Une chance en or pour Galchenyuk !

Quand la LNH a suspendu ses activités, le Wild était encore dans le portrait des séries éliminatoires grâce, entre autres, à une fiche de 9-4-1 à leurs 14 derniers matchs. J’ai choisi cette séquence, car il s’agit de la portion du calendrier à laquelle Alex Galchenyuk a pris part après la transaction qui l’a amené (avec Calen Addison et un choix de 1re ronde) au Minnesota en retour de Jason Zucker.

Bon, évidemment, l’ailier centre l’ailier centre l’attaquant n’a pas fait gagner son nouveau club à lui seul… mais il a certainement contribué aux succès du groupe. Sur le point d’arriver au terme de ce qui aurait pu être son dernier contrat dans la LNH, l’ancien du Canadien, des Coyotes et des Penguins semble s’être retroussé les manches avec le Wild. Dernièrement utilisé au centre de la 3e ligne, flanqué par Marcus Foligno et Mats Zuccarello, Galchenyuk a tranquillement semblé retrouver sa confiance.


Bien que l’échantillon soit mince, le fils de l’autre a su maintenir des chiffres intéressants. D’abord, avec un différentiel de +2, Galchenyuk a retrouvé un différentiel positif pour la première fois depuis la saison 2014-15 (+8) alors qu’il s’alignait toujours avec le Tricolore. Avec 3 buts et 7 points en 14 matchs, dont 3 points à ses 3 derniers matchs, bon pour une moyenne de .50 point par match, il a amplement produit à la hauteur des attentes. Avec un excellent taux de conversion tirs/buts de 14.3%, il semble également avoir retrouvé sa touche de marqueur. Cela dit, avec une moyenne de 1.5 tir par match, il aurait tout intérêt à trouver le moyen de mieux l’exploiter.

Profitant d’une moyenne de temps de glace de près de 15:00 par match (14:56), Galchenyuk a pris part à 119 mises en jeu et en a remporté 60 (50.4%), en plus de distribuer 20 mises en échec (moyenne de près de 1.5 par match), ce qui est largement supérieur à sa moyenne habituelle (0.74/match). Sa plus grosse lacune s’est située au niveau des revirements, alors qu’il en a subi 8, contre un seul revirement provoqué. Par contre, cet ancien 3e choix au total de l’encan 2012 a également bloqué 8 tirs. Encore une fois, un résultat largement supérieur à ce qu’il nous avait habitué au cours des dernières saisons (9/47 à Pittsburgh et 17/59 en Arizona).

Il est encore un peu tôt pour parler d’un bon fit, mais si Alex Galchenyuk devait connaître de bonnes séries éliminatoires, il apparaît évident que le Wild risque de le retenir et ainsi lui offrir la chance de prolonger sa carrière en Amérique du Nord. Et qui sait, peut-être enfin relancer sa carrière. Puisque la présence de son équipe en séries était loin d’être assurée, on peut dire que le COVID-19 est venu lui sauver les miches !


Pour autant que Galchenyuk soit en mesure de tenir la ligne et d’offrir une production similaire dans le futur, et que Calen Addison se développe comme prévu, on pourra alors dire que Bill Guérin aura obtenu un bon retour pour son ailier. Surtout si le Wild parvient à dénicher un bon espoir avec le 1er choix des Penguins…


EN PROLONGATION
À moins d’une surprise, les séries devraient se tenir au Canada !

 


Tirage !
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Crédit image entête, JEFF WHEELER/STAR TRIBUNE


Tom L.D. MacAingeal
 

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