Les Canadiens jouent un jeu dangereux avec Mete

Chaque année, dans chaque équipe, vous trouverez des joueurs dans le line-up régulier et ceux qui sont healthy scratch. Lorsque vous êtes dans le premier groupe, vous devez être performant et travailler dur pour rester dans le line-up. Lorsque vous êtes dans la deuxième situation, vous devez garder votre sérieux dans les pratiques et espérer avoir l’occasion de montrer que vous appartenez au line-up. Mais que se passe-t-il quand on est jeune et qu’on ne vous donne pas cette opportunité? C’est la situation dans laquelle se trouve actuellement Victor Mete .



Mete n’a que 22 ans et il entame sa quatrième saison dans la LNH. En septembre, nous avons écrit sur le fait que son futur était incertain. C’était avant de voir Joel Edmundson et Alexander Romanov débarquer à Montréal. Vous avez également quelques joueurs du Collège qui seront bientôt prêts à faire leur part. En attendant, Mete est assis en train de manger des hot-dogs, tout en regardant ses coéquipiers jouer.

Mauvais développement

Je fais partie de ceux qui pensent que vous ne pouvez pas asseoir un jeune joueur pendant 8 à 10 matchs consécutifs. Les jeunes joueurs ont besoin de jouer pour continuer à se développer et cela, peu importe la raison. Être assis à long terme n’est pas seulement mauvais, mais peut parfois contribuer à ce qu’un espoir n’atteigne pas les attentes qu’une organisation plaçait en lui. Ce faisant, les équipes se tirent une balle dans le pied.

Nikita Scherbak

D’une part, ces jeunes joueurs ne peuvent pas travailler pour s’améliorer dans les situations de jeu, gagner de l’expérience. Cela va sans dire. De plus, rester assis un jeune joueur pendant une longue période diminue sa valeur sur le marché. Il fut un temps où Jarred Tinordi et Nikita Scherbak étaient de bons jeunes espoirs. Les deux anciens choix de première ronde des Canadiens ont été victimes des règles de la ligue et des décisions douteuses de l’organisation.

Avant que tout le monde ne se dépêche de nous dire les raisons pour lesquelles ces deux-là n’ont pas eu une bonne carrière, rappelons-nous une chose précise: à l’époque, ils étaient considérés comme de bons espoirs. Mais rester dans les gradins à long terme a non seulement entravé leur développement, mais aussi tué leur valeur commerciale. Le fait qu’ils ont été maintenus dans les gradins n’est pas la seule raison de leur disparition, mais un facteur contributif évitable. Ils commencent à faire de même avec Mete.



Victimes du ballottage 

Après le camp d’entraînement cette année, les Canadiens avaient trop de défenseurs. Ils ont procédé à l’envoi des joueurs qui n’avaient pas à passer par le ballottage. Mais ensuite, ils sont retrouvés avec deux gars qui passent par doivent y être soumis pour être envoyés à Laval ou au sein du Taxi Squad. Noah Juulsen avait raté la majeure partie de la saison dernière et plusieurs matchs de l’année précédente en raison de sa blessure à l’œil. Mete, un jeune «vétéran» de trois ans avec un bon coup de patin, n’aurait pas passé à travers le ballottage. Alors ils ont soumis Juulsen et les Panthers de la Floride ont surpris en le réclamant.

Dans les cas de Tinordi et Scherbak, ils ont été maintenus dans une situation désavantageuse pour la même raison qu’ils gardent Mete: ne pas vouloir les perdre pour rien. Mais l’histoire commence à se répéter avec le jeune défenseur. Ils lui donnent des hot-dogs à chaque match (que nous soyons d’accord avec la raison ou non) au risque de le ruiner et/ou de ruiner sa valeur sur le marché.

Trois options

À mon humble avis, les Canadiens peuvent gérer cette situation de trois façons:

  1. Laissez-le jouer de temps en temps (rotation, ici et là)
  2. Mettez-le au ballottage pour qu’il puisse jouer à Laval (il serait probablement réclamé)
  3. Échangez-le et obtenez un vétéran comme 7e défenseur, du genre de Christian Folin

L’option de le garder dans les gradins n’est en fait pas une option intelligente. Vous ruinez un atout, un bon atout. Vous ne faites aucune faveur à votre club ou au joueur. C’est une situation perdante. Marc Bergevin, le directeur général, a pris la décision de le garder. C’est à Claude Julien, l’entraîneur, de s’assurer qu’il ne ruine pas cet actif. Go Habs Go!

Par JD Lagrange

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Crédit image entête, JDLagrange.com



 

 

 

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