Pour en finir avec les adorateurs et les haters de Carey Price

Ce matin, je lisais les commentaires suite à l’annonce sur la page Facebook des Canadiens que Nick Suzuki était le récipiendaire de la coupe Molson du mois de février. Quelle ne fut pas ma surprise en voyant les commentaires dévier en guerre entre les pros et anti-Price au lieu de féliciter le jeune joueur recrue qui, soit dit en passant, mérite pleinement sa nomination.

Je ne comprends vraiment pas le but de toujours ramener cela à Carey Price. Mais bon, c’est ça Montréal. Je pense que jamais un joueur n’a autant soulevé les débats à Montréal dans l’histoire du CH.

Je m’explique: il y a deux camps vis-à-vis le cerbère. Les pro-Price et les anti-Price.

Les pro-Price:

Les pro-Price sont du genre à le défendre, peu importe ses performances, bonnes ou mauvaises. Ils vont toujours monter aux barricades, afin de rabattre la critique suite à un mauvais match, en détournant la faute sur un tel ou un tel facteur et cherchent à raisonner l’anti-Price de toutes les façons possibles. Le problème avec ce type de partisans est qu’il n’arrêtera jamais de protéger le gardien de but, et ce, même s’il est fautif à 100% d’une mauvaise performance!


Les anti-Price:

L’anti-Price est souvent le type de partisans qui vit dans le passé. Ayant vu, vécu ou entendu parler des nombreuses coupes d’autrefois, il croit que le hockey se joue encore de la même façon qu’il y a vingt ans. Cherchant à dénigrer Price à chaque occasion possible, ses meilleurs arguments se résument à le comparer avec Patrick Roy et à mentionner qu’il n’a jamais gagné le trophée le plus prestigieux. Même si c’est à peu près le seul trophée qu’il n’a pas encore soulevé. Je suis certain que si le no.31 venait à être échangé et à le gagner ailleurs, l’anti-Price donnerait comme raison qu’il avait une équipe devant lui, etc.. Le problème avec ce genre de partisans est qu’il ne viendra jamais admettre les bons coups de l’homme masqué, et ce, peu importe qu’il y ait un blanchissage ou un grand nombre d’arrêts.


Quand il est bon, c’est important de le reconnaître. Mais il faut aussi savoir l’admettre quand il ne l’est pas. Quoi qu’il en soit, qu’il soit aimé ou pas, Carey Price demeure un bon gardien. Je pense que ses belles années sont passées, mais il est encore l’un des huit meilleurs gardiens du circuit. De plus, avec son expérience, il pourrait être un bon mentor pour la relève.

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Crédit image entête, PC via RDS.ca



Alexandre Mallette
 

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