Une histoire de noyau…

Les Penguins, les Blackhawks et le Tricolore ont tous une chose en commun…

Les grands joueurs se sont levés.



Il est certain que Pittsburgh, avec Crosby, Malkin, Letang, Kessel, Guentzel (!) et Garret Wilson disposent d’une plus grande avance sur les autres. Ok ! On pourrait enlever Wilson. Choisi en 3e ronde en 2013, Jake Guentzel continue d’impressionner, avec déjà 38 buts et 71 points cette saison.

De son côté, Chicago peut quand même compter sur des Toews, Kane, DeBrincat, Keith, Seabrook, Strome (!) et Koekkoek. Ok ! J’ai encore mis un noname, mais avouons qu’il a un beau nom ! Koekkoekkkkk. Pour les Hawks, bien que ce soit trop tard pour espérer faire les séries, ils nous auront tout de même offert toute une fin de saison, après un début de campagne à jeter aux oubliettes…

Maintenant, tandis que Montréal n’a pas le luxe d’aligner tous ces beaux noms, pourquoi prétendre que notre Sainte-Flanelle a quelque chose en commun avec ces équipes-là ?

Voilà une bonne question !

À Montréal, nous avons tout de même des Domi, Drouin, Kotkaniemi, Gallagher, Tatar (!), Danault, Petry, Benn et WEAL. Celui-là, on commence à comprendre l’intérêt que Bergevin lui portait depuis un certain temps déjà ! Pour ce qui est de Jordie Benn, qu’on le veuille ou non, il fait un excellent travail de soutien depuis qu’il est revenu dans la bonne chaise.

Certains d’entre eux, c’est-à-dire les trois premiers noms de la liste, sont d’excellents jeunes joueurs talentueux qui auront peut-être un impact semblable à ceux qui évoluent pour Pittsburgh ou Chicago. Ok, aucun des joueurs ci-nommés ne peut prétendre aspirer à avoir l’impact, ou même le talent, d’un Sidney Crosby ou d’un Patrick Kane, mais ce n’est quand même pas trop mal. Max Domi, par exemple, a clairement prouvé qu’il avait un potentiel bien plus élevé que ce qu’on pouvait lui accorder. En ce qui concerne Jonathan Drouin, ce n’est pas le talent qui fait défaut… Quant à Jesperi Kotkaniemi, nous sommes plusieurs à estimer qu’il s’agit d’une simple question de temps avant de le voir prendre son envol…



Cependant, présentement à Montréal, nous avons quand même la chance de détenir deux grands joueurs qui peuvent se lever et faire une différence.

Je pense d’abord à Shea Weber qui nous offre une saison à la hauteur de ses meilleures campagnes au niveau offensif, alors qu’il n’est vraisemblablement pas à son meilleur cette saison. Tandis qu’il est revenu d’une blessure qui l’a tenu à l’écart du jeu pendant toute une année, et que plusieurs personnes soupçonnent qu’il souffre actuellement d’une nouvelle blessure (mineure) dernièrement, je trouve malgré tout qu’il joue très bien dernièrement. Mine de rien, ses 13 buts et 31 points en 52 matchs représentent une production de 20-21 buts et plus ou moins 50 points sur un calendrier complet de 82 matchs. En plus de cumuler un différentiel de +16, Weber nous offre définitivement une saison à la hauteur de ce qu’on pouvait attendre de lui. On pourrait peut-être même dire mieux, en considérant l’adversité à laquelle il a dû faire face…

Une chose est sûre, la grande vedette, payée beaucoup trop cher selon plusieurs analystes et observateurs, s’est levée pour aider son équipe. Dans les 4 derniers matchs, où le CH a récolté 7 points sur une possibilité de 8, ce grand joueur, digne des meilleurs noms nommés plus haut, a maintenu une moyenne de buts alloués de 1.75 et un pourcentage d’efficacité de .945 ! Et j’ai nommé, CAREYYYYY PRIIIIIIICE !

Voilà pourquoi je dis que notre équipe a des choses en commun avec Pittsburgh et Chicago. Quand ça comptait le plus, notre star s’est levée. N’en déplaise à leurs détracteurs, Price et Weber font partie des grands. Notons que le retour en force de Carey Price semble d’ailleurs coïncider avec le retour au jeu du Man Mountain. 

Maintenant, il reste à voir si nos jeunes, incluant le solide et fiable Victor Mete, pourront un jour bien les entourer et nous offrir le même genre de noyau que ces grandes équipes susmentionnées… Si tel est le cas, nous pourrons peut-être espérer connaître le même genre de succès que ces autres formations qui nous ont tant fait rêver.

Avec les performances qu’ils nous offre cette saison, le facteur âge qui entoure Carey Price (31 ans) et Shea Weber (33 ans) ne me fait pas peur. Après tout, nos jeunes n’ont pas besoin de 10 ans pour devenir dominant…


En Prolongation
Si vous l’avez manqué, voici l’avant-match du jour :

Avant-match, Habs vs Panthers (26/03/19)


Crédit image entête, Martin Chevalier/JdM


Marc-André Breault
 

%d blogueurs aiment cette page :