Dossier Gallagher : Le jeu des négociations sur la place publique
Nous avons vu un peu plus tôt cette semaine, la sortie de l’agent de Gallagher au sujet des négociations (ou devrais-je plutôt dire l’arrêt des négociations) entre son client et l’organisation des Canadiens de Montréal.
Étrangement, peut-être pas tant que ça en fait. Cette sortie a été parfaitement coordonnée avec les conférences de presse dédiées à la présentation du nouvel ailier droit buteur et la période de questions de Marc Bergevin.
Les questions de certains journalistes concernant ledit arrêt des négociations avec le cœur de l’équipe étaient attendues. L’embarras souhaité par l’agent de Gallagher peut sembler anodin, mais je crois que ceci faisait partie de la négociation avec l’aide des médias.
Marc Bergevin doesn’t discuss negotiations in public, he says. But then Brendan Gallagher’s agent decided that’s what he would do, so Bergevin responded. Not directly, mind you, but in a passive aggressive way.
In other words, Bergevin flexed. https://t.co/2TODYkOOSg
— Аrpon Basu (@ArponBasu) October 14, 2020
Bergevin n’étant pas en reste, il s’était préparé en conséquence. Malgré sa sacro-sainte habitude de ne jamais négocier avec ses joueurs sur la place publique, il lance des messages à peine voilés mentionnant que l’organisation doit travailler avec la masse salariale et que certains joueurs voulant jouer pour le Canadien de Montréal devront donc faire des sacrifices. N’est-ce pas là une négociation en plein sur la place publique pour notre DG national?
Marc Bergevin was asked by @MA_PerreaultTVA about not having to give up prospects to make his acquisitions and if he felt he got off a bit easy with what he had to pay for certain players: pic.twitter.com/G5ol2k63NO
— Eric Engels (@EricEngels) October 13, 2020
Après analyse, sans être dans le secret des dieux, deux tendances se dégagent des plus récents évènements. D’un côté, le clan Gallagher ne semble pas très heureux de voir débarquer deux joueurs droitiers qui risquent de réduire son importance au sein de l’alignement et donc des sommes qu’il pourrait obtenir lors de son prochain contrat. De l’autre côté, Bergevin n’était sans doute pas bien heureux de la lenteur des négociations et/ou des sommes demandées pour avoir signer « à rabais » en l’espace de quelques jours seulement, deux ailiers droitiers pouvant jouer sur les 2 premiers trios.
Et vous, êtes-vous plutôt team Gallagher ou team Bergevin ?
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Crédit image entête, NHL Public Relations via Twitter
