La fin pour Scherbak ?
À peine remis de sa plus récente blessure, Nikita Scherbak a vu son nom être soumis au ballottage par Marc Bergevin :
Scherbak (MON) on waivers
— Elliotte Friedman (@FriedgeHNIC) December 1, 2018
Malgré quelques beaux flashs avec le Canadien la saison dernière, ainsi qu’une jolie récolte de 30 points en 26 matchs avec le Rocket, l’énigmatique attaquant, repêché en 1ere ronde à l’encan 2014 (26e au total), n’est pas parvenu à impressionner les décideurs de l’équipe durant le dernier camp d’entraînement. De sorte, qu’il n’a toujours pas disputé de match avec le grand club cette saison.
Plus tôt cette année, envoyé au Rocket, à des fins de reconditionnement, Scherbak a été limité à 1 seul but en 5 matchs sous les ordres de Joël Bouchard, avant de devoir revenir avec le Tricolore, malgré une nouvelle blessure. Maintenant que son nom est retiré de la liste des blessés – qu’il visite relativement souvent -, il fallait prendre une décision.
Puisqu’on venait de tasser Hudon pour faire de la place à Byron, le ballottage devenait la seule option, hormis celle d’une transaction. Visiblement, aucune équipe n’a daigné s’intéresser à l’ailier Russe. Ça en dit long sur la valeur du joueur… Et ce n’est certainement pas parce que les DG se sont dit qu’ils pouvaient l’avoir gratuitement. Le ballottage suit un ordre d’appel précis; un Directeur Général qui le voudrait vraiment n’aurait pas risqué de le laisser passer de la sorte, alors qu’il aurait suffit de débourser un petit quelque chose (un choix lointain, par exemple) pour s’assurer de l’obtenir.
Avant de vouloir mettre ce mouvement sur le dos de la présumée réticence de Claude Julien envers les joueurs de cette nationalité, il faudrait préciser que Scherbak a eu sa chance. C’est lui qui n’a jamais su la saisir.
Avec un talent qu’on a souvent comparé à celui de Galchenyuk, c’est l’inconstance qui mine actuellement les chances de ce talentueux ailier. Une inconstance qui n’est pas sans rappeler celle de Charles Hudon. Mais bon, il paraît que Julien déteste également les Québécois… Pas drôle, être à ce point raciste ! On reproche également à Scherbak de souvent faire preuve de nonchalance.
Bref, s’il est réclamé, il obtiendra une nouvelle chance avec un autre club. Sinon, il ira rejoindre Mete et Alzner à Laval, et devra saisir ce qui pourrait bien être sa dernière occasion de se démarquer. À priori, il dispose de bonnes chances d’être réclamé par une équipe qui désire tenter le coup… Alors, son passage à Montréal se sera limité à 29 matchs (5 but, 2 passes). Les Oilers pourraient être de bons candidats… même après avoir réclamé Zykov, hier. Ils sont désespérément en quête de renfort aux ailes, après tout. Plusieurs équipes risquent de se laisser tenter… À suivre !
Enfin, on ne peut pas vraiment évoquer qu’il s’agit d’une erreur, en utilisant Chaput, Deslauriers ou même Peca en guise d’exemples… Il s’agit de joueurs de 4e trio, et Nikita Scherbak n’est certainement pas à sa place sur une 4e ligne. Le problème, c’est qu’il n’est pas non plus parvenu à prouver qu’il avait sa place sur le Top 9… En gros, il est très difficile de déterminer dans quel rôle il aurait pu contribuer à améliorer l’équipe. C’est aussi simple que ça. Encore une fois, ça rappelle un peu Charles Hudon…
Dommage, car voici quelques-uns de ces fameux beaux flashs qui démontrent très bien toute l’étendue de son talent brut :
Mais bon, avec différentes manœuvres, tel que son renvoi à Laval à des fins de reconditionnement, on peut dire que les décideurs du Canadien auront fait tout ce qu’ils pouvaient afin d’éviter de se risquer à une telle extrémité. Parfois, on finit par ne plus avoir le choix. Tout comme pour Victor Mete, je crois donc que cette décision s’explique facilement, et ce, même si ça fait ch***.
En l’espace de quelques semaines, le Tricolore aura donc perdu via le ballottage deux hauts choix de l’organisation. Que ce soit pour DLR ou Scherbak, il faut toutefois faire attention avant de tomber dans la facilité. On ne peut pas toujours justifier les échecs des jeunes – et moins jeunes – en invoquant qu’un tel ou un tel n’a jamais eu sa chance. Tel que mentionné plus haut, c’est à eux de mériter et surtout saisir cette chance.
En Prolongation
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Les Canes l’avaient, les Canes l’ont Pu (la pognes-tu ???)
Jeff Skinner joined Richard Martin (20 in 1972-73) as the only players in @BuffaloSabres franchise history to score 20 goals before the month of December.
He is just the seventh such player to require 27 or fewer team games to tally his 20th goal. #NHLStats #BUFvsFLA pic.twitter.com/vBhSn4vnJy
— NHL Public Relations (@PR_NHL) December 1, 2018
Crédit image entête, Getty Images via RDS.ca
