Jonathan Drouin | Risée un jour, risée toujours…

S’il y a un joueur qui fait constamment parler de lui à Montréal, c’est bien Jonathan Drouin. Mal-aimé des partisans depuis presque le premier jour, les circonstances ne lui laissent aucune chance.



L’an dernier, il a pris la majorité des gens par surprise en prenant une pause du hockey. Une décision qui aurait dû en faire réfléchir plus d’un, mais malheureusement, certains fans n’ont fait que prouver leur hypocrisie. Si tout le monde souhaitaient un prompt rétablissement au Québécois à l’époque, il ne suffit que d’une mauvaise performance cette année pour qu’il redevienne la risée des « partisans » du club. Certains ne retiennent donc vraiment pas la leçon…

Puis, cette saison, les blessures ne lui ont laissé aucune chance, alors qu’il vient de nouveau d’être tenu à l’écart…



Acquis dans une transaction envoyant Sergachev à Tampa Bay, Drouin n’a jamais été en mesure de répondre aux attentes démesurées des partisans, ce qui en a laissé plusieurs sur leur faim considérant les succès de Sergachev en Floride. Malgré tout, on ne peut blâmer ni Jonathan, ni Marc. À l’époque, tous voulaient un joueur québécois de premier plan au sein de l’organisation. C’est ce qu’à fait Bergevin en allant chercher un jeune Drouin qui nageaient en eaux troubles chez le Lightning. Plusieurs croyaient que Drouin était le sauveur, qu’il inscrirait 80 points par saison. Le destin en a décidé autrement et l’attaquant n’a jamais réussi à atteindre ce plateau.

Est-ce que cela fait de lui un mauvais joueur ?

Pas du tout. Malgré tout, depuis son arrivée à Montréal, Joe a tout de même été l’un des meilleurs attaquants de l’équipe au chapitre des points. Il ne l’a pas forcément eu facile en évoluant dans des systèmes de jeu défensif, alors qu’il est un joueur créatif. Si on regarde sa production dans son ensemble, on peut faire une grossière moyenne et dire que c’est un joueur de 50 points par saison dans une saison normale de 82 matchs et en prenant en compte qu’il ne s’absente pas. Et, pour le reste, on le savait déjà que ce n’était pas le joueur qui allait dans les coins.



À 5,5M $ par année, certains trouvent son contrat trop dispendieux. Peut-être, peut-être pas. Rappelons que l’an prochain, Drouin écoulera la dernière année de son contrat.

Au niveau des comparaisons, regardons ailleurs dans la LNH. À Long Island, Anthony Beauvilier a signé une prolongation de contrat d’une valeur annuelle à peine supérieur à 4 millions. Pourtant, il n’a jamais franchi le plateau des 50 points. Sa meilleure saison est celle de l’an dernier, avec 28 points en 47 joutes. Sur une saison de 82 matchs, c’est +/- 49 points qu’il aurait accumulé à ce rythme.

Est-ce que Drouin est trop payé ? Un peu, sans doute. Est-ce que ça lui vaut les critiques qu’il reçoit ? Assurément pas.

D’ailleurs, j’ai la forte impression que le prochain contrat qu’il signera ressemblera à celui qu’Alexander Barabanov signera avec les Sharks (ou ailleurs) à la fin de la campagne. L’attaquant russe de 27 ans a inscrit 42 points en 78 matchs depuis son entrée en scène dans la LNH.

À suivre… Mais je ne suis pas certain que Drouin voudra demeurer à Montréal.

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En Prolongation

Les petits pieds, les grandes chaussures


Crédit image entête, NHL.com



Félix Gosselin
 

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