Repêchage 2020 | Portrait de Lucas Raymond, le « third wheel »

La semaine dernière, je vous ai parlé de mon #1 et #2 dans mon classement des espoirs. Jamais deux sans trois, je vais donc poursuivre aujourd’hui en vous présentant celui qui occupe la 3e position dans mon livre à moi. Ce joueur provient d’un de mes pays préférés. Il s’agit de nul autre que Lucas Raymond.

 

Lucas Raymond, c’est qui ?

Provenant tout droit de la région scandinave, Lucas Raymond a vu le jour à Göteborg, en Suède, le 28 mars 2002. Dès son jeune âge, il s’est fait remarquer. À peine sorti de l’enfance, il rejoint l’organisation du Frölunda HC. En effet, lors de la saison 2014-15, Raymond débute son aventure dans la structure suédoise. Depuis ce temps, il a évolué dans les différentes filiales de l’organisation. Peu importe la catégorie, il n’oubliait pas de se démarquer récoltant un lot impressionnant de points.



Ce qui fait de Lucas, Lucas

Lucas, Lucas. que dire sur lui ?

À mon humble avis, le coup de patin de Lucas Raymond est probablement l’un des meilleurs de la cuvée. Tant au niveau de l’explosion que de l’agilité, le Suédois est en avance sur ses pairs. Lucas Raymond ressemble grandement au nouveau type de joueur de la LNH. Il n’est peut-être pas le plus gros, mais son coup de patin est remarquable.

Autre outil à sa disposition : sa créativité. L’attaquant du HC Frölunda est un artiste dans l’âme. Grâce à une vision du jeu extraordinaire, Lucas Raymond crée des jeux à la hauteur de son talent. Sa lecture de jeu efficace lui permet de bien alimenter ses compagnons.

Raymond a également la chance d’avoir d’assez bonnes mains pour se défaire de ses adversaires. Habile, il n’hésite pas à user de feintes afin de mener l’offensive et se créer de l’espace.

Même s’il est surtout reconnu pour ses talents de fabricants de jeux, il ne faut surtout pas sous-estimer son tir du poignet. Rapide et précis, il a les capacités pour trouver le fond du filet.

Souvent, les joueurs possédant un flair offensif hors de l’ordinaire ont tendance à connaître quelques difficultés défensivement. Ça ne semble toutefois pas le cas de Raymond qui se débrouille pas mal dans sa zone. Au fil du temps, il pourrait même faire sa place sur l’infériorité numérique. Ce qui est plaisant avec Lucas Raymond, c’est que malgré son talent, il reste très compétitif et intense sur la glace en plus d’avoir une éthique de travail irréprochable. Des éléments qui lui font sans aucun doute gagner des points aux yeux des organisations de la LNH.

 



Donc finalement

Donc, finalement, au moment d’écrire ces lignes, Lucas Raymond est au troisième rang sur ma liste. Certes, l’an passé, il était numéro 2, mais les temps changent. Son lent départ lui aura fait perdre sa place, et maintenant, il est le third wheel de Lafrenière et Byfield.

Son plus petit gabarit ne l’empêche pas de trouver ses partenaires sur la glace ou le fond du filet. Du haut de ses 5’10 », l’attaquant devra toutefois prendre de la masse musculaire, lui qui se situe autour de 165 livres présentement.

Avant de vous quitter, j’aimerais simplement vous rappeler de garder en tête que malgré sa maigre récolte dans la SHL, l’attaquant mérite beaucoup d’attention aussi. N’oubliez pas qu’il évolue dans une ligue d’homme dans laquelle le calibre est beaucoup plus élevé que la LHJMQ ou la OHL. Il est important de noter qu’il joue beaucoup moins avec une moyenne de minutes par match à peine supérieur à 10:00 alors que nos deux représentants canadiens obtiennent plus de 20:00 la grande majorité du temps.

Pour conclure ce texte, je vais insérer mon évaluation de Lucas Raymond.

Sur ce, je vous dis à bientôt !

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Crédit image entête, Rena Laverty/USA Hockey



Félix Gosselin
 

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