Carey Price, la fin d’un mythe

Pour une raison obscure, probablement à cause de ses trois premières apparitions en séries entre 2008 et 2010, Carey Price a passé les dernières années avec une réputation de chokeux qui lui collait à la paix. Il croule sous pression, disait-on. Il s’écrase en séries, clamait-on. Et pourtant… Price connaît des séries du tonnerre en plus de dominer l’histoire de l’équipe au chapitre des blanchissages en séries :

Ça ne se limite pas à ses pairs au sein de l’équipe, Carey Price trône actuellement au sommet de la ligue pour le bal printanier estival :

Auteur inconnu, je l’identifierai avec plaisir si ce dernier se manifeste




Si vous voulez regarder dans le passé pour essayer de déterminer qu’il est néanmoins un pas bon en séries, vous serez sans doute déçus… À ses quatre dernières apparitions en séries, depuis 2014, Price ne fait que s’améliorer à chaque occasion (ajoutons à cela ses excellentes séries de 2011) :

NHL.com (il manque le match de cet après-midi)

Quant à ses statistiques en carrière, on parle de chiffres très similaires à ses semblables : Halak (2.42/.922), Lundqvist (2.43/.918)… et légèrement supérieurs à ceux de Fleury : 2.57/.913. Parlant de ce dernier, celui-là aussi a connu des ratés à ses trois premières années en séries…

Bref, aimez Price ou ne l’aimez pas, mais sachez que vous êtes dans l’erreur lorsque vous affirmez qu’il choke en séries ! Comme tous les gardiens, il connaîtra de moins bons matchs, voire des carrément mauvais, ou encore des matchs où les stats laisseront croire à ceux qui n’ont pas regardé le match qu’il a été mauvais (comme aujourd’hui : .909 dans une défaite de 2-0 contre les Flyers) alors que ce n’était pas du tout le cas. Mais Carey Price n’a certainement pas peur des éliminatoires.


Tirage !
Pour avoir une chance de remporter un superbe chandail autographié de Ryan Poehling, consultez le lien ci-dessous :


Crédit image entête, Elsa/Getty Images via Radio-Canada.ca



Tom L.D. MacAingeal
 

%d blogueurs aiment cette page :