Que fera Doug Wilson ?
Ainsi, Doug Wilson a formellement obtenu l’autorisation du propriétaire des Sharks de se rendre jusqu’à la limite du plafond salarial :
#SJSharks GM Doug Wilson says he has the green light to the salary cap limit of $81.5 million, a luxury some other teams do not have.
— Curtis Pashelka (@CurtisPashelka) September 22, 2020
Avec 67.3M déjà accaparés par 16 joueurs, et au moins 3 attaquants, 2 défenseurs et un gardien à signer, ce n’est pas comme s’ils avaient vraiment le choix… Wilson aurait un peu plus de marge de manoeuvre s’il n’avait pas lui-même transigé pour obtenir Erik Karlsson et lui allonger 11.5M par saison par la suite. Mais ce qui est fait est fait, et il devra composer avec cette réalité. Sachant qu’on ne risque pas d’accepter une autre saison dans la cave, il risque d’avoir fort à faire. Surtout que Kevin Labanc devrait logiquement en avoir terminé avec les contrats de charité.
Il est tout de même assez décevant de voir une formation dépenser 21M sur ses trois premiers attaquants et 26.5M sur ses trois premiers défenseurs en arracher autant. Pour Marleau, on peut sans doute oublier cela, mais j’ignore si on ramènera encore Thornton à San Jose. Certes, pour un joueur de 41 ans, il se débrouille très bien. Mais il a 41 ans… Ça commence à devenir plus difficile pour lui de suivre le jeu. Mais bon, on verra !
Toujours est-il qu’il est vrai, en ces temps difficiles, que le fait de pouvoir flirter avec la limite du plafond devrait conférer un certain avantage aux quelques formations qui s’y risqueront tandis qu’on risque de voir la majorité des équipes fonctionner avec un budget.
Mais, budget ou pas, forcément, pour espérer ramener son club sur le droit chemin, Wilson devra procéder à deux ou trois transactions, sacrifier quelques morceaux pour ramener un groupe compétitif sur la glace le plus tôt possible… Ça prendra plus que Brandon Davidson et Dalton Prout pour solidifier la brigade défensive. Sinon, son budget finira peut-être par être compté, si le plafond salarial devait stagner un peu plus longtemps. Puis son temps finira lui aussi par être compté.
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Crédit image entête, Dave Sandford/National Hockey League/Getty Images via TSN.ca
