Nick Suzuki, le centre que l’on a (trop) longtemps attendu

Depuis son arrivée à Montréal, Nick Suzuki impressionne. Il impressionne en tabarnouche même. Il démontre d’excellentes qualités qui nous laissent croire qu’il pourrait être le centre #1 que le CH attend depuis longtemps. Est-ce que les années de Koivu et Plekanec comme premier centre de l’équipe par défaut sont maintenant derrière nous ? Du moins, les signes sont encourageants.



À sa première saison dans la LNH, l’an dernier, on a vu une belle progression de Suzuki. Avec ses capacités offensives, il est rapidement devenu l’un des favoris de la foule. En un rien de temps, il nous a fait oublier Max Pacioretty, l’ancien capitaine qui n’a pas quitté le CH en très bon terme.

13e choix au total par les Golden Knights en 2017, Nick Suzuki se démarque oui, par son agilité, mais également par son sens du hockey. On remarque ses belles qualités à plusieurs reprises lors d’un match. En voici un exemple lors du match d’hier face aux Oilers d’Edmonton. En récupération de rondelle derrière le filet de Price, il voit l’adversaire arriver. Il change brusquement de direction en utilisant ses mains magiques pour ramener la rondelle vers lui et permettre au CH de conserver le disque. Plusieurs auraient tout simplement abandonné le disque ou se seraient fait frapper par l’adversaire.

Sur la séquence ci-dessous, on voit un autre exemple de la capacité de Suzuki de déjouer l’adversaire. Bien sûr, il s’agit d’un tir de barrage. Il a donc amplement de temps et d’espaces, mais ça prouve son potentiel.



Et si, vous souhaitez encore sortir l’argument que c’est lors d’un tir de barrage, je vous sortirai une nouvelle séquence, cette fois-ci face aux Maple Leafs de Toronto il y a quelques jours. Si ça, ce n’est pas du talent et d’excellentes habiletés, je ne sais pas ce que c’est. Encore une fois, il a vu un passage et il a utilisé ses mains magiques pour se frayer un chemin. Le tout se termine avec une excellente chance de marquer.

Rappelons que Nick Suzuki avait été acquis en compagnie de Tomas Tatar dans la transaction envoyant Max Pacioretty à Vegas. En saison régulière à Montréal, Suzuki a déjà inscrit 43 points en 73 matchs et ne cesse de démontrer tout son talent lorsqu’il est sur la glace. D’ici deux ou trois saisons, je crois qu’il sera encore meilleur et qu’il deviendra ce centre élite que l’on a trop longtemps attendu à Montréal.

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En Prolongation

Suzuki ou Vilardi ?


Tirage !
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Crédit image entête, The Canadian Press





Félix Gosselin
 

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