Où aboutira Peter Laviolette ?
Congédié par David Poile peu après le Nouvel An, après avoir passé presque six saisons complètes derrière le banc des Preds, il y a fort à parier que Peter Laviolette ne demeurera pas très longtemps sans emploi. Après tout, son CV est impressionnant…
Peu de temps après avoir remporté la coupe Calder en 1998-99 avec le club-école des Bruins dans la LAH, il a rapidement fait ses marques en tant qu’entraîneur-chef d’une équipe de la LNH en devenant le pilote des Islanders en 2001-02. Laviolette a sorti le club d’une séquence noire de septs sans éliminatoires en la guidant en séries deux fois en autant d’occasions.
Rejoignant les Hurricanes au pied levé en 2003-04, il n’a pas été en mesure de sauver la saison désastreuse de sa nouvelle formation. Cela dit, un peu plus d’un an plus tard, le réputé entraîneur a réussi le tour de force de la mener jusqu’au bout, alors que la franchise remportait sa première – et sa seule à ce jour – coupe Stanley. C’est sous ses ordres que le jeune Eric Staal a connu ce qui allait devenir sa meilleure campagne en carrière avec une récolte de 45 buts et 100 points en 82 matchs en plus d’ajouter 28 points en 25 joutes éliminatoires. Cependant, après deux exclusions des séries au cours des deux saisons suivantes et une fiche de 12-11-2 pour entamer le calendrier régulier 2008-09, les bonzes de la Caroline ont décidé de passer à autre chose en lui montrant la porte le 3 décembre 2008.
Un an plus tard, pratiquement jour pour jour, le 4 décembre 2009, les Flyers décident de se tourner vers lui pour les mener jusqu’aux grands honneurs. Malheureusement, malgré une présence en Finale dès sa première saison derrière le banc de l’équipe, Laviolette n’est pas parvenu à accomplir son mandat. Ainsi, après une exclusion des séries au terme de la saison écourtée par le lock-out, la direction de l’équipe a décidé de jeter la serviette après seulement trois matchs – trois revers – en 2013-14, et de le remplacer par Craig Berube.
Encore une fois, l’ancien défenseur, qui a disputé 12 matchs avec les Rangers en 1988-89, n’a pas attendu trop longtemps avant de recevoir un coup fil durant l’été 2014 alors que David Poile a décidé de lui confier la tâche de relever le tout aussi réputé Barry Trotz pour amener les Preds au niveau supérieur. Après trois saisons à Nashville, Laviolette a de nouveau atteint la Finale, s’inclinant cette fois-ci devant Matt Murray et ses Penguins. Deux excellentes saisons plus tard, le coach de la capitale du country n’a pas été en mesure de répéter ses succès en séries. De sorte que, lorsqu’il est devenu évident qu’il ne parvenait plus à soutirer le meilleur de ses joueurs, on n’a pas tardé à le relever de ses fonctions en janvier dernier.
Maintenant, je vois deux destinations potentielles pour celui qui est devenu célèbre pour s’être moqué du système de Guy Boucher… : le New Jersey et Buffalo. Pour ce qui est des Devils, à en croire TVA Sports, Laviolette serait un sérieux candidat avec Lindy Ruff, Gerard Gallant et John Stevens pour hériter du poste si Alain Nasreddine n’en a pas fait suffisamment pour convaincre ses patrons de prolonger son mandat, lui qui est débarqué derrière le banc sur une base intérimaire pour prendre la relève de John Hynes, qui a lui-même pris le poste de Laviolette au Tennessee. Déjà, pour cette raison toute simple, j’éprouve un certain intérêt à l’idée de voir Laviolette essayer de ramener les pôôôôôvres Diables sur le droit chemin. Lequel des deux coachs ayant chacun hérité du poste de l’autre s’en sortirait le mieux ? Avant la suspension des activités de la LNH, Hynes compilait une fiche de 16-11-1 en 28 matchs avec les Preds… Ajoutons à cela le fait que Laviolette y retrouverait un PK Subban en déroute, et on obtient un scénario des plus intrigants !
À Buffalo, je pense que Laviolette pour venir relever Krueger et apporter une bonne dose de crédibilité et de structure à une équipe qui ne va nulle part. Les jeunes Sabres pourraient grandement profiter de son expérience pour acquérir un semblant de cohérence… Le nouveau DG de la concession, Kevyn Adams (ainsi que Jack Eichel,le vrai DG de l’équipe) pourrait trouver sa candidature fort alléchante.
Dans tous les cas, ces deux franchises pourraient définitivement grandement bénéficier de la venue d’un entraîneur de sa trempe pour enfin cesser de tourner en rond. À suivre…
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Crédit image entête, NHL.com
