Les choix tardifs, les pierres angulaires d’une équipe gagnante

Quel est la phrase qu’un p’tit Joe connaissant sort le plus souvent pour parler d’une équipe qui a du succès ?

Il y en a plusieurs, mais celle qui ressort souvent c’est : « il faut être pourri pour gagner »… N’est-ce pas ? Et n’est-ce pas un peu contradictoire également ?



Même s’il n’est pas faut qu’il y a parfois des game changers lors des premiers rangs du repêchage, ce n’est pas gage de succès. Je ne nommerai aucune équipe, mais… Les Sabres en arrachent et, si on parle des Oilers, une chance qu’ils ont Connor McDavid. Sans lui, il serait probablement au même stade qu’il y a 10 ans. Bref, la probabilité est peut-être plus haute de mettre la main sur le prochain visage de la franchise, mais cela a un prix… Et ce n’est pas donné !

Ceci dit, regardons ce qui se passe dans les faits au sein de la LNH.

En effet, les formations qui ont connu du succès au cours de la dernière décennie ont connu des périodes plus sombres. Au même titre que le Tricolore. En fait, le CH a repêché le même nombre de fois au sein du top-10 au cours des dix dernières années qu’un certain club : l’Avalanche du Colorado.

De plus, quand on regarde le rang de sélection des joueurs d’impact au sein de certaines organisations, on se rend rapidement compte que ce sont les choix tardifs qui ont fait la différence.



Bref, la liste est longue et vous avez compris l’objectif de l’activité.

Ce qui est intéressant lorsqu’on consulte la liste des noms, c’est qu’on remarque assez rapidement que les joueurs d’impact ne sont pas forcément des joueurs qui ont été repêché dans les premiers rangs.

Avec du recul, on constate assez rapidement que les formations ayant eues du succès dans les dernières années ont un point en commun : le développement. À la base, ces joueurs, qui ont eu un impact, ne devait pas forcément jouer un aussi grand rôle. C’est toutefois ce qui s’est produit et c’est le résultat d’un potentiel qui a été maximisé.

Avec ce constat, on se rend compte de l’importance de la partie développement au sein d’une organisation. Geoff Molson ne doit donc pas hésiter à investir dans ce département, car le retour sur investissement risque d’être excellent.



À Montréal, si on regarde les choix tardif qui ont du succès dans la LNH, le plus récent est Jake Evans (7e ronde-2014), mais il n’est clairement pas un joueur d’impact. Si on regarde chez les joueurs un peu plus vieux, on y trouve Brendan Gallagher qui fut un choix de 5e ronde en 2010. En 2007, il y a PK Subban, qui était un choix de 2e tour, qui a connu de bons moments dans l’uniforme Tricolore. En gros, ce n’est pas fameux. Il y a un gros problème à ce niveau si on compare le CH à d’autres organisations. Et même si on tente de trouver la bonne voie avec le remaniement, seul le temps nous dira si l’organisation s’est réellement améliorée sur cette facette.

Est-ce que perdre pour obtenir des choix élevés au repêchage est la solution ? Visiblement, il ne faut pas se fier à cette stratégie à long terme.

La prochaine fois que vous verrez quelqu’un vouloir perdre pour gagner, vous saurez quoi lui répondre…

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En Prolongation

Est-ce que le jeu en vaut la chandelle ?


Crédit image entête, NHLPA.com

Félix Gosselin
 

Passionné de hockey depuis très jeune, j'ai évolué à travers ce sport en tant que joueur et entraîneur. J'adore étudié la game. Collaborateur régulier du Hockey Herald depuis février 2019, j'en suis devenu le propriétaire à l'été 2021. Aujourd'hui, je suis plus qu'heureux de partager ma passion grâce à l'écriture, partageant et discutant des multiples facettes du monde du hockey.

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