Michel Bergeron, « l’analyste » le plus chanceux de la LNH

Michel Bergeron possède un talent unique. Il est capable de réunir un nombre impressionnant de conneries dans une seule et même intervention, que ce soit à la télé ou par ses écrits.
Sa plus récente chronique n’y fait pas exception…

D’abord, après avoir gratuitement insinué que Trevor Timmins était toujours en poste seulement à cause de sa proximité avec Bergevin, Bergeron ne semble pas être en mesure de comprendre qu’un recruteur n’a pas toujours le dernier mot. Il a un patron en haut. Qu’ils soient chums ou pas, c’est le DG qui tranche. Probablement parce que ses propres patrons le laissent faire absolument tout ce qu’il veut :

Je croyais pourtant qu’il était de notoriété publique que le choix de Louis Leblanc fut imposé à Trevor Timmins… Il semblerait que non ! Outre ceci, il est assez intéressant de constater que Bergeron soit frappé d’une amnésie partielle et oublie tout bonnement de mentionner que la moyenne au bâton du dépisteur s’est considérablement améliorée depuis qu’il peut profiter d’un DG qui le laisse faire son travail.

Sorte de serpuarien du hockey, Bergeron se borne à revenir sur la sélection de Jared Tinordi, qui remonte déjà à près d’une décade, pour essayer de les descendre… C’est comme si je me limitais à parler des choix de Pacioretty et McDonagh pour défendre Timmins. De plus, Bergeron semble ignorer que le fameux grand chum de Timmins n’était même pas à Montréal pour les choix de Tinordi et Leblanc, Il ignore également les succès récents du tandem ; Galchenyuk, Juulsen, Sergachev, Poehling, Koktaniemi… et Caufield.

Bien sûr, comme c’est le cas à travers toute la Ligue nationale, le bulletin n’est pas parfait. Le pari Nikita Scherbak s’est malheureusement révélé être un retentissant échec, malgré quelques beaux petits flashs éparses. Pourtant, au 26e échelon, sa sélection était défendable à ce moment-là. Même chose pour Michael McCarron, sélectionné un an plus tôt (25e). Qualifié y a quelques jours, le gros bonhomme semble sur le point d’obtenir ce qui devrait être sa dernière chance avec l’organisation. Même si l’expérience devait se solder par un échec, je vivrai très bien avec. Deux mauvais choix sur huit, il n’y a vraiment pas de quoi être outré… même si on aimerait bien pouvoir compter sur la présence de Shea Théodore. Ne serait-ce que pour avoir une paire de Shea à la ligne bleue. 

Trevor Timmins n’est donc pas le « recruteur-chef » le plus chanceux. Il n’a pas conservé son poste en raison de sa proximité avec Bergevin, mais parce qu’on reconnait sa valeur. À l’aube de sa 17e saison avec les Canadiens, Timmins n’a pas survécu à 4 DG pour rien. Qu’on l’aime ou pas, il est compétent… sans pour autant être à l’abris des erreurs.

Quant à Marc Bergevin, Bergeron est tout bonnement tanné de le voir « gagner du temps ». En effet, il gagne du temps pour construire une équipe qui sera compétitive pour une longue période avec l’aide de Trevor Timmins et du reste de l’équipe :

Évidemment, Bergeron n’allait pas s’arrêter là. Dans le même article, si tant qu’on puisse qualifier sa piètre intervention de la sorte, le personnage va plus loin, en affirmant que Bergevin tente de sauver sa peau au détriment du succès à long terme de l’équipe !


Je ne sais pas dans quel monde il vit, mais s’il y a une chose dont on ne peut pas accuser Bergevin c’est bien celle-ci. Le DG n’a jamais eu peur de prendre des décisions impopulaires, à ses propres risques et périls. Les transactions de Subban, Sergachev, Galchenyuk et Pacioretty prouvent qu’il n’essaie pas de sauver sa peau. À tort ou à raison, il fait ce qu’il croit le mieux pour le bien de son équipe.

On l’accuse de ne pas penser au succès à long terme, et pourtant, il refuse tout net de sacrifier ce même avenir pour s’acheter du temps. Au repêchage, se fiant sur le savoir-faire de Timmins, il a également fait plusieurs sélections qui ont été critiquées. Récemment, on pourrait penser à Koktaniemi et Caufield… Le fan moyen aurait préféré Zadina et n’importe quel joueur au nom de famille québécois… Il est clair, qu’on soit fan ou pas, que Marc Bergevin ne travaille pas dans l’optique de « sauver sa peau ». Pour autant, ça ne nous oblige pas à être d’accord avec ses décisions. Mais il y a des limites à vomir n’importe quoi.

Dans la réalité, c’est Michel Bergeron le chanceux. Il est chanceux d’avoir encore un emploi après toutes ces années à débiter autant de conneries. Il doit sûrement être trop proche de quelqu’un en haut, pour qu’on lui pardonne tout de la sorte.

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Mais bon, il peut bien continuer de se cacher la tête dans le sable pour ne pas faire face à sa profonde médiocrité. Exactement comme lorsqu’il répond qu’il n’a jamais soulevé la Coupe parce qu’il n’a « pas été chanceux ».


En Prolongation
Cole Caufield, trop américain et trop petit pour certains, n’a pas besoin des autres pour produire :

Avant longtemps, à l’image de Max Domi, il deviendra pourtant sans doute un favori de la foule.


Crédit image entête, Quebec.Huffingtonpost.ca

Tom L.D. MacAingeal
 

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