Une nouvelle position pour Burke et la déchéance du journalisme

Il y a une semaine, les Canadiens de Montréal en ont surpris plusieurs en licenciant (enfin) deux de leurs entraîneurs. L’entraîneur-chef Claude Julien a été licencié, tout comme l’entraîneur associé Kirk Muller. Ils ont été remplacés, comme tout le monde le sait, par l’ancien entraîneur adjoint du Tricolore Dominique Ducharme et l’équipe a promu l’adjoint du Rocket de Laval Alex Burrows pour faire le même travail à Montréal. Une semaine plus tard, c’est au tour de l’entraîneur des gardiens de but Stéphane Waite de perdre son emploi et il sera remplacé par le dépisteur des équipes de l’Ouest, Sean Burke. L’ancien gardien de but de la LNH prend le titre de directeur des gardiens de but, un nouveau poste au sein de l’équipe.
une moyenne de 5,55 buts alloués pour les Bisons de Granby dans la LHJMQ.



Lors de la conférence de presse d’hier, le directeur général des Canadiens, Marc Bergevin, a expliqué que sa décision avait été prise avant le match contre les sénateurs d’Ottawa. Il a expliqué la raison pour laquelle il n’avait parlé à personne avant le match, déclarant qu’il ne voulait pas causer de distraction pour que les joueurs puissent se concentrer sur leur jeu, y compris le partant en difficulté Carey Price. Il a déclaré aux médias qu’il avait informé Waite de sa décision à la deuxième pause du match «parce qu’il n’était plus en contact ni influence avec qui que ce soit dans le match à partir de ce moment». Bergevin a également expliqué que le faire à ce moment plutôt qu’après le match permettait à Waite de ranger ses effets personnels avant que les joueurs et les autres entraîneurs ne quittent la patinoire.

Le directeur général des Canadiens et Price lui-même ont rencontré les médias et ont tous les deux catégoriquement déclaré que le gardien n’avait pas été consulté avant de prendre sa décision. «Le jour où je devrai consulter mes joueurs avant de prendre une décision, je ne ferai pas mon travail», a déclaré Bergevin. Price, en revanche, a déclaré qu’il était triste de voir Waite partir, mais qu’il accueillait cette nouvelle voix pour l’aider.

Un nouveau poste

Afin d’attirer Burke à nouveau comme entraîneur des gardiens de but, le simple fait de lui donner le rôle d’entraîneur de gardiens aurait probablement été insuffisant, le faire à ce stade de sa carrière. Nous devons le donner à Bergevin et au président de l’équipe Geoff Molson pour qu’ils acceptent de créer un nouveau poste au sein de l’organisation: directeur du département des gardiens.

Carey Price et Jake Allen

Quoi? Mais qu’est-ce qu’un directeur des gardiens et que supervise-t-il? Voici une transition parfaite vers le sujet suivant, les mauvais reportages et journalismes. Alors que les journalistes sensationnalistes recherchaient la controverse, aucun d’entre eux n’a posé la question à Bergevin. RIEN. Pathétique, n’est-ce pas? Fondamentalement, nous ne savons pas. Mais voici ma meilleure opinion, ou théorie, quelque peu éclairée.

Il y aura éventuellement un entraîneur de gardiens à Montréal. Waite a surtout travaillé avec les gardiens du Tricolore au niveau de la LNH. Ensuite, ils ont Marco Marciano qui est entraîneur des gardiens et entraîneur vidéo à Laval. C’est lui qui sera sur la patinoire avec les gardiens de la LNH pendant que Burke traverse sa période de quarantaine. Burke supervisera tout, y compris les gardiens des Canadiens chez les juniors et la NCAA. Je ne serais pas surpris s’il a finalement repéré des gardiens en Amérique du Nord.

Maintenant, n’apportez pas cela aux gens de la banque, votre estimation est aussi bonne que la mienne. Ce que nous savons, c’est que les administrateurs ne sont pas rémunérés uniquement pour entraîner deux gardiens de but. Cela semble être une situation temporaire pour terminer la saison.


Mauvais journalisme

Certains médias à Montréal deviennent de plus en plus pathétiques. Dans le passé, si un directeur général tenait une conférence de presse, les fans se reposaient sur les journaux ou les nouvelles de la télévision / radio pour savoir ce qui se disait. Le «Live» n’était pas important à l’époque. Mais comme les conférences de presse sont désormais diffusées en direct, les fans peuvent regarder et écouter ceux qui s’adressent aux médias. De plus, ils peuvent également écouter les questions des journalistes.

Grâce à cela, nous pouvons maintenant voir clairement quels membres des médias sont de bons journalistes et ceux qui s’appuient sur le sensationnalisme comme une tentative boiteuse d’être pertinents. Nous avons eu quelques exemples de premier ordre hier. Je publierai quelques tweets dans un instant, mais je veux en aborder un en particulier.

 

Ceux qui écoutent la conférence de presse ont entendu la même chose. Price ne se soucie pas de la PERCEPTION DE CERTAINS. La perception. Combien de joueurs ont déclaré au cours des deux dernières années que tout ce qui comptait était ce que pensaient leur directeur général, leurs entraîneurs et leurs coéquipiers? J’ en ai compté plusieurs. De bons journalistes comme John Lu de TSN, ont rapporté ce que Price a dit textuellement. Ceux qui comptent sur la sensation ont inversé la tendance, affirmant que Price ne se soucie pas de ce que les fans et les médias pensent. Est-ce que je manque quelque chose? Ne voient-ils pas la différence? Que ce n’est clairement pas ce que Price a dit? Bien sûr qu’ils le font. Ils jouent sur ceux qui n’ont pas vu ou entendu l’interview et la tordent pour créer la controverse. Heureusement, avec les médias sociaux, de plus en plus de fans voient à travers eux. Mais certains ne le font pas.

Plus de preuves

Terminons par quelques autres réflexions et observations concernant le licenciement de Waite, les entretiens avec Bergevin et Price, et le journalisme enfantin. En attendant, ceux d’entre nous qui savent qui croire et qui prendre avec un grain de sel (ou une salière pleine) continueront à soutenir notre équipe. Ils semblent commencer à changer les choses sur la glace et les Jets sont un gros test. Go Habs Go !

Par JD Lagrange


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Crédit image entête, JDLagrange.com



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