Les fameuses mises en échec !

Le coup qu’a reçu Cole Caufield cette fin de semaine m’a ramené à un point auquel je pense depuis très longtemps. En passant, pour ceux qui trouvent que la mise en échec était légale, c’est probablement pour ça qu’il a eu 5 minutes et une inconduite de partie. Vous allez me dire qu’il est revenu au jeu et qu’il n’était pas si blessé, mais il ne faut pas attendre qu’un joueur soit mort pour appeler ce genre de punition.

La définition de Wikipédia pour une mise en échec est la suivante :

Une mise en échec ou charge est une technique défensive au hockey sur glace, autorisée depuis 1951[1], qui consiste à charger l’adversaire pour le gêner ou lui faire perdre la rondelle. Pour ce faire, les joueurs utilisent leur épaule, leur hanche ou leur bras.

Donc, si on lit bien, en aucun cas il n’est écrit que le but de la mise en échec est fait pour détruire, faire mal ou sortir le joueur du match. Pour Caufield, les arbitres ont bien agi et le joueur a été expulsé. Mais, on voit depuis longtemps des jeux impunis. Prenons simplement Kotkaniemi, il n’y a pas si longtemps, avant la pandémie. Plusieurs disaient que la mise en échec était légale et même les arbitres ont pensé ainsi puisqu’ils n’ont pas accès à la reprise dans un cas comme ça. À la reprise, on voit pourtant très bien Zadorov utiliser son genou pour déstabiliser KK avant de le propulser au sol.



Je comprends très bien la mentalité de finir la mise en échec. Mais, dans ce cas, ce n’était n’est clairement pas dans le but de lui faire perdre la rondelle. Selon la définition susmentionnée, on peut parler de gêner, mais quand un joueur utilise son genou pour renverser un joueur de la sorte, ce n’est plus pour gêner, mais pour faire mal. J’ai souvent entendu des entraîneurs nous encourager à frapper en disant qu’il faut que ça fasse mal. Et pourtant, ce n’est pas l’objectif. Je me souviens très bien de ne pas avoir faire le double lettre parce que je ne frappais pas assez. Pourtant, à ma connaissance, je neutralisais bien mon adversaire le long de la rampe et je sortais avec la rondelle. Mais, il faut croire qu’on n’a pas tous le même objectif.

Je comprends que c’est compliqué de trouver un moyen de réduire ce genre de coups, mais je suis convaincu que c’est autant faisable que pour l’accrochage. Même si parfois, je trouve qu’il y a plus d’obstruction depuis qu’ils ont ralenti l’accrochage. Je sais que les purs et durs diront que ce n’est pas de la ringuette et que ça doit frapper dur, mais personnellement je crois que frapper dur pour jouer la rondelle est aussi faisable que sans jouer la rondelle et serait beaucoup moins dangereux pour les joueurs.

Je ne me ferai pas d’amis aujourd’hui, mais je tenterais d’abolir les mises en échec qui ne sont pas pour le contrôle de la rondelle. Je sais que ce serait difficile pour les arbitres, j’ai déjà fait ça dans un passé pas si lointain. Je crois néanmoins que la ligue éviterait plusieurs blessures ainsi et que les joueurs pourraient jouer au hockey en ayant moins peur. En fait, pour voir les joueurs jouer au hockey et montrer toute leur créativité, il faudrait que les arbitres appliquent les règles en tout temps. On en est malheureusement très loin.

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Crédit image entête, YouTube.com



 

Marc-André Breault
 

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