Sean Avery, joueur salaud ou simple peste ?

Ceux qui ont pu suivre la carrière de Sean Avery un minimum le savent, ils étaient souvent au coeur de différentes controverses. Avec ce qu’il disait ou ce qu’il faisait sur la glace, il la cherchait également cette controverse.

Cependant, il faut mettre les choses en contexte. Avery a enfilé l’uniforme d’une équipe de la LNH pour la première fois en 2001-02. À cette époque, les joueurs étaient beaucoup plus gros qu’aujourd’hui. En d’autres termes, les plus petits joueurs n’étaient pas vraiment les bienvenus. En guise d’exemple, rappelez-vous que personne ne croyait en Martin St-Louis, car il était plus petit que ses coéquipiers et ses adversaires. Dans le cas de Sean Avery, il ne mesure que 5’10 et ne possède pas le talent de St-Louis. Il devait donc se trouver un moyen de se tailler une place, et ce moyen, c’était de déranger l’adversaire.



D’ailleurs, vous pouvez visionner quelques-uns de ses bons moments dans la vidéo ci-dessous. Je crois que ça donne une assez bonne idée du type de joueur que pouvait être Sean.

De passage au P.K. Subban’s Ugly Duck Podcast il y a quelques jours, l’agitateur s’est exprimé sur sa carrière de joueur professionnel. Revenant sur certains de ses coups douteux, il a affirmé ceci : “I wasn’t a dirty player”. Il explique certaines de ces actions par le fait qu’il devait s’imposer dans une ligue robuste formée de grands gaillards.



Quoi qu’il en soit, l’homme maintenant âgé de 40 ans aura fait coulé une bonne quantité d’encore depuis le début du millénaire ? Peut-on s’en plaindre ? Il nous offrait un bon divertissement. Ses adversaires ne seront peut-être pas d’accord avec moi sur ce coup par contre. Sur papier, Sean Avery n’a toutefois jamais été suspendu pour un coup vicieux. Puis, il faut lui donner : il faisait face à la musique quand l’adversaire venait s’en prendre à lui suite à un coup.

Pour plusieurs raisons, Avery croit donc que sa réputation de dirty player n’est pas fondée.

Statistiquement, le fougueux attaquant a disputé 580 matchs de saisons régulières ainsi que 28 autres en séries éliminatoires au cours de sa carrière dans la LNH. C’est donc dire qu’il aura foulé la glace pour un peu plus de 600 matchs. Lors de son séjour dans la ligue, ce sont 95 buts et 167 mentions d’aide qu’il aura accumulés. C’est bien peu comparativement à ses 1602 minutes de pénalité. Si l’on divise ce chiffre par 60, on obtient 26,2 heures. Ça commence à faire beaucoup de temps au cachot.

Je vous pose la question. À vos yeux, Sean Avery était-il un joueur salaud ou n’était-il qu’un bon agitateur jouant sur la limite la plupart du temps.

Pour vous abonner au Herald, suivez ces liens : Facebook et Twitter… Si vous avez aimé cet article, n’hésitez pas à le partager !


En Prolongation

Tout aussi controversé qu’Avery, John Tortorella a eu le vétéran sous ses ordres pendant quelque temps. Cependant, ce n’est pas une expérience que l’ancien joueur de la LNH a appréciée. Il a même été jusqu’à affirmer qu’il n’avait aucun respect pour Torto !


Tirage !
Pour avoir une chance de remporter un superbe chandail autographié de Ryan Poehling, consultez le lien ci-dessous :


Crédit image entête, The Associated Press



Félix Gosselin
 

Passionné de hockey depuis très jeune, j'ai évolué à travers ce sport en tant que joueur et entraîneur. J'adore étudié la game. Collaborateur régulier du Hockey Herald depuis février 2019, j'en suis devenu le propriétaire à l'été 2021. Aujourd'hui, je suis plus qu'heureux de partager ma passion grâce à l'écriture, partageant et discutant des multiples facettes du monde du hockey.

%d blogueurs aiment cette page :