D’importants joueurs toujours sans contrat…

La fin de l’été coïncide avec le retour du hockey sur nos écrans. C’est la tradition. Les camps des recrues s’amorcent ou s’amorceront dans les prochaines heures tandis que les camps d’entraînement prendront place très bientôt au travers la LNH.



Malgré le fait que nous approchons la mi-septembre, quelques gros noms n’ont toujours pas de contrat en vue de la campagne qui s’amorcera en octobre. Le temps commence à presser pour certaines formations.

C’est notamment le cas de Brady Tkachuk à Ottawa. Il n’y a pas si longtemps, son clan a laissé savoir son mécontentement concernant le déroulement des négociations. Il semble que Tkachuk n’apprécie pas ce qui lui est offert. Pierre Dorion devra trouver un moyen de s’entendre avec son attaquant, alors qu’il est l’une des pièces maîtresses de cette équipe qui, selon les dires du directeur-général, n’est plus en reconstruction. Dorion est toutefois confiant d’en arriver à une entente avec Tkachuk avant le début du camp. C’est ce qu’on verra…

Les Sénateurs d’Ottawa doivent passer à la vitesse supérieure

Un autre nom qui me vient en tête est Quinn Hughes. Défenseur important pour l’offensive des Canucks, il en a impressionné beaucoup par sa mobilité. Avec 97 points en 129 joutes depuis son entrée dans la LNH, il se classe parmi les meilleurs défenseurs offensifs de la ligue. Il doit cependant travailler sur l’aspect défensif de son jeu, alors qu’il présente plusieurs lacunes. Il demeure, toutefois, l’avenir des Canucks à la ligne bleue. Il signera, mais pour l’instant, il est toujours disponible.

Encore chez les Canucks, Elias Pettersson n’est toujours pas sous contrat non plus. Selon ce qui circule, certains se demandent s’il attend pas la signature de la recrue du Wild, Kirill Kaprizov, afin d’obtenir un comparable. L’auteur de 21 points en 26 matchs la saison dernière voudra certainement être payé à sa juste valeur. Le retour des discussions axées sur le hockey devrait jouer en sa faveur, alors que la direction de l’équipe sentira la pression monter dans les prochaines semaines.

Jim Bennings a du pain sur la planche, ça, c’est clair.



De son côté, le joueur vedette du Wild du Minnesota, Kirill Kaprizov, fait des siennes, alors qu’il menace de retourner jouer dans son pays natal. Les rumeurs indiquent qu’il veut faire sauter la banque avec des demandes salariales qui frôlent les 11 millions de dollars par année à long terme. Le récipiendaire du trophée Calder ne semble rien vouloir savoir d’une offre moindre. C’est un véritable bras de fer, car d’un côté, il est impensable de vouloir signer un contrat aussi lucratif après une seule saison, mais de l’autre, le Wild ne peut pas vraiment se passer de ce dernier. Qui gagnera ? À suivre…

Si on se rend dans l’état de New York, les Sabres de Buffalo n’ont toujours pas convaincu leur jeune défenseur, Rasmus Dahlin, d’apposer sa signature au bas d’un contrat. Les attentes sont hautes envers le défenseur à Buffalo et il fait relativement bien vu le contexte dans lequel il évolue. Lui aussi, il souhaite sans doute faire exploser la banque. Offensivement, il a quand même inscrit 153 points en 165 joutes depuis le début de sa carrière. Déjà que ça fait dur à Buffalo, on ne peut se permettre de débuter la saison sans avoir Dahlin sous contrat.

Ces cinq joueurs doivent donc s’entendre avec leur équipe dans les prochaines semaines. Pour l’instant, ils sont tous des joueurs autonomes avec restriction, mais je ne m’inquiète pas trop. Je ne crois pas qu’une équipe leur fera une offre hostile.

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En Prolongation

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Crédit image entête, NHL.com



Félix Gosselin
 

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