Wright-Slafkovsky : un air de déjà-vu
Depuis plusieurs mois déjà, les partisans du Tricolore espéraient que leur club favoris obtiendrait le premier choix au prochain repêchage afin de mettre la main sur l’attaquant de la OHL, Shane Wright. Récemment, le souhait de plusieurs fut exaucé, mais ça ne semble pas satisfaire tout le monde.
Comme mentionné, Shane Wright était le favori pour être le premier à entendre son nom lors du prochain encan de la LNH qui se déroulera à Montréal justement. Il était. Oui. Or, depuis un moment, on dirait que plusieurs se donnent la mission de rabaisser l’attaquant ontarien au profit d’un autre très bon joueur, Juraj Slafkovsky. Sans rien enlever ni à un, ni à l’autre, le fait qu’on tente de mousser la candidature de Slafkovsky comme premier choix au profit de Shane Wright me rappelle une situation semblable qui ne date pas énormément. Certains auront peut-être compris que je fais allusion au repêchage de 2019 lorsque certains croyaient que Kaapo Kakko allait détrôner Jack Hughes au premier rang.
Quand on y pense, le débat Wright-Slafkovsky est assez semblable.
Wright est le choix no. 1 depuis plusieurs années, il est difficile de croire qu’il ne sera pas le choix du Tricolore en juillet prochain. D’autant plus qu’on dit de lui qu’il est un leader né. Du leadership, ça va en prendre dans le vestiaire. Critiqué pour son début de saison plutôt lent et difficile, Wright n’a pas baissé les bras et son entraîneur-chef a même une explication.
La voici :
« Je le faisais jouer avec des joueurs plus jeunes parce que la moitié de la ligue était des joueurs de première année. Ses compagnons de trio n’étaient pas au même niveau de force et de compétition que lui, mais il les aidait à récolter des points. Plus la saison progressait, plus ces jeunes joueurs ont trouvé leur rythme de croisière et nous avons pu réunir nos vétérans ensemble. C’est à ce moment que la production offensive de Wright a pris son envol. Personne ne comprend comment Matthew Soto ou Paul Ludwinski ont eu un si bon début de saison. C’est parce qu’ils jouaient sur un trio avec Shane Wright chaque soir. Ce sont des détails que les gens ignorent. »
Il a raison : les gens ne tiennent pas compte des détails bien souvent. Tout comme il ne faut pas oublier que Shane a perdu une année de développement l’an dernier à cause de la pandémie et des activités de la OHL qui n’a jamais démarré. Pendant ce temps, Juraj Slafkovsky profite du Championnat du Monde pour épater la galerie. Il gagne assurément des points pour entendre son nom au deuxième rang, car je doute que Wright sera délogé.
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En Prolongation
Crédit image entête, NHL.com