Des étoiles sur la glace et dans les yeux

Il y a déjà un bout de temps, j’ai prévu l’habitude de vous partager dès que l’occasion se présente… Dans la mesure où, comme une tante célibataire, je peux vous la présenter…

Je m’exprime à propos d’un sujet d’actualité. Au cours de ce texte, je m’étaye, soit en vous racontant des bribes d’histoire ou je m’épanche à propos de mes souvenirs les plus chers autour d’un sujet donné et, comme je suis passionnément tout ce qui a trait au monde du hockey depuis près de 30 ans et que j’ai une mémoire semblable (mais je n’oserai jamais prétendre que nos « espaces de stockage » ont le même volume!) à celle de mon idole, monsieur Paul Houde… Des souvenirs et des histoires à raconter, j’en ai !



Tout récemment, comme c’est le cas presque chaque année, car de l’impossible nul n’est tenu, s’est joué l’édition annuelle du match des étoiles, événement à maintes fois vertement critiqué, mais qui force est d’admettre fait partie du folklore de l’univers du hockey.

Cette année, l’événement s’est tenu au T-Mobile Arena, le domicile on-ne-peut-plus moderne des Golden Knights…

Oui oui, là où ils diffusent un film complet de chevaliers et de dragons avant un match de hockey…

Dans la vie, je suis de ceux qui ne croient pas aux paroles, mais aux actions. Je pense que, quand la ligue vous accorde le privilège de tenir ce rendez-vous qui réunit toutes ses sources de revenus…

Toutes ses vedettes, désolé. Mon clavier a fourché. Bref.

Je crois que quand Bettman vous octroie ce privilège, car il assure de nombreux revenus émanant de diverses sources (assurément plus lorsque les spectateurs sont admis toutefois…), c’est, à mon sens, un signe indubitable que vous faites partie de la ligue à part entière. Comme dirait l’autre, vous faites partie de la famille… Oui, papa !



Peut-être est-ce moi qui suis beaucoup trop nostalgique et qui accorde une valeur sentimentale à absolument tout, mais ce thème, celui du match des étoiles, m’est très cher, car il fut celui de mon tout premier article écrit à vie. En 2001, l’événement se tenait à Denver… Au domicile des futurs vainqueurs de la Coupe Stanley. Cette année-là, l’Avalanche du Colorado. Plus encore, cette Coupe de 2001 est la plus marquante pour moi dans toute ma vie et toutes celles que j’ai pu voir être octroyées. Si ce triomphe m’a tant touché, c’est évidemment parce que c’est le seul de mon joueur préféré de tous les temps, Raymond Bourque, après plus de 22 ans sans y parvenir. J’ai d’ailleurs consacré un article complet à ce sujet. Nous avons tous une conquête qui nous a marqués plus que les autres. Dans mon cas, c’est celle-ci.

Cette année-là, en 2001, c’est un euphémisme de dire que ce ne fut pas un « match de gardiens de but ». En effet, l’Amérique du Nord a vaincu « le reste du monde » par le pointage de 14 à 12… 26 buts… C’est un record qui tient toujours.

Si ça vous intéresse de lire cet article paru dans les pages du journal « Le Papyrus de la polyvalente Mitchell-Montcalm, pavillon Mitchell » je vous invite à consulter ma mémoire, car il n’est pas disponible ailleurs. De toute façon, j’imagine qu’il serait stocké sur une disquette…

Le concept de la confrontation « Amérique contre les autres »… est un peu, à mon avis, à l’image de Rocky Balboa le fier et impétueux pugiliste américain qui affronte l’impitoyable combattant européen, Ivan Drago, qui dira: « If he dies, he dies. »



Ce concept, à l’image des rondelles suivies par un faisceau lumineux, la « glowpuck », afin de mieux suivre la rondelle, mais qui donne des allures de guerre intergalactique à une joute de hockey, ne dura que le temps d’une étoile filante. En effet, cette technologie révolutionnaire qui laissait présager un futur aussi futuriste que le film « Spaceballs » n’a été utilisé qu’en 1996… L’année de l’autre triomphe de l’Avalanche, en finale de la Coupe Stanley. L’année suivante, la technologie était déjà disparue. Comme l’aurait résumé Rodger Brulotte : »Bonsoir, elle est partie! ». En ce qui a trait à la division des vedettes en fonction de leur nationalité, elle fut utilisée entre 1998 et 2002. Sur près de 100 ans de matchs de ce genre, c’est fort peu, mais maintenant que nous l’avons expérimenté, nous le savons. Comme le mentionne avec justesse Alexis Martin dans « Les Boys 3 » : « Qui ne risque rien… Ne risque rien pantoute. »

Pour dresser un bref survol de ce type de rendez-vous systématiquement conspué, souvent en raison de sa pertinence que de son potentiel de divertissement. La première édition du genre s’est tenu en 1947. À l’origine, la division des équipes était fort simple, presque autant que de lancer tous les bâtons au centre de la glace avant de diviser la pile en deux. Au début, c’était l’équipe championne de la Coupe Stanley qui se frottait aux meilleurs éléments des cinq autres formations du Circuit. C’est plus complexe à concevoir, maintenant que la Ligue ne compte pas moins de 32 équipes, mais jusqu’en 1967 où la Ligue passa de six équipes à 12 équipes, le bassin de joueur était beaucoup plus restreint… Mais était-il plus concentré?

Cette formule perdura pendant quatre ans, jusqu’à la rencontre de 1950 où les puissants Red Wings ont pulvérisé les meilleurs joueurs des autres équipes par la marque de sept à un. Qui l’eut cru ? Les Wings semblaient véritablement avoir des ailes. Badoum tsss. Je ne sais pas si « La Cage aux Sports » de Détroit a offert des ailes gratuites après le cinquième but. Ok, on enchaine.

Suite à ce résultat défiant l’imagination, la formule tentée fut celle des meilleurs éléments des équipes basées aux États-Unis qui étaient opposés aux meilleurs éléments des équipes canadiennes… Les Canadiens et les Maple Leafs finalement. Cette fois, la ligue fut aux prises avec le problème inverse. Les deux années où cette division fut adoptée, le match s’est soldé par un verdict nul. Les dirigeants trouvèrent ça nulle…

En 1953, la direction du circuit est revenue à son plan initial, soit les champions qui affrontaient les meilleurs éléments jouant pour les cinq autres formations. Cependant, en 1969, suite à la croissance exponentielle du bassin de joueurs, suite à l’expansion de 1967 qui fit doubler le nombre de formations, les dirigeants de la LNH optèrent pour une formule qui a donné, je crois, d’excellentes rencontres : soit l’Est contre l’Ouest.



En effet, avant la saison de 1967, la ligue nationale donna lieu à la plus grande expansion de l’histoire du sport moderne, avec l’arrivée de six nouvelles équipes. Elle doublait donc littéralement son nombre d’équipes. Effectivement, ce fut l’arrivée dans la ligue des Seals d’Oakland (puis, les Seals de la Californie, puis les Golden Seals d’Oakland), les Kings de Los Angeles, les Flyers de Philadelphie, les Penguins de Pittsburgh, les North Stars du Minnesota et les Blues de St-Louis. Évidemment, cette expansion fulgurante ne plut pas à tout le monde, mais le commissaire de l’époque, Clarence Campbell, avait vu une nouvelle source extraordinaire de revenus, soit les droits de diffusion qui s’ajoutaient à beaucoup plus de billets disponibles.

La seconde expansion ne se fit pas attendre. En 1970 et 1971, soit quatre ans plus tard, Campbell accueillit sous son giron les Sabres de Buffalo et les Canucks de Vancouver. Le commissaire avait-il pris goût à la croissance… Ou voulait-il couper l’herbe sous le pied de la ligue rivale de la LNH, l’association mondiale de hockey ? Un peu des deux, je crois…

Quoi qu’il en soit, seulement deux ans plus tard, soit en 1972-1973, la ligue accueillit deux nouvelles formations, les Flames d’Atlanta et les Islanders de New-York. Plus encore que seulement accroître le volume d’équipes en espérant que les revenus suivent la même direction, la ligue continua d’ajouter deux équipes aux deux ans. C’est alors que, deux ans plus tard, ce fut au tour des Capitals de Washington et des Scouts de Kansas City de se joindre à la fête. Malheureusement pour les Scouts, l’expérience ne fut pas concluant; ils devinrent les Rockies du Colorado, en 1976. Quant à eux, la même année, les Golden Seals sont devenus les Barons de Cleveland. Pour une année qui n’a pas changé ses équipes, en 25 ans, suite à la faillite des Americans de Brooklyn, les colocataires des Rangers au Madison Square Garden.

En 1975, maintenant que la Ligue comptait 18 équipes, suite à une deuxième expansion en moins de dix ans, après avoir compté six équipes, pendant 25 ans, les divisions « Clarence Campbell » et « Prince de Galles » furent créées, et les meilleurs joueurs des deux conférences se donnaient rendez-vous, dans le cadre de l’événement.



En 1978-1979, il se passa quelque chose qu’on ne vit pas souvent, soit la fusion de deux formations : celle des Barons et des North Stars. Cela fit passer temporairement le nombre d’équipes de 18 à 17, mais, connaissant la Ligue, vous le savez que ça ne durera pas longtemps. Pour leur part, en 1982, les Rockies du Colorado et leur beaux maillots : mauves, jaunes et rouges devinrent les uniformes : rouges, blancs et verts des Devils du New Jersey. De leur côté, car c’est devenu beaucoup plus commun, les North Stars du Minnesota déménagèrent et devinrent les Stars de Dallas, en 1993.

Un peu plus tôt, j’ai fait allusion à l’association mondiale de hockey, la ligue rivale de la LNH, eh bien, en 1979-1980, la LNH gagna définitivement la lutte, car l’AMH cessa ses activités et quatre de ses équipes migrèrent vers la LNH. Ces équipes étant : les Oilers d’Edmonton, les Whalers de Hartford, les Nordiques de Québec et les Jets de Winnipeg. Du côté du Canada, il s’agit d’un prodigieux progrès, surtout quand on se remémore qu’en 1980, les Flames d’Atlanta sont déménagés à Calgary, où ils y sont encore.

Néanmoins, la ligue, jamais repue, ne s’est pas contentée d’avaler sa rivale. En 1991-1992, la ligue fit un retour dans la baie de San Francisco, une première depuis le départ des Golden Seals. En effet, le turquoise devint au goût du jour avec l’arrivée des Sharks de San Jose. D’après moi, les amateurs californiens sont des partisans très colorés, car les Seals se sont notamment démarqués avec leurs patins blancs qui s’agençaient à merveille avec leur équipement : vert, jaune et blanc.

La LNH, qui s’était autrefois satisfaite de l’ajout de deux équipes aux deux ans en grande partie grâce à son nouveau commissaire, le charismatique Gary Bettman. Le nouveau circuit Bettman met les bouchées doubles, dès son entrée en poste. En 1992-1993, la ligue accueille les Sénateurs d’Ottawa et le Lightning de Tampa Bay. Si le Lightning fut la première équipe à élire domicile en Floride, elle n’y resta pas seule bien longtemps, car l’année suivante, dans le cadre de la saison 1993-1994, se joignirent à la fête les Panthers de la Floride et les Mighty Ducks d’Anaheim.

En 1994, suite à une autre expansion, la ligue comptait maintenant 24 équipes. Avec ces nouvelles concessions, Bettman, fraîchement arrivé en poste, opta pour le retour des affrontements Est contre Ouest. Toutefois, tel que je l’ai abordé plus tôt, en 1998, la Ligue prit le pari novateur des affrontements Amérique contre Reste du monde.



Comme bien d’autres tentatives, cette formule ne dura qu’un temps… Mais la créativité est nécessaire à la pérennité. Ceux qui ne peuvent s’adapter sont souvent condamnés à s’éteindre. Il s’agit de la sélection commerciale. Évidemment, je n’oserai jamais parler ainsi des commerces touchés, voire détruits, par la pandémie actuelle, car il y a de ces moments dans la vie, où de la bonne volonté ne suffit pas, mais règle générale, c’est ce qui dissocie bien des entreprises, soit la capacité à innover, à s’adapter, à créer. La LNH n’y échappe pas, étant donné qu’elle est aussi une (très grosse) compagnie.

Au début de la saison 1998-1999, les Predators de Nashville fit leur apparition, avec leur chandail aux manches argentées, un peu comme si elles étaient en Stainless. Au cours de la saison suivante, en 1999-2000, le hockey de la LNH revint à Atlanta, pour une première fois, depuis le départ des Flames d’Atlanta vers Calgary en 1980, où ils ont conservé néanmoins le même nom. À leur tour, comme d’autres équipes avant eux, les Trashers se sont envolés vers Winnipeg en 2011, où ils sont devenus les Jets, les Jets précédents sont devenus les Coyotes en 1997, et c’est précisément à ce moment que commencèrent les ennuis… Ou presque. Encore une fois, penser que le commissaire ambitieux était repus était bien mal connaître le magnat du hockey. En 2000, la ligue a accueilli deux nouvelles formations, soit les Blue Jackets de Colombus et le Wild du Minnesota, ce qui constitua un autre retour, car, tel que mentionné plus tôt, les North Stars ont fait vibrer les foules jusqu’en 1993. À quand le retour des Nordiques? Non?

En 2003, c’est un autre retour à la formule qui a le plus démontré son efficacité, soit celle opposant l’Est à l’Ouest. Comme dirait l’autre : « pourquoi changer une recette gagnante ? » Souvent parce que, aussi gagnante puisse-t-elle être, les gens finissent souvent par s’y habituer. Lorsque c’est le cas, c’est à ce moment que les joueurs privilégient de prendre une pause plutôt que de participer à l’événement, au grand dam des organisateurs et des partisans, et ce, malgré une bourse d’un million de dollars au joueur par excellence de l’événement. Cette formule, qui est largement la plus employée à travers l’histoire, a été conservée jusqu’en 2011.



En 2011, on adopta une forme s’apparentant aux bâtons au centre de la glace: deux capitaines, pour l’édition inaugurale, il s’agissait de Nicklas Lidstrom et Eric Staal œuvraient comme capitaines de leur équipe et pouvaient choisir les membres de leur équipe parmi un bassin préalablement établi. Ce que j’aimais de cette mouture est que le dernier joueur sélectionné se voyait accorder une somme d’argent qu’il pouvait offrir à la cause de son choix… Un peu comme s’ils avaient joué au Tricheur !

Néanmoins, vous savez ce qu’on dit : »chassez le naturel, et il revient au galop! » Cette formule, pourtant novatrice ne dura que trois ans. À l’image de quelqu’un qui s’est amouraché, puis séparé d’une personne à de nombreuses reprises et vous dira « je ne veux plus jamais rien savoir de cette personne! »…. avant de redonner une chance à l’amour, car cette personne a changé… Encore… Eh bien, la ligue a fait la même chose en 2014, lorsqu’elle est revenue une énième fois avec la formule est contre ouest. On ne réinvente pas la roue, mais cette recette en est une simple, mais efficace, un peu comme la bonne vieille poutine.

En 2016, Bettman a sorti un autre lapin de son chapeau avec les équipes en fonction des quatre divisions de la ligue, soit : atlantique, métropolitaine, centrale et pacifique. C’est notamment au cours de cette édition où tous les espoirs étaient permis… Ou presque… Que le monde entier a pu assister au conte de fées du géant John Scott, le joueur apatride qui n’avait aucun maillot d’équipe de la LNH, même s’il venait d’être acquis par le CH en provenance de l’Arizona. J’ai d’ailleurs consacré un article complet à ce sujet, l’an dernier, à l’occasion du cinquième anniversaire de ce miracle sur glace….bon, peut-être pas aussi miraculeux que la victoire des joueurs américains aux dépens des Soviétiques en 1980, mais le match des étoiles de 2016 a certainement marqué l’imaginaire collectif… Et le mien. Cette variante de la classique annuelle est celle qui subsiste encore à ce jour, n’en déplaise aux mécontents, car il y en aura absolument toujours. Avec cette idée en tête, aussi bien faire ce qu’on veut, Bettman y compris.

Bettman, qui avait ralenti son expansion depuis quelques années, accorda une nouvelle concession à Las Vegas. Ce fut l’arrivée dans la jungle du hockey des Golden Knights. Ce fut notamment l’entrée en scène de leur majestueux amphithéâtre où a été présenté l’événement de cette année. Finalement, à l’occasion de la saison 2021-2022 s’ajouta une 32e équipe, le Kraken de Seattle. Nous sommes dans un autre univers que celui des six équipes originales, soit celles qui ont fait la pluie et le beau temps, entre 1942 et 1967.



C’est une évidence d’affirmer que le hockey a évolué pour le bien ou pour le mal depuis 1967. Vous me connaissez, je tente par tous les moyens de trouver le positif de chaque chose, de chaque événement, car il y aura bien assez de gens pour vous montrer le négatif. Il y a beaucoup trop de personnes qui ont un problème pour chaque solution. Le concept de match des étoiles est décrié, mais l’unanimité est en soi un concept utopique, donc pourquoi y accorder de l’importance à outrance ? C’est certain que des idées sont impérativement à retravailler….si ce n’est pas à composter… Mais il ne faut pas se désâmer à chercher l’idée parfaite, car c’est comme courir après sa queue. Dans ce dossier, même le chien obtient plus de succès quand il vise celle d’un autre. Bref.

En somme, le concept n’est pas parfait, mais rien ni personne ne l’est. Dans mon coeur et dans mes souvenirs, le match des étoiles est un évènement festif bien plus qu’une rencontre compétitive. À mon avis, à l’image des jeux olympiques, c’est l’occasion d’encourager et de voir autrement des joueurs qui, d’ordinaire, nous causent bien des soucis comme Brad Marchand et Patrice Bergeron. Pour moi, cet événement annuel est associé à bien des souvenirs et des moments de magie. Quand on commence à jouer au hockey, avant que la compétition ne chasse le plaisir de jouer, on nous répète que le hockey c’est juste un jeu, un excellent moyen de s’amuser. Ce week-end est merveilleux pour nous le rappeler quand on voit des dizaines d’adversaires devenir copains le temps d’une fin de semaine.

Alors, vous… quel est votre moment marquant, dans l’histoire du week-end des étoiles ?

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En Prolongation

Redonner vie au week-end des étoiles


Crédit image entête, NHL.com



Sources:

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/66e_Match_des_%C3%A9toiles_de_la_Ligue_nationale_de_hockey

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/51e_Match_des_%C3%A9toiles_de_la_Ligue_nationale_de_hockey

https://ici.radio-canada.ca/sports/1486288/hockey-lnh-match-etoiles-histoire-formats

Les 20 ans de la Glow Puck à la télé

La fois où John Scott a défié la LNH et dominé le match des étoiles

https://www.nhl.com/fr/news/histoire-de-lexpansion-de-la-lnh/c-280997710

https://www.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/campbell-clarence

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Flames_de_Calgary

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Flames_d’Atlanta

https://www.rds.ca/grand-club/billet/bizarreries-des-uniformes-de-hockey-1.1259218

https://www.rds.ca/hockey/lnh/vous-devrez

-m-endurer-encore-longtemps-1.14897703

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Gary_Bettman

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Barons_de_Cleveland_(LNH)

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Scouts_de_Kansas_City

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Thrashers_d’Atlanta

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/North_Stars_du_Minnesota

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Americans_de_New_York

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Rockies_du_Colorado_(LNH)

https://www.nhl.com/fr/senators/news/le-trophee-prince-de-galles-a-une-longue-histoire/c-481938

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Troph%C3%A9e_Clarence_S._Campbell



David Leboeuf
 

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