y a quelques mois. J’étais sceptique, je l’avoue. En fait, j’espérais le voir se développer à Laval plutôt qu’à Montréal avec la pression des médias. Forcé d’admettre qu’il m’a fait mentir. Il a prouvé qu’il était prêt pour la LNH. J’ai bien hâte de voir ce qu’il sera capable de faire l’an prochain, alors qu’il sera admissible à la course au trophée Calder remis à la meilleure recrue.

2020-21 aura été une saison extraordinaire pour le choix de premier tour du CH en 2019. Après avoir remporté la médaille d’or au Championnat Mondial Junior, il a remporté deux honneurs individuels. Soit le trophée Hobey Baker, remis au meilleur joueur universitaire de la NCAA, en plus de mettre la main sur le Jim Johannson College Player of the Year. 

À ce jour, Cole a plus de points dans les séries éliminatoires que n’importe quel joueur de son année de repêchage et n’importe quel recrue. Sa joie de vivre, sa passion pour le jeu et son coup de patin font de lui l’un des joueurs les plus excitant de l’équipe. À vrai dire, il y a fort longtemps que cette situation ne s’était pas produit avec un jeune… Le dernier étant Nick Suzuki par moment. Par contre, avant Suzuki, ça faisait un bout. Les deux joueurs connaissent, d’ailleurs, d’excellentes séquences dans les présentes séries éliminatoires. Les jeunes joueurs font une différence dans cette série et personne ne peut dire le contraire.



Donc, je pose la question aux sceptiques : Cole Caufield est-il trop petit pour connaître du succès ? J’attends encore. C’est ce que je croyais…

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En Prolongation

Que faire de la taille de Cole Caufield?




Tirage !
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Crédit image entête, Twitter



Félix Gosselin
 

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