La situation de Danault, un air de déjà vu

La situation de Danault a fait couler pas mal d’encre au cours des dernières semaines. Le Québécois a affirmé qu’il pourrait quitter l’organisation si les termes de son prochain contrat ne lui conviennent pas. Par termes, j’entends évidemment le salaire et la durée, mais aussi les conditions de travail. Par exemple, son temps d’utilisation, son rôle et l’identité des coéquipiers avec lesquels il jouerait.



Il faut dire qu’avec l’émergence de Nick Suzuki et Jesperi Kotkaniemi, la pression commence à se faire sentir sur le vétéran centre. Il ne faudrait toutefois pas sous-estimer les capacités offensives de Phillip Danault. En effet, l’attaquant a accumulé 53 points en 81 matchs l’an dernier, ainsi que 47 points en 71 points au cours de la présente campagne qui a été écourtée par vous savez quoi.

Rappelons que le contrat de Danault arrivera à échéance à la fin de la prochaine saison, soit en 2021. Il aura donc une grande décision à prendre pour la suite de sa carrière.

Âgé de 27 ans, 28 au moment de goûter l’autonomie, il signera un gros contrat, peu importe l’équipe avec qui il s’engagera. Il est présentement dans son prime et il y a fort à parier qu’il serait très convoité sur le marché des joueurs autonomes. La question : à quel prix ?

Je dois dire que la situation de Phillip Danault me fait drôlement penser à celle d’un ancien du Tricolore du nom de Tomas Plekanec. Ce nom vous dit probablement quelque chose. Souvenez-vous, on disait de Pleky qu’il était un bon centre de deuxième trio défensif. Présentement, on peut dire la même chose de Danault. Le Tchèque était également considéré comme un bon coéquipier dans le vestiaire, ce qui semble aussi être le cas de Danault.

Lorsqu’il s’alignait avec le CH, Tomas Plekanec était devenu le centre numéro un par défaut à un certain moment. Lorsqu’il est venu le temps de renégocier son contrat, il était certain qu’il ne signerait pas au rabais. En 2010, il a alors signé une prolongation de contrat de 6 ans d’une valeur annuelle de 5 millions de dollars. Puis, à la fin de ce contrat, il a enregistré une augmentation de salaire pour deux saisons supplémentaires. C’est donc dire qu’alors qu’il était sur la pente descendante, il empochait 6 000 000 $, car il était le premier centre de l’équipe, faute de joueurs de talent dans l’équipe. Sans rien enlever à Pleky, que j’ai toujours aimé d’ailleurs, il n’aurait pas dû se retrouver dans la chaise qu’il a possédée trop longtemps, celle de numéro un au poste de centre.



Avec Danault, c’est un peu le même débat. Cependant, cette fois-ci, il y a Suzuki, Kotkaniemi et Domi (s’il retrouve ses moyens à Montréal). Personnellement, je serais très surpris de voir le Québécois apposer sa signature au bas d’un contrat inférieur à 4 500 000 $ par année. De plus, il est certain que les belles paroles de la direction auront un rôle primordial à jouer dans les négociations. Même si Danault est impliqué dans certaines rumeurs, je vois mal Bergevin échanger l’un de ses hommes de confiance qui représente fièrement l’organisation. Mais bon, qui sait ce qui peut se tramer dans les bureaux du Bleu, blanc, rouge.

Peu importe ce qui se produira, je trouvais la comparaison Danault-Plekanec assez intéressante. Il ne reste qu’à espérer que Danault continuera de livrer la marchandise, même s’il décroche un beau contrat.

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Crédit image entête, NHL.com



Félix Gosselin
 

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