Marc Bergevin, de zéro à héros… Encore !
Il est rare que l’on trouve un tel écart d’opinions sur un seul homme. Héros, zéro, cela dépend de la personne à qui vous parlez. Ce héros particulier est considéré par certains comme le mal, le vilain des bandes dessinées qui est incapable de faire quoi que ce soit de bien. Pour beaucoup, cet homme a perdu tout soutien en juin 2016, et peu importe ce qu’il a fait après, il ne gagnera jamais ses galons pour être considéré comme un héros. Heureusement, ses pairs de type Avengers savent de quoi il retourne et voient ses super-pouvoirs. C’est une nouvelle preuve que les fans et les membres des médias n’en savent pas autant qu’ils le prétendent. Tous les héros ne portent pas de capes, disent-ils. Certains portent un costume rouge… ou c’est ce qu’il semble.
Les partisans des Canadiens n’apprennent tout simplement pas. Vous vous souvenez de l’indignation quand Jesperi Kotkaniemi a été recruté ? Nous avons fait un Mur de la Honte avec les réactions des fans. Et que dire de la réaction des fans et des médias lorsque les Canadiens ont échangé Alex Galchenyuk contre Max Domi ? Oui, un autre Mur de la Honte a suivi. Et je ne vais même pas aborder les pires réactions de toutes, lorsque P.K. Subban a été échangé contre Shea Weber. Puis Max Pacioretty contre Tomas Tatar, un « prospect » et un choix ? Mais à chaque fois, malgré l’indignation des fans et des médias, les Canadiens en sont sortis vainqueurs.
La LNH a annoncé que le directeur général des Canadiens de Montréal, Marc Bergevin, était l’un des trois finalistes pour le prix Jim Gregory du directeur général de l’année. Lou Lamoriello des Islanders de New York et Bill Zito des Panthers de la Floride sont les deux autres nominés. Le prix, qui porte le nom de l’ancien dirigeant de la LNH, est décerné par les 31 directeurs généraux, ainsi que par un panel de dirigeants de la Ligue et de représentants de la presse écrite et audiovisuelle, après la deuxième ronde des séries éliminatoires.
Une entre-saison exceptionnelle
Tout le monde autour du hockey, y compris les plus grands critiques de Bergevin, ont été impressionnés par son travail durant la saison morte. Tout d’abord, il a échangé Max Domi aux Blue Jackets de Columbus en échange de l’attaquant Josh Anderson, et lui a fait signer un contrat à long terme. Il a ensuite échangé les droits de Joel Edmundson, en attente d’un contrat, et lui a fait signer un contrat de quatre ans. Il a également résolu ses problèmes de gardien de but remplaçant en acquérant Jake Allen et en lui faisant signer un contrat de deux ans pour un tiers de moins que ce qu’il gagnait.
Il n’avait pas fini. Bergevin a signé trois autres agents libres. Le plus notable est Tyler Toffoli, qui a accepté un contrat de 4 ans à une moyenne de 4,25 millions de dollars par saison. Toffoli a terminé la saison avec 28 buts en 52 matchs, soit un rythme de 44 buts sur une saison de 82 matchs. Le directeur-général des Canadiens a signé deux joueurs vétérans pour des contrats d’un an : Corey Perry et Michael Frolik.
Avant les séries éliminatoires, il a également convaincu les espoirs Cole Caufield et Mattias Norlinder de signer leur contrat d’entrée dans la LNH.
#FireBergevin
Nombreux étaient ceux qui voulaient que Bergevin soit congédié pendant la saison et au premier tour contre les Maple Leafs de Toronto, alors que les Canadiens tiraient de l’arrière 3-1 dans cette série. Certains membres des médias et certains fans n’arrivaient pas à comprendre que les facteurs inhabituels de la dernière saison avaient grandement contribué aux difficultés du Canadien. Le hashtag #FireBergevin était souvent en tendance sur les médias sociaux pour la première fois depuis l’été 2018, jusqu’à ce que Geoff Molson accorde un vote de confiance à son GM à l’époque.
J’ai subi de sérieuses critiques de la part de plusieurs fans lorsque, le 7 avril, j’ai écrit sur ce même blogue que Bergevin devrait être considéré pour le titre de GM de l’année. C’est un euphémisme. Certains » fans » de longue date qui souhaitent son départ depuis l’été 2016 (LA transaction) se moquaient de moi avec véhémence. Je veux dire, c’était aller à 180 degrés contre la croyance populaire, contre le désir de beaucoup de le voir enfin viré. Imaginez la chaleur lorsque l’initié de CBC/Sportsnet, Elliotte Friedman, a annoncé que Molson et Bergevin discutaient de son avenir. Ceux qui voulaient qu’il parte espéraient encore plus, alors que la plupart d’entre nous pensaient que c’était pour une prolongation de contrat, puisqu’il ne reste qu’une année au contrat actuel de Bergevin. Je suis allé plus loin avec quelques scénarios potentiels.
Allen, Anderson, Toffoli, Edmundson, Perry, Staal… Show me a team that picked up 6 more influential players. Tell me Bergevin doesn’t deserve the GM of the year. #Habs #NHL
— Rob Waddington (@Waddingly3) June 19, 2021
De retour au sommet
Les fans ont vécu des montagnes russes cette saison, tant sur le plan du hockey que sur celui du rôle de Bergevin et de son avenir. C’est du moins ce qui s’est passé parmi les fans et de nombreux médias et personnalités. Les gens sont passés de l’excitation à la déception, puis à la colère. Puis ils sont revenus à l’excitation lorsque l’équipe s’est qualifiée pour les séries éliminatoires, et à l’euphorie lorsque les Canadiens sont revenus d’un déficit de 3-1 pour empêcher Toronto de gagner une série éliminatoire pour la première fois en 17 ans. L’excitation pour cette équipe s’est poursuivie lorsque les Canadiens ont balayé les Jets de Winnipeg en quatre matchs consécutifs, obtenant ainsi un premier voyage en demi-finale de la LNH depuis 2014. Au moment d’écrire ces lignes, ils ne sont plus qu’à six victoires de remporter la Coupe Stanley !
Ainsi, Bergevin est passé d’une excellente intersaison à un génie, puis à un licenciement, avant de sauver son emploi grâce aux séries de Toronto, et maintenant, il est dans le top 3 des DG de l’année. Pour être juste, ce scénario n’était que dans la tête des fans et des médias. Les dirigeants de la LNH et les autres directeurs généraux connaissent la véritable valeur de Bergevin et de ses pairs. Dans leur esprit, il est un excellent homme de hockey et pour la troisième fois depuis qu’il a pris les rênes à Montréal, il est nommé pour le titre de GM de l’année. Oui, la troisième fois, les amis.
Go Habs Go !
Par JD Lagrange
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