Knights | Un scénario sur le point de se répéter pour Fleury ?

On le sait, si les Golden Knights ont montré la porte à Gerard Gallant, le remplaçant par Peter DeBoer, ce n’est pas pour rien. Ils veulent – ils doivent – gagner.

C’est aussi dans cette optique qu’ils ont procédé par la suite à l’acquisition du gardien Robin Lehner. À l’image de toute l’équipe, probablement jusqu’au préposé à l’équipement, Marc-André Fleury a connu sa meilleure saison en carrière en 2017-18, quand les Golden Knights ont pris la planète hockey tout entière par surprise. Suite à cette saison extraordinaire, avec une moyenne de buts alloués de 2.24 et un pourcentage d’arrêts de .927, George McPhee a décidé de lui accorder une extension de contrat de 3 ans à hauteur de 7M par année.


Qu’on se comprenne. Fleury est un excellent athlète, un merveilleux coéquipier et un modèle à suivre en tant qu’être humain. Il fait fréquemment des arrêts magistraux qui se retrouvent aux jeux de la semaine. Mais ses chiffres à sa première saison à Vegas étaient largement au-dessus de ses standards habituels. Depuis, sans être vilain, il est revenu à des statistiques qui ressemblent plus à ce qu’il nous avait habitués. Certains aiment beaucoup utiliser Fleury pour le comparer à Carey Price et pour dénigrer ce dernier, mais leurs chiffres sont quasi identiques :

Fleury : 2.53/.913
Price : 2.49/.917

Il s’agit de deux bons gardiens, et l’argument des coupes ne tient carrément pas la route. Pricey n’a jamais eu l’ombre d’un Crosby devant lui. Surtout pas un Crosby flanqué d’un Malkin… De toute façon, il ne s’agit pas de dénigrer l’un ou l’autre. J’aime bien les deux !

Mais Fleury a déjà perdu son filet par le passé… Tout ce que je me demande, c’est si ce scénario ne serait pas sur le point de se reproduire.

Au printemps 2013, les Penguins étaient au bord du gouffre après 5 parties où Fleury semblait désemparé (3.52/.883). Appelé à le remplacer, Tomas Vokoun a permis à son équipe de prolonger son parcours éliminatoire  en cumulant d’excellentes statistiques (2.01/.933) en 11 joutes.

En 2015-16, Fleury s’est de nouveau fait chasser de son filet par la recrue Matt Muray qui, en plus de le déclasser au niveau des stats (2.08/.923 en 21 joutes vs 3.03/.875 en 2 occasions pour Fleury), a mené les Pens jusqu’à la conquête de la coupe Stanley.

L’année suivante, le vétéran a brillamment tenu le fort durant l’absence de son jeune coéquipier (2.56/.924 en 15 apparitions devant le filet). Peut-être stressé par le retour de ce dernier, Fleury s’est fait massacrer en début de match contre les Sens. Amorçant le duel #3, il aura suffi d’un peu plus de 12min et de seulement 9 tirs pour qu’Ottawa chasse le gardien de la rencontre. Cédant 5 fois au passage, Fleury est retraité la tête base. S’en était fini de lui. Pour les 11 joutes suivantes, Matt Murray s’est transformé en muraille (1.70/.937 !) et a guidé les siens vers une 2e conquête consécutive du Saint-Graal.


On connaît la suite. Depuis le départ de Fleury, en plus d’être affecté par des blessures, Murray souffre d’inconstance. Tristan Jarry risque de lui jouer le même tour une fois les séries venues. On verra, Matt Murray semble être redevenu l’homme de confiance de Mike Sullivan depuis le début du mois… Il faut dire que Jarry a connu des ratés en fin février, encaissant 3 revers en autant d’occasions. Mais bon, revenons à nos moutons fleurs !

Même si j’étais perplexe par le changement effectué derrière le banc, force est d’admettre que cette décision a rapidement rapporté des dividendes. Les Knights ne perdent pour ainsi dire plus et ils sont de retour au sommet de la division Pacifique, 2 points devant les Huiles.

Malgré tout, pour aspirer aux grands honneurs, Peter DeBoer devra pouvoir compter sur un gardien solide. Si Fleury devait s’effondrer, il était évident que Malcom Subban n’avait pas la carrure pour prendre la relève. En ce sens, l’acquisition de Robin Lehner était on ne peut plus judicieuse. En 2 matchs depuis la date limite, le nouveau-venu revendique d’ailleurs d’excellents chiffres : une moyenne de 1.00 et un pourcentage effarant de .967. Certes, l’échantillon est mince. Mais au moindre signe de faiblesse de Fleury, au moins, les Knights pourront se tourner vers lui.


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Quand un joueur de la trempe doublé d’un homme d’exception comme Henri Richard quitte notre monde, c’est un deuil pour la planète Hockey, pour le monde tout entier. À l’image de son frère, le Pocket Rocket était du moule de ceux qui n’abandonnent jamais. Son record de 11 coupes Stanley tout comme sa légende ne seront sans doute jamais égalés :

Il venait d’avoir 84 ans, le 29 février dernier…

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Crédit image entête, NHL.com



Tom L.D. MacAingeal
 

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