Le fameux débat de la langue, encore !
Il y a un débat qui perdure et qui perdurera avec la Sainte-Flanelle, c’est le débat du français. Avec Marc Bergevin en tête du groupe qui avait engagé beaucoup de membre québécois au sein de l’organisation, on ne parlait pas trop de cette organisation. Les Michel Tremblay, Philippe Cantin et tous les autres EXCELLENTS journalistes tapaient plutôt sur le manque de joueurs québécois. Avec l’acquisition de Cédric Paquette, David Savard et Matthieu Perreault, le Tricolore était l’une des équipes les mieux nanties en joueur québécois. Malgré tout, ces défenseurs de notre langue n’ont pas fait des millions d’articles sur le sujet. Pourquoi être positif quand on en a la chance ? Geoff Molson épuisé de voir son équipe perdre décide d’engager Jeff Gorton. Son pire crime, être un unilingue anglophone. Il fait une conférence de presse dans laquelle il s’adresse aux partisans en français au début de son discours. Il mentionne même que sa femme l’a inscrit dans un cours en ligne et nous demande d’être indulgents. Il prend la peine de rappeler ce qu’il a fait à Boston et à New York en allant chercher des joueurs locaux. C’est ce qui devrait faire vivre des émotions aux Louis Grégoire de ce monde, mais malgré tout, plusieurs personnes se plaignent encore.
Stéphane Laporte nous a concocté un texte de son cru pour en parler et notre bon ami Marco n’a pas perdu de temps pour lui donner la réplique.
Ce genre de texte démontre exactement le problème quand on regarde les médias.
— Marco D'Amico (@thehockeyexpert) December 4, 2021
Le gars fait un effort à sa première journée, vous demande patience, on écrit ça.
D'ici 2 ans, s'il essaye de parler un français avec un accent fort, on va chialer que c'est pas assez bon? https://t.co/S3247qHBlK
Je comprends très bien les personnes qui veulent défendre notre belle langue. Je comprends aussi que nous sommes la seule organisation francophone qui peut faire rayonner les Québécois et les francophones qui évoluent dans cette ligue, mais ce n’est pas parce que l’équipe engage un unilingue anglophone que c’est un affront à notre langue. En plus, il prend le temps de dire qu’il va apprendre notre langue. Geoff Molson a mentionné que le directeur général devra parler français. Peut-être qu’ils trouveront un directeur du recrutement qui parle français aussi. Une chose est certaine, de rire de ceux qui essaient de parler français n’aide en rien à ce que les anglophones essaient de le faire. Soyons respectueux et encourageons-les à la place. Personnellement, qu’ils disent « le chaise » ne me dérange pas du tout. L’important est que j’ai compris qu’ils parlent de la chaise. Pourvu qu’ils soient capables de me comprendre et d’avoir une conversation compréhensible, c’est ça pour moi l’important.
#GoHabsGo
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Crédit image entête, theathletic.com