Habstérix | Les blessures font des ravages à Montréal

Ouais, ouais, je sais, les blessures ne sont rien de plus que des excuses, bla-bla-bla… 
Dans une ligue où les fans en ont assez des clichés, certains les utilisent encore quand cela convient à leurs besoins. 
Par exemple, les mêmes personnes qui demandent de la transparence à l'organisation des Canadiens de Montréal, affirment 
être fatiguées d'être nourries de clichés mais pourtant, elles utiliseront le cliché «blessure» pour justifier leurs moyens, 
pour servir leur objectif de dénigrer le Président, le Directeur Général, l'entraîneur de l’équipe. 
Et ils ne réalisent pas qu'ils le font… ou peut-être que oui?

Le fait demeure que dans une ligue avec autant de parité, quelques blessures clés peuvent avoir des conséquences néfastes sur une équipe, en particulier une équipe comme le Tricolore, qui est au milieu d’un reset car la plupart de ses principaux atouts se trouvent encore dans les juniors, jouant au hockey universitaire ou dans les ligues européennes. Heureusement, nous commençons lentement à en voir certains. Des gars comme Jesperi KotkaniemiRyan PoehlingVictor Mete et Cale Fleury ont tous joué dans la LNH. Jake Evans montre de très bonnes choses depuis son rappel et quelqu’un se questionne-t-il vraiment sur la valeur de Nick Suzuki? Ça s’en vient les amis, mais on n’y est pas encore tout à fait.

Nous entendons souvent l’exemple de Sidney Crosby en tant que comparatif lorsque nous parlons des blessures des Canadiens, mais ceux qui font cette comparaison ont tendance à « oublier » que les Pens ont un gars nommé Evgeni Malkin qui peut prendre le relais. Qui est le Malkin des Canadiens? Ces 2 équipes sont à des stades différents de leur quête de Lord Stanley.


L’impact des blessures

Le Canadien forme une jeune équipe, l’une des plus jeunes de la LNH. Avec la jeunesse vient l’incohérence et les erreurs d’apprentissage. Mais peu importe de quelle manière tu veux amener la chose, plusieurs joueurs importants ont été absents pendant de longues périodes depuis la mi-novembre et même si cela n’a pas changé le niveau d’effort de l’équipe, ça affecté ses performances globales et son niveau de réussite. À travers tout ça, l’équipe de Claude Julien a connu 2 séquences de 8 matchs sans victoire.

  • Ils ont passé 3 mois sans Jonathan Drouin, l’un des joueurs les plus dynamiques de l’équipe.
  • Le jeune Victor Mete a manqué 3 semaines
  • Jesperi Kotkaniemi a raté 1 mois entre une blessure douloureuse à l’aine et une commotion cérébrale.
  • Joel Armia a manqué 3 semaines avec une blessure au poignet
  • Brendan Gallagher a raté 1 mois après avoir été frappé à la tête par un genou
  • Les Canadiens sont toujours sans Paul Byron, qui a déjà raté plus de 3 mois.
  • Le défenseur étoile de l’équipe Shea Weber est sorti et il devrait rater de 4 à 6 semaines d’activité.
  • Phillip Danault a eu une rondelle au visage et il aura besoins de soins dentaires, heureusement il y a eu plus de peur que de mal et il n’a raté aucun match.

Plusieurs de ces joueurs sont des pièces très importantes dans la formation des Canadiens. Plus que les noms, c’est le temps qu’ils ont raté qui a le plus nuit à l’équipe. Tu peux demander à d’autres joueurs de passer au niveau supérieur pour quelques matchs mais c’est déraisonnable de s’attendre à ce qu’ils performent au même niveau que ces joueurs clés. La plupart de ces blessures se sont chevauchées d’une manière ou d’une autre, ce qui signifie qu’il en manquait plus d’un en même temps dans l’équipe.


Heureusement, le Directeur général, Marc Bergevin, a eu la présence d’esprit de bouger pour Marco Scandella et d’offrir un contrat à Ilya Kovalchuk, qui ont tous les 2 eu un impact certain sur l’équipe. Mais même eux sont limités dans ce qu’ils peuvent accomplir à long terme avec toutes ces pièces manquantes.

Il arrivera un moment ou le Rocket de Laval aura plusieurs jeunes qui feront pression pour un emploi dans la grande ligue et qui pourront intervenir lorsqu’ils seront appelés, comme Evans le fait actuellement. Ces gars-là arrivent à partir de l’année prochaine et les jeunes hommes actuellement à Laval auront acquis une autre année d’expérience. Il y a d’autres choses qui entrent en ligne de compte dans les malheurs de cette saison, mais ignorer ou minimiser les blessures pour justifier les difficultés de l’équipe est loin d’être une excuse ; c’est une dure réalité dans une ligue pleine de parité ou les joueurs clés font une différence. Go Habs Go!

Par Habsterix, The Instigator

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Crédit image entête, Habsterix.com

Invité Spécial
 

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