Les joueurs les plus susceptibles d’être échangés chez les Canadiens

Tous ne seront pas échangés, mais certains le seront. La nouvelle direction apportera sa propre vision de ce à quoi devrait ressembler ce club sous-performant, dans quelle direction il devrait se diriger. Certains disent une reconstruction complète. Personnellement, je ne pense pas que ce soit nécessaire puisque Bergevin et son groupe se concentrent sur le repêchage et le développement depuis 2018. Les fans sont impatients et beaucoup ne réalisent pas qu’il faut du temps pour développer des choix de repêchage, mais ils commencent à arriver et il y a en a beaucoup qui sont encore dans les rangs NCAA, juniors et européens.

Reset, rebuilt, peu importe comment vous l’appelez. Tant que cette nouvelle direction, dirigée par Jeff Gorton, ne commet pas l’ erreur cruciale de vendre du futur pour un succès immédiat. Il faut souvent au moins trois à cinq ans aux espoirs pour avoir un impact au niveau de la LNH et nous entamons la troisième année seulement depuis le reset à la volée de Bergevin. Suzuki et Norlinder venaient de l’échange Pacioretty. Romanov est jeune et s’améliore. Poehling et Pezzetta montrent des signes encourageants.


Les appâts

Mais que feront-ils de ce noyau de vétérans ? Qui gardent-ils et qui veulent-ils voir disparaître? Quels joueurs pourraient obtenir une bonne valeur de troc, pour finalement améliorer l’équipe? Et quel joueur sera d’accord avec la vision de la nouvelle direction et qui ne le fera pas et demandera à être échangé? On ne peut nier la relation étroite que Bergevin entretenait avec ses joueurs et même s’ils comprennent que ce sont les affaires, ils ne sont sûrement pas non plus tous d’accord avec la nouvelle direction.

Le limogeage de Bergevin est tellement frais qu’il y a beaucoup plus de questions que de réponses pour le moment… et ce n’est pas grave. Ils doivent aussi chercher un DG. Ils doivent réorganiser leur département de scoutisme amateur.

J’ai dressé une liste de candidats potentiels à échanger d’ici la date limite des échanges. Certains pourraient en fait terminer la saison à Montréal et trouver de nouvelles niches pendant la saison morte, plus près du repêchage, la deuxième période de l’année la plus occupée pour les échanges dans la LNH. En particulier ceux qui ont encore plusieurs saisons à leur contrat.

Ben Chiarot : En attendant de devenir UFA, c’est un joueur à faible coût avec un certain leadership. Un très bon défenseur #3 ou #4, physique, qui peut cumuler des minutes importantes. Un gars qui sait élever son niveau de jeu en séries éliminatoires. Elliotte Friedman pense qu’il vaudra au moins un choix de première ronde. Il est probablement à ses derniers coups de patin avec les Canadiens.

Mathieu Perreault : Beaucoup dépendra de son œil qui se remet d’une opération, mais c’est un vétéran de qualité, également un UFA en attente, à un contrat très abordable. Bon joueur de profondeur avec de l’expérience, c’est un autre joueur à faible coût qui n’a besoin de l’aide de personne pour se motiver.

Chris Wideman : Les équipes recherchent toujours la profondeur de la défense à la date limite des échanges. Meilleur défenseur de la KHL l’an dernier, il a connu des hauts et des bas avec le Tricolore cette saison, mais vraiment, qui n’en a pas connu? Il peut prendre un quart de travail régulier sur le troisième paire et aider sur la deuxième unité de jeu de puissance.

Artturi Lehkonen : Il a été en feu cette semaine, mais il est tantôt en feu tantôt froid. J’ai le sentiment qu’on ne le verra, ni lui, ni son compatriote Armia, la saison prochaine. Mais il y aura beaucoup d’intérêt pour Lehky, car il fait toutes les petites choses correctement. C’est aussi une personne très appréciée et un travailleur acharné.

Tyler Toffoli : En le regardant aller, je ne peux m’empêcher de me demander à quel point il est heureux à Montréal. Est-ce la pression, les fans, ou c’est peut-être simplement le poids de défaites. Mais l’effort ne semble pas toujours être à son comble, et le sourire n’est plus au rendez-vous comme il l’était la saison dernière. Il a un contrat très abordable et de nombreuses équipes aimeraient l’avoir.

Joel Armia : S’il fait beaucoup de bonnes choses, c’est le genre de joueur qui fait des étincelles, mais qui prend rarement feu. Comme l’a dit Bergevin, vous avez des joueurs qui vous aideront à faire les playoffs et d’autres qui vous feront gagner en playoffs. Il est définitivement dans le deuxième groupe. Il a aussi un bon gabarit et excelle dans la récupération de rondelle. Son contrat (3.4M par saison jusqu’en 2025) pourrait entraver une transaction, donc Lehky pourrait être plus facile à échanger.

Christian Dvorak : Si Bergevin était toujours là, il ne serait pas sur cette liste, car le Tricolore a payé le prix fort pour l’avoir. La nouvelle direction peut cependant penser différemment. L’un des meilleurs joueurs au cercle des mises au jeu de la ligue, il est un bon centre de troisième ligne avec un contrat abordable. Les centres sont recherchés dans cette ligue.

Jonathan Drouin : Décevant est le terme que j’utiliserais pour décrire Jo. Il était le projet de Bergevin, mais il n’était peut-être pas celui de Gorton, comme il n’était pas celui d’Yzerman. Qu’on le veuille ou non, il a une chose en sa faveur : la langue qu’il parle. Les talents locaux ne sont pas faciles à trouver et encore plus difficiles à obtenir dans la LNH d’aujourd’hui.

Ryan Poehling : Je crois fermement que si Jesperi Kotkaniemi était resté, Poehling serait parti. Mais ce n’est pas le cas. Il a bien joué depuis son dernier rappel, mais si un jeune joueur pouvait être sacrifié dans un échange pour un joueur plus percutant, j’ai le pressentiment que ce pourrait être lui. Martin Lapointe pourra donner à Gorton et au nouveau directeur général un bon aperçu du jeune centre.

Brett Kulak : In, out, in, out, in, out… vous voyez le pattern. Kulak est ce qu’il est, un 6-7e défenseur. Comme Wideman cependant, il pourrait être un bon joueur de profondeur expérimenté pour une équipe en lice pour la course à la coupe Stanley. Vous pouvez obtenir un choix pour lui, plus près de la date limite des échanges. Le Tricolore est rempli de jeunes défenseurs gauchers de qualité qui arrivent. C’est un point pour la profondeur de l’organisation.

Jordan Harris : Gorton, un Américain, pourrait-il convaincre Harris de signer ? Aurait-il une meilleure chance de le convaincre de ne pas tester le marché? C’est douteux. Pourquoi vous limiteriez-vous à une seule équipe quelques semaines seulement avant de pouvoir entendre ce que toutes les autres équipes ont à dire? Peut-être que le Tricolore pourrait obtenir un choix de repêchage conditionnel s’il signe avec cette équipe?

Paul Byron : Non, je ne pense pas qu’il soit échangeable. Il a subi plus que sa part de blessures au cours des deux dernières années, mais avec seulement un an restant à son contrat, je peux voir le joueur de 32 ans comme candidat à un rachat.

À


Un gars dont je doute fortement qu’il soit échangé est Brendan Gallagher. Au lieu de cela, donnez-lui simplement le C sur son maillot. Si vous ne voulez pas le rendre permanent tant que Weber n’a pas annoncé sa retraite, ce n’est pas un problème. Dis juste qu’il est le capitaine par intérim. Personne ne le mérite plus que lui. La nouvelle direction devrait lui donner au moins une saison ou deux pour montrer ce qu’il peut faire. Il n’y a pas de meilleur exemple que Gally pour les jeunes joueurs.

C’est ça qui est ça. En attendant d’avoir des nouvelles de Jeff Gorton (probablement vendredi, selon Hockey Insiders), ce sont les noms qui sont les plus susceptibles de trouver un nouveau domicile et de ne pas être à Montréal d’ici le prochain camp d’entraînement. Cela ne veut pas dire que les autres ne seront pas échangés, loin de là. Je ne fais que des suppositions. Mais soyez assuré qu’il y aura des mouvements de joueurs, probablement à partir de février, lorsqu’il est plus facile de déplacer des contrats et qu’un nouveau directeur général aura eu le temps de se mettre les pieds dans l’eau.

– Par Cheering the logo

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Crédit image entête, CheeringTheLogo.ca



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