Si tu veux de la loyauté, achète un chien !
Les rumeurs qui circulaient depuis hier soir sont maintenant officiel. Geoff Molson a décidé de faire le ménage dans les bureaux, alors qu’on vient de faire l’annonce du congédiement de Marc Bergevin, Trevor Timmins et Paul Wilson. Trois grosses pointures de l’organisation qui sont maintenant sans boulot. Concernant Marc Bergevin, il ne tardera pas à se retrouver du boulot s’il le désire. Anaheim pourrait être une destination intéressante tandis que Bob Murray a quitté ses fonctions plus tôt cette saison.
On s’en attendait. N’empêche que c’est une véritable bombe larguée par le propriétaire de l’équipe, Geoff Molson. Voilà qu’on attend toujours l’annonce du remplaçant de Marc Bergevin. Dans le cas de Jeff Gorton, il occupera le poste de VP des opérations hockey. Il y a fort à parier qu’il épaulera un directeur-général qui en est à ses premiers pas dans a LNH. Et non, ce ne sera pas Patrick Roy. Rappelons que Gorton est une excellente tête de hockey. Il était présent lorsque le Bruins ont construit leur noyau actuel et il est le bâtisseur des Rangers de New York d’aujourd’hui.
J’avais d’ailleurs écrit un texte sur ce dernier lors de son congédiement la saison dernière :
Cela dit, je trouve dégueulasse un peu la manière dont Geoff Molson a géré la crise lors des dernières semaines. Tout d’abord, il n’a fait aucune sortie publique. Dans un marché comme Montréal, tu dois être capable de le faire. Par la suite, il n’y a eu aucun respect envers Bergevin, alors que celui-ci a appris la nouvelle de Mellanby ainsi que les discussions entre Molson et Gorton via Twitter. Comme dirait l’ex-directeur-général du club, si tu veux de la loyauté, achètes toi un chien. Et c’est bien vrai.
Les nouveaux dirigeants en place profiteront donc de l’ardue travail réalisé par l’ancienne direction. Il y a deux possibilités : soit ils en profiteront, soit il gâcheront tout pour du renfort immédiat. Les jeunes en provenance du reset de 2018 commencent à s’épanouir. Il serait dommage de devoir recommencer dans quelques années. Cependant, avec Gorton dans les parages, il y a de bonnes chances qu’on évite les gaffes.
Je terminerai ce texte en remerciant Marc Bergevin pour tout ce qu’il a fait. Trop souvent critiqué, il faut admettre qu’il a fait beaucoup plus de bonnes choses que de mauvaises. Il a appris et grandi. Il sort de ce chapitre beaucoup plus fort et il rendra assurément de fiers services ailleurs dans la LNH.
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En Prolongation
Voici la déclaration de Marc Bergevin suite à son congédiement :
«Bonjour à toutes et à tous,
Faire ses adieux à une organisation telle que le Canadiens de Montréal n’est pas chose facile. Je veux quitter l’organisation de la même façon que j’y suis entré… c’est-à-dire avec beaucoup de fierté.
S’il y a un mot qui me vient à l’esprit en ce moment c’est « merci ».
Merci à tous ceux qui, de près et de loin, ont rendu ce rêve réalisable.
Merci à Geoff pour son dévouement, son soutien et sa confiance tout au long de cette aventure.
Merci aux joueurs, aux entraineurs, à l’équipe de direction, aux recruteurs, et à tout le personnel hockey et administratif que j’ai côtoyés. Sans vous, je n’aurais jamais pu réaliser mon rêve.
Merci aux médias pour leur professionnalisme et votre couverture médiatique de tout instant. Je n’aurais jamais pensé, dans ma vie, avoir plus de visibilité que notre premier ministre.
et surtout…
Merci aux partisans pour leurs encouragements, leur passion et leur loyauté envers les Canadiens de Montréal.
Ces dernières années ont été riches en émotions et en apprentissages. Vous avez été aux premières loges de mon parcours à la tête de l’organisation. Je ne vous apprendrais rien en vous disant que ce parcours n’a pas été un long fleuve tranquille et que par moment on aurait cru être dans un bon épisode de téléséries. Malgré les embûches, l’organisation que j’ai dirigée, avec beaucoup de passion, s’est toujours relevée. Pour ma part, chaque expérience, bonne ou mauvaise, a fait de moi un meilleur dirigeant.
C’est en 2012 que j’ai accepté, avec fierté, de relever le défi de guider les Canadiens de Montréal vers leur 25e coupe Stanley. Même si j’ai toujours dit que l’objectif était de faire les séries et tout pouvait arriver une fois dans ces dernières, le véritable objectif était de ramener la Coupe à Montréal.
Je sais que vous auriez aimé m’entendre le dire à chaque tournoi de golf, mais cette pensée était derrière chacune des décisions que j’ai prises depuis le premier jour à la tête de l’organisation. L’année dernière nous a permis de nous approcher de l’objectif ultime sans pour autant mettre la main sur le saint Graal. Malgré tout, je suis fier de ce qu’on a accompli en tant qu’organisation. J’espère de tout cœur que cet objectif sera atteint plus tôt que tard.
Montréal est la ville qui a vu mes premiers coups de patin, mais également la ville où j’ai appris à marcher en tant que dirigeant de l’équipe la plus titrée de la ligue nationale. Cette ville et cette organisation auront, à jamais, une place bien importante dans mon cœur.
Ceci dit et malgré le fait que cette épopée tire à sa fin, je suis fier du legs que je laisse à l’organisation. Malgré sa fiche, l’édition actuelle est bien meilleure qu’elle ne le montre et je suis convaincu que les gens qui prendront la relève parviendront à relever le défi.
C’est avec la tête bien haute et avec des souvenirs impérissables que je quitte mon poste de directeur général des Canadiens de Montréal.
Je souhaite à cette organisation et à mon successeur le meilleur des succès possibles pour l’avenir.
Merci encore une fois.
Marc.»
Tirs de barrage
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Crédit image entête, NHL.com