L’embauche de Patrick Roy serait la goutte qui ferait déborder le vase

Certaines des meilleures paroles, ou les plus véridiques, ont été écrites par Steven Tyler, le chanteur principal d’Aerosmith. Dans la chanson à succès « Incroyable », Tyler a écrit: «La vie est un voyage, pas une destination». À mesure que les gens vieillissent, la plupart parviennent à cette conclusion. Plus tôt on le fait, meilleure est la vie. Vous devez profiter de chaque minute et ne pas perdre votre vie à attendre que les choses se passent ou arrivent. «Quand j’obtiendrai mon diplôme»… «Quand je trouverai un emploi de carrière»… «Quand j’aurai des enfants»… «Quand les enfants déménageront»… «Quand je prendrai ma retraite»… En termes de hockey, «Quand le Tricolore remportera la Coupe Stanley »… et ces jours-ci,« Quand Marc Bergevin se fera virer »… La dernière chose que tu sais, c’est que tu auras passé ta vie à dire« quand » au lieu de vivre le moment présent… jusqu’à ce que ça devienne « Quand tu mourras »…



J’ai participé à la revue hebdomadaire du balado Hockey Sans Limites, dimanche, et nous avons été interpellés par un fan qui se demandait si nous étions «parrainés par le directeur général des Canadiens». Cela m’a fait sourire. Pourquoi demander? Parce que c’est ainsi que la positivité est perçue dans la société d’aujourd’hui, ou quand on n’ose pas sauter dans le train de la négativité, toujours populaire. Pour ceux qui lisent ce blogue depuis un moment, vous savez que l’un de mes motos est: « Seuls les poissons morts nagent avec le courant! » Et dans ce monde où les Snowflakes sont offensés par tout et n’importe quoi, ajouté à la pression atroce que nous imposent le COVID-19 et ses restrictions, je fais un effort conscient supplémentaire pour mettre en valeur les aspects positifs de la vie… le hockey inclus.

La négativité étant omniprésente, les fans et certains médias se concentrent sur les mauvaises choses. Les Canadiens de Montréal, même s’ils ne jouent pas bien ces jours-ci, se battent pour une place en séries éliminatoires. Pourtant, l’accent est mis sur l’avenir de Bergevin et de l’entraîneur-chef par intérim Dominique Ducharme. On cherche à savoir qui devraient être leurs remplaçants. Même si leurs emplois étaient en péril (et rien n’indique que ce soit le cas), est-ce que l’une de ces personnes croit sincèrement qu’il sera licencié avant la fin des saisons? Alors, pourquoi se concentrer là-dessus aujourd’hui, sinon pour alimenter une tendance négative? Pourquoi ne pas se concentrer sur le fait que l’équipe tente de s’assurer une place en séries éliminatoires? Simple: les gens ne connaissent pas leurs priorités.

Patrick Roy? Ah bon?

Mais ce qui m’a poussé à écrire aujourd’hui, c’est l’idée absolument ridicule qui a recommencé à tourner, voulant que Patrick Roy doive être le prochain entraîneur ou directeur général. À quel point est-ce triste, désespéré et idiot? D’une part, les gens se plaignent de Ducharme et Bergevin et dans le même souffle, ils veulent Roy. Et parlant de timing… PBI Sports a décidé d’annoncer qu’ils représentaient maintenant Roy en tant qu’agents pour sa quête d’un emploi dans la LNH.

 

Eh bien PBI, bonne chance avec ça. Votre nouveau client est une tête brûlée et il est sur la liste noire de la LNH depuis qu’il a délibérément bai*é le très respecté Joe Sakic et l’Avalanche du Colorado. Si seulement c’était la seule chose qu’il avait faite … Il y a une longue liste d’événements, répartis sur une période de 11 ans, soulevant d’énormes drapeaux rouges, partout où est passé l’ancien gardien de but des Canadiens. C’est un individu vindicatif et revanchard qui, si les choses ne se passent pas comme prévu, vous défoncera, vous et l’équipe, d’une manière ou d’une autre. De plus, il est absolument incapable de contrôler son tempérament.


Molson doit éviter de tomber dans le piège

Nous savons à quoi ressemblent les fans. Nous savons à quoi ressemblent certains médias traditionnels. La controverse se vend et personne n’est plus controversé que Patrick Roy. Ils ont du matériel sans fin pour nourrir la base de fans désespérés et tenter d’attirer le public, l’auditoire et le lectorat. Geoff Molson doit ignorer ce groupe bruyant et déraisonnable qui réclame l’embauche de Roy. Pas de si ou de mais à ce sujet.

Geoff Molson

Embaucher Roy à n’importe quel poste de pouvoir serait la plus grosse erreur de la franchise depuis l’embauche de Réjean Houle au poste de directeur général. Pour être en position de coaching ou de management, la plus grande qualité à posséder est d’avoir la tête froide. Roy est complètement à l’opposé de ceci. Il détruirait cette franchise plus vite qu’on pourrait terminer l’hymne national.

J’irai plus loin… disons que Molson plie et fait l’impensable. Ils perdront un fan. Non, ce n’est pas une promesse vide comme nous lisons quotidiennement sur Twitter. Certains se souviendront peut-être quand, avant le dernier lock-out, j’ai dit que si Bettman imposait un lock-out, je ne dépenserais pas un sou en marchandises et billets de la LNH pendant cinq ans? Devinez quoi? J’ai tenu ma promesse. Je suis fan de cette équipe depuis cinq décennies. S’ils embauchent Roy, j’en ai fini avec eux. J’en ai déjà assez de la mauvaise prise de décision de la LNH, de son arbitrage et de la sécurité des joueurs de la LNH. Mon équipe prenant une décision aussi insensée et irréfléchie serait la dernière goutte qui ferait déborder le vase.

Mais je vais dire ceci… Je doute fortement que Molson panique et je crois que Bergevin sera toujours le directeur général des Canadiens la saison prochaine. Ce n’est pas une saison habituelle et elle s’accompagne de défis inhabituels . Ce n’est pas le moment de prendre des décisions émotionnelles. Reste à voir si Bergevin confiera à Ducharme le poste d’entraîneur-chef permanent, mais je crois que c’est lui qui prendra cette décision… ce qui ne manque pas susciter la colère de certains partisans qui souhaiteraient son départ depuis l’été 2016. Go Habs Go!

Par JD Lagrange


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Crédit image entête, NHL.com


Tom L.D. MacAingeal
 

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