Brendan Gallagher, l’erreur à ne pas faire…

Avec la récente signature de Brendan Gallagher, nous avons eu droit à certaines réactions négatives de la part des partisans et médias insatisfaits par les termes de son nouveau contrat. Pour certains, c’est trop long… À ce niveau, je peux comprendre les craintes qui en découlent. Avec le style de jeu qu’il préconise, il est normal de se demander à quel point le passage du temps risque de l’user prématurément.

Pour d’autres, c’est trop cher. Ignorons ceux qui qualifient Gallagher de vulgaire plombier, et concentrons-nous sur ceux qui ont utilisé des comparables pour justifier leur point.

La liste des joueurs les plus souvent cités est longue, mais nous allons la réduire à cinq noms :

Brad Marchand, 6.125M
Nathan MacKinnon, 6.3M
Sean Monahan, 6.375M
Nikolaj Ehlers, 6M
Brayden Point, 6M




De prime abord, quand on voit d’aussi gros noms aussi peu payés, on peut effectivement se demander ce qu’il s’est passé… C’est pourtant simple. Le plafond monte. En tout cas, il avait l’habitude de le faire avant la COVID. 6M aujourd’hui n’est rien comparé à 6M il y a 5 ans. Et il y a certains autres paramètres à tenir en compte.

Brad Marchand et Nathan MacKinnon empochent clairement moins qu’ils ne le devraient. Avant de signer ce pacte de 7 ans, MacKinnon n’était pas l’ombre du joueur qu’il est aujourd’hui, après trois saisons considérées comme « décevantes » par certains. Dans les faits, on peut dire qu’il s’est fait avoir. Quant à Marchand, au moment de signer son contrat, en 2016, il n’avait encore jamais fait plus de 61 points. C’est loin de ses 100 points obtenus trois ans plus tard… De plus, ses 6.125M comptaient alors pour 8,39% du cap hit, contre 7.98% pour le prochain contrat de Gallagher. Alors, non, au prorata, ses 6.5M ne sont pas plus accaparants.

Pour Monahan, qui venait de coller deux saisons de 60 points, une plus grosse portion du plafond salarial lui a été octroyée : 8.73%. C’est normal, on parle d’un jeune attaquant talentueux qui signait son premier pacte après avoir terminé son contrat d’entrée. S’il s’était retrouvé dans la situation de Gallagher, il n’aurait certainement pas touché en bas de 7.5M.

Quant à Brayden Point, il s’agit d’un contrat pont, il n’y a pas de point de comparaison avec la situation de Gallagher, qui vient de décrocher ce qui sera le plus gros contrat de sa vie.

Enfin, pour ce qui est de Ehlers, avec l’équivalent de 8% du cap au moment d’apposer son nom au bas de ce contrat de 7 ans, je ne pense pas qu’on puisse qualifier son entente contractuelle de meilleure que celle du petit guerrier du Tricolore. Pas mal certain qu’à salaire égal, la plupart des DG choisiraient Gallagher en premier… De toute façon, on a payé Ehlers pour ce qu’on croyait qu’il serait en mesure de donner. On paie Gallagher pour ce qu’on sait qu’il peut donner.

En clair, ne faites pas l’erreur de ne pas tenir compte de l’année de la signature lorsque vous désirez vous adonner au jeu des comparaisons. De toute façon, l’apport de Gallagher va bien au-delà des points. Il est un exemple pour ses pairs et un leader hors pair (je sais, je sais, je viens de commettre un impair).

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Crédit image entête, Mark Blinch/NHLI/Getty Images via HabsEyesOnThePrize.com



Tom L.D. MacAingeal
 

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