De retour à la plume

Bonjour, merci à l’équipe du Hockey Herald de m’accueillir dans leur rang. Ce sera un privilège de vous partager mes idées et ma passion de notre sport national. Je me présente. Mon nom est Daniel Marier, 47 ans. Oui, je les ai vus gagner la coupe en 1993, en 1986 et j’ai même un vague souvenir de 1979 !

Je dédie ce premier article à la plume. Plume que je retrouve avec plaisir.  Plume que les journalistes sportifs retrouvent dans une saison habituellement sèche en encre de nouvelle, alors que les camps des recrues battent leur plein dans les différents sites des équipes de la LNH, en de l’ouverture imminente du camp d’entraînement.

Cette plume rédige pour la première fois en temps de pandémie, de masque, de bulle et de Purell. Nous sommes dans une époque unique. Qui aurait pu dire cela début 2020 ? Nous ne savons pas quand cette situation s’arrêtera et nous permettra un retour à la normale prépandémie.

Le monde du sport, après avoir été en pause mandatée, se réveille et revient dans nos vies. La LNH et la NBA ont mis en œuvre des plans efficaces permettant la reprise de ces sports dans un environnement clos et sécuritaire. Elles se distinguent ces ligues. Que dire du baseball, qui aura de la difficulté à faire jouer les 60 matchs à chacune de leur équipe. La COVID-19 rebondit partout dans plusieurs équipes… La CFL, de son côté, a annulé sa saison, déplumant nos Alouettes et plaçant ses joueurs, au salaire anémique, en position précaire. Ces joueurs devront travailler pour vivre décemment. On devrait leur donner la PCU. Imaginez, je n’avais pas entendu cela, un athlète sportif professionnel, devant travailler pour nourrir sa famille, depuis Maurice Richard, notre Rocket bien-aimé.

L’encre qui coule en ce moment de toutes ces plumes ne provient pas du Kraken de l’Ouest américain. Il provient de la sueur chaude causée par les températures propices à plonger dans la piscine au lieu de jour au Hockey. Même au Dek-Hockey, il fait chaud.

La plume se fait vigoureusement aller depuis le match 5 de la série Canadiens-Flyers, alors que KK s’est fait sortir du match pour une mise en échec et que Niskanen, qui a commis une voie de fait sur Gallagher, s’en sortira avec un match de suspension, alors que le cœur guerrier du CH venait justement de se réveiller.



On s’entend. Il n’y a qu’au hockey que nous acceptons un individu frapper en pleine face une autre personne. La société punit judiciairement ce type de gestes. Pas le hockey… Ce sera pour un autre article.  Maintenant, c’est dommage, mais ce qui est fait est fait.

Avouons-le, le CH nous surprend tous. Lui qui s’est déplumé à la date limite des transactions en ajoutant des choix au repêchage contre les KovalchukScandella, Cousins et Thompson, s’est retrouvé en série grâce à la bulle pandémique. On croyait majoritairement que les Penguins avaleraient tout rond les petits Canadiens, édentés telle une poule, présents en série à titre de 24e et dernier classé. On connaît la suite. On aurait cru que les Penguins jouaient comme chante Plume : « Soûl comme une botte ». Est-ce que les Glorieux poids plumes renverseront les poids lourds de la Pennsylvanie ? Non, malheureusement. Finalement, la logique fut respectée et les favoris ont gagné. Bravo aux jeunes coqs du CH qui ont gagné avec panache leur expérience dans ces spéciales séries.



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En Prolongation

Si vous l’avez manqué…

Patience avec Domi !


Tirage !
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Daniel Marier
 

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