Warm-Up ! (12/02/19)

Fraîchement débarqué de la côte ouest des États-Unis, Nate Thompson s’amène dans l’optique d’améliorer la 4e ligne au niveau des mises en jeu et du jeu défensif. Sa présence sur le désavantage numérique devrait également contribuer à améliorer cette dernière facette. Aussi étrange que ça puisse paraître, Thompson disposait d’une clause de non-échange limitée à son contrat de 2 ans, qui arrivera à échéance cet été. Afin de se joindre au Tricolore, le vétéran a donc accepté de la lever, puisqu’on raconte que l’équipe était initialement parmi la liste des 10 équipes auxquelles il n’accepterait pas d’être échangé :

Quand une équipe gagne, elle devient forcément plus attrayante. De plus, le fait que Thompson ait changé d’idée nous indique qu’il y croit. C’est fou ce qu’un changement d’attitude peut faire dans un vestiaire. Ça, et le retour en santé d’un certain Shea Weber, hehe ! Si on savait déjà que le nouveau-venu du Tricolore se débrouillait très bien dans le cercle des mises en jeu, c’est encore plus vrai lorsqu’il doit se défendre dans sa zone :



Enfin, les ajouts de Weise et Thompson devraient permettre à Claude Julien de mieux répartir le temps de glace entre ses 4 trios. De plus, ceux qui trouvaient que l’équipe était trop petite et pas suffisamment robuste sont sans doute enchantés par ces deux additions… Étrangement, Michel Bergeron et Gaston Therrien – de même que Berkshire – ne comprennent pas ces transactions. Si quelqu’un a du temps pour essayer de leur expliquer, vous pouvez sûrement trouver le moyen de les contacter. Cependant, je vous préviens, ça risque de prendre beaucoup de temps. Bref, les deux nouveaux pions du 4e trios devraient être en mesure de prendre un peu plus de temps de glace que leurs prédécesseurs :

Chez le Rocket, Xavier Ouellet, en plus de se démarquer comme étant un leader offensif à ligne bleue, s’est révélé être un bon leader en général. De sorte qu’on n’a pas hésité longtemps à lui confier le titre de capitaine de la formation. Le poste est devenu vacant samedi dernier, lorsqu’on a sacrifié Byron Froese afin de mettre la main sur Christian Folin.

Loin de se laisser abattre lorsque le Canadien a décidé de le rétrograder à Laval, le défenseur a choisi de se retrousser les manches après avoir vu les 30 autres équipes l’ignorer alors qu’il était disponible gratuitement au ballottage. En 21 matchs sous la férule de Joel Bouchard, Ouellet semble avoir retrouvé sa touche et sa confiance, avec une superbe récolte de 17 points, incluant 3 filets. Peut-être que tout ceci contribuera à le ramener dans le giron du grand club la saison prochaine…



Absolument tout le monde Vraiment beaucoup de personnes ont vu venir le coup. L’annonce officielle de l’acquisition de Thompson n’était pas encore sortie que la nouvelle fuitait déjà un peu partout. C’est ce qu’on appelle un secret de polichinelle, n’en déplaise à ceux qui ont profité de l’occasion pour tenter de s’accaparer un prétendu scoop… Ainsi, Michael Chaput pourrait très bien devenir le 4e joueur à quitter le Canadien par la voie du ballottage; après DRL, Scherbak et Agostino. Profondeur ! Maintenant, en regardant la formation à l’entraînement d’aujourd’hui, on peut se demander qui écopera lorsque Paul Byron sera prêt à revenir au jeu. Bien sûr, on sait déjà que Peca et Hudon sont les candidats logiques au ballottage – à moins d’une transaction, bien sûr -. Auquel cas, une autre question subsiste : Qui sera chassé de la formation partante ? Shaw, excluant bien entendu son passage à l’infirmerie, évolue sur le Top 6 depuis novembre. Pourtant, au retour de Byron, c’est ce dernier qui devrait se retrouver sur le 4e trio. À moins que Claude Julien ose démanteler sa Fin(n)ish Line… Si Byron, Shaw, Lehkonen ou un autre se retrouvait sur la 4e ligne, ça signifierait également que Nicolas Deslauriers risquerait de retourner dans les gradins. Évidemment, il y a toujours l’option qu’une nouvelle blessure vienne une fois de plus accorder un délai au Canadien. On verra ! En tout cas, cette formation commence sérieusement à avoir de la gueule !

À Philly, si le geste de Malkin est on ne peut plus répréhensible, j’abonde dans le même sens que J.D. Lagrange de l’excellent site Habsterix… Michael Raffl a initié le conflit en délivrant un coup sournois et complètement injustifié derrière la tête du joueur étoile des Penguins. Pendant que Malkin a dû retraiter au vestiaire, expulsé du match, Raffl a pu continuer le match sans être embêté. Malheureusement, les Flyers se sont tout de même inclinés par la marque de 4 à 1.

Selon Malkin, il ne risque pas d’être suspendu. « Ce n’est pas comme si je lui avais éclaté la face« … M’ouais, pas sûr ! Mais bon, le point principal, c’est qu’il y avait deux fautifs sur cette séquence. Si Malkin est punit, Raffl devrait également l’être… En tout cas, je crois qu’il aurait au moins dû recevoir un 2 minutes sur la séquence. Personnellement, je pense que Malkin mériterait un bon 2 ou 3 matchs de suspension, tandis que j’en donnerais également 1 à l’attaquant des Flyers. Un coup à la tête, c’est un coup à la tête. Pour ma part, je crois qu’il faudrait tous les bannir. À tout le moins, tous les punir. M-à-J : Le verdict est tombé; Evgeni Malkin écope d’un match de suspension. Dans l’ensemble, pour un violent coup de bâton au visage, j’estime que c’est somme toute assez indulgent. Par contre, plusieurs personnes reprochaient au Russe de jouer sur la limite, délivrant plusieurs petits coups salauds, par-ci, par-là. Cette sentence devrait contribuer à le faire se tenir un peu plus tranquille. Après tout, à partir d’aujourd’hui, il sera considéré comme un récidiviste. Également, il est à tout le moins intéressant de constater que la ligue ose enfin « punir » ses vedettes. Peut-être pas très fort, mais tout de même… il s’agit d’un pas coup de patin dans la bonne direction.

À Boston, on doit encaisser un nouveau coup dur, en pleine course aux séries, alors qu’on devra composer avec l’absence du très talentueux David Pastrnak pour une longue période. En seulement 56 matchs, l’explosif ailier des Bruins revendiquait déjà 66 points, en route vers la meilleure campagne de sa jeune carrière. Avec ses 31 buts, il lui en manquait seulement 4 pour égaler son sommet en carrière, établit la saison dernière. L’ailier s’est blessé suite à une malencontreuse chute, hors glace. Selon Don Sweeney, le DG de l’équipe, cet accident laisse un goût amer dans la bouche du principal intéressé. Les circonstances entourant sa blessure donnerait à Pastrnak le sentiment d’avoir laissé tomber son équipe. Au moment d’écrire ces lignes, celle-ci siégeait au 3e rang de la Division Atlantique, 1 point devant le Canadien. Officiellement, les B’s ont annoncé que l’état de leur joueur étoile serait réévalué dans 2 semaines. Cela dit, ce genre de blessure (opération au pouce), nécessiterait généralement de 4 à 6 semaines de convalescence. À suivre… 

Après avoir dû composer sans Patrice Bergeron (16 parties), Charlie McAvoy (27 parties) et Zdeno Chara (19 parties), les hommes de Bruce Cassidy devront donc de nouveau faire face à l’adversité. Dans les faits, David Pastrnak était le seul joueur de l’équipe, en compagnie de David Krejci, à avoir disputé tous les matchs de la saison en cours… Bref, si une équipe peut trouver le moyen de s’en sortir, je crois que c’est bien celle de Boston. Par contre, 6 semaines, ça pourrait commencer à devenir franchement dangereux… Cet événement pourrait très bien forcer la main de l’État-major de l’équipe et les pousser à faire une transaction plus tôt que prévu. Je ne pense évidemment pas que David Backes, que les Bruins tenteraient activement d’échanger, soit la solution pour palier à cette perte…



À 39 ans, sa carrière tire peut-être à sa fin, mais Joe Thornton trouve encore le moyen de produire. Après tout, ses 30 points en 48 matchs représentent une production d’environ 51 points sur un calendrier régulier complet. Par-dessus tout, Thornton continue d’ajouter son nom un peu partout dans le livre de l’histoire de la LNH :

Fait à noter : Chez les Sharks, ce ne sont pas les joueurs offensifs qui manquent. Pourtant, c’est un défenseur (polyvalent) qui occupe la tête des meilleurs de l’équipe. Il s’agit de nul autre que le gros Brent Burns, avec un impressionnant total de 63 points en seulement 57 matchs. À 33 ans, bientôt 34, il semblerait que Burns vieillisse également très bien. J’imagine qu’il y a quelque chose de spécial dans l’eau à San Jose ! Mine de rien, il se dirige tout droit vers la meilleure campagne de sa carrière (76 points en 2016-17). Au moment d’écrire ces lignes, il lui manquait seulement 4 points pour égaliser son total de l’année dernière…

Pour terminer, voici le moment « OUPS » du jour :


En Prolongation 
Pris pour cible par les partisans déçus de sa sélection, Louis Leblanc a profité de la tribune qui lui était offerte pour s’ouvrir et donner sa vision de son cheminement. En ce qui me concerne, le fait qu’on lui ait imposé de la pression pour qu’il quitte Harvard était une décision dommageable et tout à fait injustifiée :

Pour ma part, je ne vois aucune raison de taper sur la tête de Leblanc. Il n’a rien fait qui puisse justifier un pareil acharnement à son endroit. 


Crédit image entête, Jade Ampleman


Tom L.D. MacAingeal
 

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