Parlons un peu d’Artturi Lehkonen…
Oui, l’ailier rate des filets ouverts, parfois même béants. Oui, l’attaquant rate d’excellentes chances de marquer. Mais, souvent, il est celui qui crée ces mêmes chances de marquer. Contre les Pens, Lehkonen venait de récolter 1 point dans chacun de ses trois derniers matchs (1b,2p), portant son total en carrière en séries éliminatoires à 7 points (3b,4p) en seulement 11 joutes. Pas mal pour un joueur de 3e trio, n’est-ce pas ?
Par-dessus tout, Lehkonen a le succès de son équipe à coeur et il joue toujours avec la pédale au plancher. En ce sens, pourquoi toujours s’acharner sur lui ? Pourquoi lui imputer la défaite d’hier pour avoir raté deux chances de marquer ? Quand ton équipe ne marque qu’un seul but, je pense que c’est signe que plusieurs joueurs doivent en donner plus. À commencer par Tatar, Armia et Gallagher, mais certainement pas Artturi Lehkonen. Sans lui, un héros de l’ombre, je ne suis même pas tout à fait convaincu que les Habs auraient passé les Pens…
En plus d’exceller défensivement, le finlandais, sélectionné en 2e ronde (55e) en 2013, est du moule de ceux qui ne commettent jamais ou presque d’erreurs. Chez les attaquants, je considère qu’il a été le meilleur du groupe et, avec Price, Weber, Petry et Chiarot, on lui doit un gros merci; pas des insultes.
Avec une trentaine de points par saison, Lehkonen ne remportera jamais de championnat des pointeurs. Mais il est solide dans toutes les autres facettes du jeu, il est constant et il est dévoué. En n’abandonnant jamais, il inspire le reste de ses coéquipiers. Si vous pleurez Lars Eller mais huez Artturi Lehkonen, j’avoue que je n’y comprends plus rien.
EN PROLONGATION
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Crédit image entête, NHL.com
